Promotion en vue du règlement extrajudiciaire des litiges de consommation
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Recht/Droit Promotion en vue du règlement extrajudiciaire des litiges de consommation Le programme du nouveau Gouver- nement a bien relevé qu’il fallait trans- poser d’ici à juillet 2015 une directive européenne1) qui permettra inalement d’introduire une base solide pour le règlement extrajudiciaire des litiges (REL) entre un professionnel luxem- bourgeois ou d’un autre Etat membre et un consommateur résidant dans notre pays. En décembre le Ministère de l’Eco- nomie avait organisé une conférence internationale pour permettre à la fu- ture loi luxembourgeoise de bénéicier des expériences étrangères. Nous avons eu l’occasion d’y présenter nos attentes dont nous reproduisons les plus importantes. L’ULC a permis la mise en place de trois organes collégiaux : Médiateur en assurances ; Commission luxem- bourgeoise des litiges de voyages (CLLV) ; Commission luxembourgeoise des litiges de nettoyage à sec et du textile (CLLNT)2). prestations de voyage assistées3) et professionnelles signataires. Or, la di- opportun d’établir une coopération rective impose aux autorités nationales pratique (qui fait défaut aujourd’hui) de faire en sorte que tous « les litiges Ces instances fonctionnent selon le avec les administrations chargées de impliquant un professionnel établi sur même modèle : composition pari- l’application des Règlements com- leur territoire puissent être soumis à taire, absence de valeur minimale ou munautaires relatifs aux droits des une entité de REL… ». maximale pour engager la procédure, passagers aériens, ferroviaires, luviaux tentative de conciliation des parties, et maritimes. Autre mesure à envisager par notre en cas d’échec rédaction d’un avis législateur : « rendre la participation motivé qui ne lie pas les parties, les Concernant la CLLNT, elle peut être des professionnels à ces procédures avis ne sont pas rendus publics mais saisie de « tout traitement estimé in- obligatoire ou la soumettre à des incita- peuvent servir de pièces devant les correct des articles confiés ou de leur tions ou à des sanctions ». La directive tribunaux. perte » mais ne peut se prononcer laisse le soin aux Etats membres de sur les contestations de prix. Quant « déterminer si les entités doivent avoir Il sera indispensable d’envisager une au Médiateur en assurances, seules le pouvoir d’imposer une solution ». extension des matières couvertes par des personnes physiques résidant au nos trois REL collégiaux. Concernant Luxembourg peuvent introduire des Aucun des REL luxembourgeois la CLLV qui n’est actuellement com- litiges relatifs à la branche vie, mais n’impose une solution aux parties pétente que pour les voyages à for- non des personnes établies en de- qui restent libres d’accepter ou de fait, il sera nécessaire d’y inclure les hors du Grand-duché. Aujourd’hui nos refuser l’avis rédigé en cas d’échec instances collégiales ne sont ouvertes de la conciliation. Nous nous limitons qu’aux membres des associations donc à la médiation et il n’est guère 1) Directive 2013/11/UE du 21 mai 2013 envisageable que notre ordre juridique (Journal Oficiel L 165 du 18.6.2013 – accepte des solutions juridiquement eurlex.europa.eu) 3) cf. proposition de directive relative aux contraignantes. Nos instances collé- 2) Pour plus de détails, voir sur www.ulc. voyages à forfait et aux prestations de giales se prononcent en droit et en lu voyage assistées équité. 6 I février 2014 I N°01
de Konsument UNION LUXEMBOURGEOISE DES CONSOMMATEURS Nous demandons à notre législateur que la loi de transposition stipule qu’en aucun cas le consommateur ne peut être privé de la protection des dispo- sitions impératives découlant du Code de la consommation. L’équité doit signi- ier un plus et non le risque d’une non application de règles impératives sinon le droit de la consommation risquera à terme d’être vidé de sa substance surtout si les REL prennent le pas sur les tribunaux. L’équité doit permettre d’appliquer de manière plus souple certaines règles de procédure comme les délais ou la charge de la preuve. Presque tous nos REL sont gratuits pour les consommateurs qu’ils soient membres ou non de l’ULC. Il en va autrement du Centre de Médiation Civile et Commerciale (CMCC)4) qui n’est pas gratuit, loin s’en faut. Nous doutons que ce dernier soit l’enceinte adéquate pour héberger le REL résiduel qu’il faudra mettre en place pour tous les secteurs non régis par leur propre REL. En Belgique, il est question d’établir un service fédéral de médiation pour les consommateurs inancé par l’Etat mais aussi par les secteurs qui ne disposent pas d’un REL sectoriel. N’est-ce pas une idée à creuser pour notre pays ? En conclusion, nous citons le pro- fesseur Elise Poillot (Université du Luxembourg) : « Il faut espérer que les ambitions placées dans la di- rective, notamment celle de pro- mouvoir ce type de règlement des litiges, seront à la hauteur des espérances. Les Etats membres devront affronter diverses diffi- cultés dont, pêle-mêle, celle de choisir de conserver les structures de mode alternatif de règlement des litiges existant ou de s’orienter vers une structure unique, d’opter ou non pour la gratuité des REL et, dans le dernier cas, de fixer le seuil du coût ‘modique’. Il faudra par ailleurs résoudre l’épineux pro- blème des modes de financement Hall 2 des entités de REL….5) ». Bitte besuchen Sie uns auf dem 31. „FESTIVAL DES MIGRATIONS, DES CULTURES ET DE LA CITOYENNETÉ“ am 15. und 16. März 2014 4) ww.centre-mediation.lu auf der Luxexpo in Kirchberg. Hall 2. 5) cf. article « Droit de la consommation » Venez-nous rendre visite au 31e FESTIVAL DES MIGRATIONS, DES CULTURES ET DE LA CITOYENNETÉ le 15 et 16 mars 2014 à la Luxexpo à Kirchberg. Hall 2. dans Journal de droit européen, janvier 2014, n° 205 février 2014 I N°01 I 7
Haushalt/Ménage Kleinkinderlebensmittel kritisch betrachtet Marktentwicklung und Expertenmeinungen Ernährungsexperten sind sich einig: rung andere Interessen. Um die Um- gesunde Kleinkinder benötigen keine sätze zu halten bzw. zu steigern, Speziallebensmittel für ein gesundes ist ihnen an einer Verlängerung der Aufwachsen. Doch Hersteller von Fütterungsdauer gelegen. Deshalb Babynahrung sehen dies oftmals haben sie das Angebot an Produkten anders. In Zeiten sinkender Gebur- für Kleinkinder systematisch aus- tenraten wollen sie sich neue Märkte gebaut. Es umfasst unter anderem erschließen und so ihre Umsätze Kindermilch, Joghurt- und Frucht- behaupten. Minis, aber auch Komplettmahlzeiten wie Mini-Rigatoni mit Sauce Bolog- Ernährungsexperten sind sich einig: nese, Fruchtpürree im Quetschbeu- gesunde Kleinkinder benötigen keine tel, Smoothies und Früchteriegel Speziallebensmittel. Säuglinge be- und dazu Produktverpackungen in kommen die ersten vier bis sechs Im Frühjahr 2012 hat der Umwelt- Bärchen- oder Herzform und Frucht- Monate Muttermilch (oder Säuglings- ausschuss des Europäischen Par- schorle mit Sport-Cap-Verschluss. anfangsnahrung bzw. Folgemilch). laments die Europäische Lebensmit- Lebensmittel für 1-3-Jährige tragen Anschließend ersetzen nach und telsicherheitsbehörde aufgefordert, bereits bis zu einem Viertel des Um- nach Breie die Milchmahlzeiten. So die Eignung von Kleinkindermilch zu satzes der Marktführer für Baby- werden Babys allmählich abgestillt. überprüfen. In Deutschland führt das nahrung bei. Beißen und Kauen trainieren sie mit Bundesamt für Verbraucherschutz Gemüse- und Obst- oder Brotstück- Kleinkinderprodukte werden häuig und Lebensmittelsicherheit (BVL) chen. Mit anderthalb Jahren etwa hat als besonders gesund beworben. entsprechende Untersuchungen sich der Nachwuchs an die normale Die Vermarktung als diätetische durch. Im Juni 2012 verschickte es Familienkost gewöhnt und benötigt Lebensmittel mit Altersangabe soll die ersten beiden Unterlassungs- im Regelfall keine „Extra-Würste“ den Eindruck erwecken, dass Spe- bescheide an Hersteller. Darin be- mehr. ziallebensmittel für das Aufwachsen anstandete das BVL, dass die Zu- gesunder Kinder notwendig seien. sammensetzung der Produkte nicht Deshalb waren klassische Diätpro- Dem steht nicht nur die zitierte Diät- an die Ernährungsbedürfnisse von dukte für Kleinkinder (Beikost) wie verordnung entgegen. Im Sommer Kleinkindern angepasst und unge- Komplettmahlzeiten oder Getreide- 2011 veröffentlichte das Bundesin- eignet zur besonderen Ernährung brei ursprünglich lediglich zwischen stitut für Risikobewertung eine Stel- dieser Personengruppe sei. dem 10. bis etwa 14. Lebensmonat lungnahmen zu Kindermilch, in der für die Umstellung auf normale Kost Beobachtungen und Marktchecks es zu dem Ergebnis kam, dass diese vorgesehen. Ihren Niederschlag fand der Verbraucherzentralen bestätigen Getränke gegenüber fettreduzierter diese Erkenntnis u.a. in der Diätver- zwar, dass fast alle Produkte den Kuhmilch eben keinerlei ernährungs- ordnung, der zufolge Beikost lediglich rechtlichen Regelungen entsprechen. physiologische Vorteile haben und „Lebensmittel außer Milch (umfasst), Sie zeigen aber auch, dass Produkte in einer ausgewogenen Kleinkinde- die den besonderen Ernährungsan- für Kleinkinder zum einen häuig mit rernährung überlüssig sind. Parallel forderungen gesunder Säuglinge und Vitaminen- und/oder Mineralstoffen dazu stellten die Verbraucherzentra- Kleinkinder entsprechen und die zur angereichert und zum anderen fast len in einem Marktcheck fest, dass Ernährung von Säuglingen während alle mit Aussagen zur Gesundheit Kindermilchgetränke bis zu viermal der Entwöhnungsperiode und die beworben werden, beispielsweise teurer sind als Kuhmilch. Bezogen zur Ernährung von Säuglingen und auf die seinerzeitigen Preis mussten Kleinkindern während der allmähli- „mit Vitamin C- wichtig für die Ab- Verbraucher für die vom Hersteller chen Umstellung auf normale Kost wehrkräfte und zur Unterstützung empfohlene Verzehrmenge pro Jahr bestimmt sind.“ der Eisenaufnahme“ oder bis zu 273 Euro mehr zahlen als für In Zeiten sinkender Geburtenraten die gleiche Menge Trinkmilch einer „mit Omega-3-Fettsäuren- wichtig verfolgen Hersteller von Babynah- preiswerten Handelsmarke. für Gehirn- und Nervenzellen“. 8 I février 2014 I N°01
de Konsument UNION LUXEMBOURGEOISE DES CONSOMMATEURS Damit wird suggeriert, dass sie mahlzeiten, Trinkbreie, Milchspeisen Bei der teuersten Kindermilch (2,10 für die Ernährung besser geeignet und verzehrfertige Müslis,Smoothies Euro/l) empiehlt der Hersteller eine sind als herkömmliche Lebensmittel. und Fruchtpüree sowie Früchte- und tägliche Verzehrsmenge von 480 ml. Tatsächlich sind Nutzen und Not- Getreideriegel. Eltern müssen also mit Ausgaben in wendigkeit der Anreicherung aber Höhe von 368 Euro pro Jahr rechnen. umstritten. Kindermilch Trinkmilch verursacht bei gleicher Kindermilch ist ein Kuhmilchersatz- Verzehrsmenge und einem Literpreis Forderungen getränk für Kinder ab dem zwölf- von 0,54 Euro (Handelsmarke) bezie- der Verbraucher- ten Lebensmonat bzw. dem ersten hungsweise 0,98 Euro (Markenmilch) schutzorganisationen Lebensjahr. Die Lebensmittelindust- nur Ausgaben in Höhe von 95 bis 177 Deshalb fordern die Verbraucher- rie bewirbt „Kindermilch“ als beson- Euro im Jahr. Damit zahlen Verbrau- schutzorganisationen, dass die ders geeignet für Kleinkinder, obwohl cher pro Jahr bis zu 273 Euro mehr Produkte, ihre Eignung für Klein- deren tatsächlicher Mehrwert im für die vom Hersteller empfohlene kinder und eine generelle Zulassung Vergleich zu Kuhmilch bisher nicht Verzehrsmenge „Kindermilch“ als besonders geprüft werden. Dabei nachgewiesen ist. Der Eiweißgehalt für die gleiche Menge Trinkmilch müssen die Anforderungen an die der Kindermilch wurde reduziert, einer preiswerten Handelsmarke. Zusammensetzung mit den Ernäh- ebenso ist der Calciumgehalt im Dabei ist ein direkter Preisvergleich rungsempfehlungen der Fachge- Vergleich zu Kuhmilch geringer, oftmals gar nicht möglich, da sich sellschaften übereinstimmen. Für zugesetzt werden unter anderem der Grundpreis bei der meistens in Beikost ist die Verwendung von Eisen und Vitamin D. Die beson- Pulverform angebotenen Ersatzmilch Aromen grundsätzlich zu unter- dere Eignung für Kleinkinder ist in der Regel auf das Gewicht und sagen und eine Anreicherung mit jedoch nicht nachgewiesen, wie nicht auf die verzehrsfertige Menge Vitaminen und Mineralstoffen eng der Vergleich „Kindermilch… gesün- bezieht. zu begrenzen. Zudem sind die Be- der als Kuhmilch?“ (siehe Abbildung) zeigt. Unsere Bewertung: stimmungen der Diät- und die bereits geltenden Regelungen der Health- Die Verbraucherzentralen haben Gesunde Kleinkinder können ab dem Claims Verordnung (Verordnung über bundesweit auch den Preis von 23 10. Lebensmonat an die normale nährwert- und gesundheitsbezogene Kindermilchprodukten von insgesamt Familienkost herangeführt werden Angaben bei Lebensmitteln) einzu- sechs Herstellern untersucht – bis auf und damit auch herkömmliche Milch- halten und strenger zu überwachen. eine Ausnahme war die Ersatzmilch und Milchprodukte zu sich nehmen Die Verbraucherzentralen fordern in allen Fällen bis zu viermal teurer – bei einer ausgewogenen Ernährung außerdem, dass die (rechtliche) De- als normale Kuhmilch (Trinkmilch werden keine besonderen Lebens- inition für Kleinkinder der tatsäch- 1,5% Fett). mittel wie Kindermilch oder ähnliche lichen Übergangszeit auf normale Produkte benötigt. Kost entsprechen, also auf 12-18 Monate herabgesetzt werden sollte. Menüs Die Verbraucherzentralen haben im Kleinkinder- Zeitraum 2011/2012 die Angaben auf 18 Komplettmenüs (Gläschenkost) lebensmittel kritisch mit der Altersempfehlung „ab 10. Mo- betrachtet nat“, „ab 12. Monat“ und „ab 15. Mo- nat“ geprüft. Immer häuiger werben Einschätzung und Be- Hersteller mit Angaben, die sich auf wertung einzelner Pro- Nährwert und Gesundheit beziehen. duktgruppen Beispiele für solche nährwert- und Die Verbraucherzentralen haben in gesundheitsbezogenen Angaben mehreren Marktchecks eine Reihe sind: „mit Omega- 3- Fettsäuren aus von Kleinkinderlebensmitteln unter Rapsöl“, „kindgerechter Salzgehalt“, die Lupe genommen. Im Folgenden „zur besseren Jodversorgung – wich- inden Sie Einschätzungen und Be- tig für die Schilddrüsenfunktion“. Die wertungen einzelner Produktgruppen Hersteller bewerben damit eine spe- wie Kindermilch, Menüs/ Komplett- zielle, an die scheinbar besonderen février 2014 I N°01 I 9
Haushalt/Ménage Bedürfnisse der Kleinen angepasste Unsere Bewertung: jedoch nur klein gedruckt auf der Zusammensetzung, und versuchen Rückseite. Leider ist die Health Claims Verord- ihr Produkt von einer Vielzahl ver- nung noch lange nicht vollständig Häuig schließt sich der Hinweis di- gleichbarer Produkte abzugrenzen. umgesetzt. Gerade für gesundheits- rekt an die Zutatenliste an, bei man- bezogene Angaben gibt es erst we- chen Riegeln wird er sogar durch nige abschließende Regelungen. die Verpackungslasche verdeckt. Daher können die Hersteller derzeit Nur der Blick auf die Nährwertan- noch gesundheitliche Vorteile be- gabe zeigt den tatsächlichen Zu- werben, auch wenn die Slogans ckergehalt der Riegel. Dieser kann, noch nicht abschließend zugelassen obwohl „von Natur aus“, bis zu 50 sind. Dies erschwert Eltern einen Prozent betragen und damit die drei- verlässlichen Produktvergleich im bis vierfache Menge Zucker und fast Supermarkt. siebenmal mehr Kalorien als frisches Beikostprodukte wie Komplettmenüs Obst liefern. Die ausgelobten Früchte können als zeitsparende Alternative entpuppen sich als Bananenlocken zu selbst hergestellten Menüs sinnvoll und Saftkonzentrate. Rund die Hälfte sein. Allerdings nur während der der Riegel werben zusätzlich mit Umstellung auf normale Familienkost, Vitamin E-, Folsäure- und Calciumzu- also etwa zwischen dem 10. und sätzen oder dem Ballaststoffgehalt. 18. Lebensmonat. Aus ernährungs- Unsere Bewertung: physiologischer und toxikologischer Sicht brauchen Kleinkinder über die- Spezielle Früchte- und Getreiderie- Die EU-Verordnung über nährwert- ses Alter hinaus keine speziellen gel für Kleinkinder sind überlüssig und gesundheitsbezogene Angaben Produkte. und als Zwischenmahlzeit wegen bei Lebensmitteln (Health-Claims- des meist hohen Energiegehaltes Verordnung) regelt die Zulassung Früchte- und ungeeignet. Verzicht auf Zuckerzu- und Verwendung solcher Werbe- Getreideriegel sätze, Farb- und Konservierungs- aussagen. Bei den nährwertbe- stoffe sowie die Anreicherung mit Als „Früchtefreund rote Früchte mit zogenen Angaben unterscheiden Vitaminen und Mineralstoffen können Eisen“, „Bio-Getreideriegel“ oder sich die Anforderungen der Health darüber nicht hinwegtäuschen. Mit „Müslifreund“ liegen die einzeln ab- Claims Verordnung an Lebensmit- durchschnittlich elf Gramm Zucker gepackten Kleinkindriegel neben tel für Kinder nicht von denen für beziehungsweise 4 Stück Würfelzu- Kindermilch, Gläschenkost und Brei- Erwachsene. Angaben, die sich auf cker pro 25 g Riegel, sind sie eine packungen im Supermarktregal. Sie die Entwicklung und Gesundheit Süßigkeit – nicht mehr und nicht sollen „ideal für den kleinen Hunger von Kindern beziehen, werden je- weniger. Die klebrige Konsistenz der zwischendurch“, „köstlich, fruchtig doch strenger gehandhabt. Jeder Riegel fördert zudem die Kariesent- und gesund“ sein oder „den Lieb- so genannte „Kinder Claim“ muss stehung. Geeignete Zwischenmahl- ling mit dem Besten aus Apfel und beantragt und zugelassen werden. zeiten für Kleinkinder sind nach wie Banane“ versorgen. Derzeit sind elf solcher Kinder-Claims vor frisches Obst und Gemüse oder zugelassen (Stand: 09.08.2012). Für Die Verbraucherzentralen haben 14 ein Müsli ohne Zuckerzusatz. Damit alle gesundheitsbezogenen Anga- Produkte von fünf Herstellern geprüft. wird zahnschonend das Beißen und ben gilt jedoch generell, dass ein Nahezu alle Anbieter werben auf der Kauen trainiert. Verzehrsmuster anzugeben ist. Es Frontseite der Verpackung mit dem erklärt, wie viel von dem beworbe- Verzicht auf Zuckerzusatz. Der ver- Trinkbreie und nen Lebensmittel gegessen werden plichtende und wichtige Hinweis Milchspeisen muss, damit die versprochene Wir- „enthält von Natur aus Mahlzeiten in Form von Trinkbreien, kung eintritt. Tatsächlich fanden die Zucker“ indet Milchdesserts, Puddings, verzehrs- Verbraucherzentralen aber auf keiner sich fertigen Müslis oder gar Kaiser- der untersuchten Mahlzeiten mit ge- schmarrn in Apfelmus erobern das sundheitsbezogenen Werbeaussa- Baby- und Kleinkindsegment. Die gen ein derartiges Verzehrmuster. Verbraucherzentralen haben 22 sol- 10 I février 2014 I N°01
de Konsument UNION LUXEMBOURGEOISE DES CONSOMMATEURS Das Forschungsinstitut für Kinde- rernährung empfiehlt Milch und Milchprodukte schrittweise erst ab dem 10. Monat einzuführen. Davor sollte Milch lediglich in Form von Muttermilch oder Säuglingsmilch gefüttert werden. Von dem Verzehr von Trinkbreien rät das Forschungs- institut generell ab, zumal sie meist auch noch zusätzlich gezuckert und aromatisiert sind. Für Kinder ab ei- nem Jahr werden täglich etwa 1/3 l (330ml) Milch- und Milchprodukte (wie Milch, Joghurt und Käse) emp- fohlen. Spezielle Milchdesserts oder Trink- breie brauchen Kleinkinder nicht. Im Gegenteil: Die Gewöhnung an Zucker cher Produkte in Hinblick auf die zugesetzt werden. Diese Möglichkeit und Aromen wird dadurch unnötig Zutaten, Nährstoffzusammensetzung nutzt die Mehrzahl der Hersteller. gefördert, der gewünschte Übergang und Werbeaussagen genauer unter So enthalten 17 von 22 Produkten an die Familienkost dagegen verzö- die Lupe genommen. Die meisten zugesetzte Aromen, darunter auffällig gert. Trinkbreie und Milchspeisen Produkte enthalten Milch bzw. Fol- oft Vanille, was die Entwicklung von leisten keinen Beitrag zur Verbes- gemilch als Hauptzutat. Und die Geschmacksvorlieben und die Ge- serung des Gesundheitszustands werden mit Aussagen wie «aus viel wöhnung an intensive Geschmacks- von Kleinkindern. Eine willkürliche guter Milch» oder «mit leicht verdau- noten fördert. Lediglich fünf Produkte Anreicherung mit verschiedenen Vit- lichem Eiweiß» auch entsprechend werden „ohne Aroma“ beworben, aminen, Mineralstoffen und Fettsäu- ausgelobt. Häuig werden die Nähr- während 15 Produkte „ohne Farb- ren ist unnötig, da die Mehrzahl der stoffe Calcium, Zink- und Vitamin B2 und Konservierungsstoffe*“ausgelobt Kinder ab einem Jahr ausreichend beworben. Das heißt, die Hersteller sind. Eltern können dies aber ganz versorgt ist. Die zugesetzten Mengen heben genau die Nährstoffe hervor, selbstverständlich erwarten, da der an Nährstoffen entsprechen zwar die in Milch natürlicherweise reichlich Einsatz dieser Zusatzstoffe in Beikost den gesetzlichen Bestimmungen, enthalten sind und mit denen Kinder verboten ist. trotzdem kann durch den Verzehr nach aktuellen Studien ausreichend Unsere Bewertung: verschiedener angereicherter Le- versorgt sind. bensmittel der Bedarf von Einjährigen Milch und Milchprodukte liefern Häuig sollen sogenannte „Clean La- sehr schnell überschritten werden. wichtige Mineralstoffe und Vitamine. bels“ die Produkte als besonders na- Insbesondere für den wachsenden türlich darstellen. Sie werben mit dem Organismus sind sie notwendig und Verzicht auf bestimmte Inhaltsstoffe, Kekse, Knabbergebäck sorgen für ein normales Knochen- zum Beispiel „ohne Gelatine*“, „ohne und Müsli wachstum, liefern hochwertiges Ei- Farb- und Konservierungsstoffe*“ weiß und wichtige B-Vitamine. Die Spezielle Babykekse werden im oder „ohne Zusatz von Geschmacks- Auslobung von Milch als besonders Handel bereits „ab dem 7. Monat“ verstärker*“. Schaut man genau hin, wertvollen Bestandteil bei Trinkbreien angeboten, Knabbergebäck und indet man wie in den angeführten und Milchspeisen widerspricht je- Müsli gibt es für Kleinkinder ab 1 Jahr. Beispielen häuig einen Sternchen- doch den Werbeaussagen von so Um Eltern die besondere Eignung hinweis * „lt. Gesetz“. Dies bedeutet genannter Kindermilch. Denn bei glaubhaft zu machen, werden die nichts anderes, als dass diese Stoffe Kindermilch wird von Herstellerseite Produkte mit allgemeinen Aussagen von Gesetzes wegen ohnehin nicht gerade der angebliche Vorzug ei- wie „Kindgerechter Getreidesnack zugesetzt werden dürfen. nes reduzierten Eiweißgehaltes ge- zum Knabbern“, „altersgerecht und Bei der Herstellung von Beikost und genüber Trinkmilch werbewirksam auf die Ernährungsbedürfnisse ab- Kleinkindprodukten dürfen Aromen dargestellt. gestimmt“ sowie mit verschiedenen février 2014 I N°01 I 11
Haushalt nährwertbezogenen Angaben wie „mit 5 Vitaminen“, „mit Eisen und Cal- cium“ oder „ mit Vitamin B1 – wichtig für die Funktion des Nervensystems“ beworben. Häuig wird der Verzicht auf den Zu- satz von Zucker herausgestellt. Hier ist Vorsicht geboten: Enthalten die Produkte Maltodextrin (ein zuckerhal- tiges Gemisch aus Kohlenhydraten), kann die Kariesentstehung gefördert werden. Bemerkenswerterweise wird auch Knabbergebäck als „ungesüßt“ beworben, obwohl Eltern hier ohne- hin keinen Zuckerzusatz erwarten würden. Manche Knabbergebäcke enthalten einem 1jährigen Kind etwa 100 kcal) In der Markterhebung waren alle Salzzusätze, obwohl diese in Getrei- nicht übersteigen sollen. fünf untersuchten Smoothies und debeikost nach der Diätverordnung Fruchtpürees mit der Aussage „Ohne nur erlaubt sind, wenn eine tech- Auch beim Kauf von Müsli können Zuckerzusatz“ und dem Hinweis „ent- nologische Notwendigkeit besteht. Eltern auf spezielle Kleinkindprodukte hält von Natur aus Zucker“ versehen. verzichten. Bei der Auswahl sollte Unsere Bewertung: darauf geachtet werden, dass kein Die Produkte enthielten laut Nähr- Spezielle Kekse und Knabbergebäck Zucker zugesetzt wurde. Da Früch- wertangaben ca. 11 g Zucker / 100 für Kleinkinder sind nicht notwen- temüslis aufgrund ihres Gehaltes g und entsprachen damit dem na- dig. Beim Übergang zur Familien- an Trockenfrüchten von Natur aus türlichen Zuckergehalt von frischem kost eignen sich zur Förderung der reichlich Zucker enthalten können, Obst. Kautätigkeit Brotkanten und rohe empiehlt sich eine Mischung des Gemüsestückchen. Kekse sind als Müslis mit Haferlocken. Zwischenmahlzeit generell nicht ge- Unsere Bewertung: eignet, denn sie enthalten neben Smoothies und Zucker auch reichlich Fett. Sie zählen Fruchtpüree Früchtepürees und Smoothies erfül- wie andere Süßigkeiten zu den so len die gesetzlichen Bestimmungen genannten «geduldeten Lebensmit- Smoothies und Fruchtpüree sind der Diätverordnung. Der Zucker- teln», die 10% der Energiezufuhr (bei Obstprodukte, die sich je nach gehalt entspricht zwar dem von Konsistenz zum Trinken mit Stroh- frischem Obst, aber während der halm, Quetschtüte oder zum Löffeln Verarbeitung und Pasteurisierung eignen. Sie enthalten in der Regel zur Haltbarmachung kommt es zu keine Milch- oder Getreidezusätze. Nährstoffverlusten, insbesondere Entsprechend indet man meist die an Vitaminen und weiteren ge- Aussage „100% Fruchtgehalt“ auf sundheitsfördernden (sekundären) den Produkten. Pflanzenstoffen. Darüber hinaus Einige Produkte werden bereits mit hat frisches Obst und Gemüse ein der Empfehlung „ab 6. Monat“ ange- größeres Volumen und muss länger boten. Teilweise sind sie im Tetrapack gekaut werden. Das bewirkt einen mit Strohhalm oder in so genannten größeren Sättigungseffekt. Zudem Quetschtüten erhältlich. Das macht verleiten Pürees aus der Quetsch- sie für Eltern und Kinder gleicherma- tüte die Kinder dazu, große Mengen ßen interessant, weil die Portion Obst davon zu sich zu nehmen. direkt aus der Verpackung verzehrt werden kann. Quelle: vz-nrw 12 I février 2014 I N°01
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