Dossier - Smart Homes - Bulletin.ch
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dossier.
Smart Homes
Die nächste digitale Disruption | Smart Homes
werden künftig nicht mehr die Ausnahme, sondern
die Regel sein – da sind sich Forscher und Industrie-
vertreter einig. Treiber dieser Entwicklung sind die
Digitalisierung, steigende Komfortbedürfnisse und
der demografische Wandel.
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Smart homes
La prochaine disruption numérique | À l’avenir, les
smart homes ne seront plus l’exception mais la
règle. Les chercheurs et les représentants indus-
triels s’accordent sur ce point. À l’origine de cette
évolution : la numérisation, les besoins accrus en
termes de confort et la transition démographique.
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1 Mit 25 Mitarbeitenden 2 Mit Anna, einer Puppe, 3 Wenn ältere Leute
forscht Dieter von Arx am wird vorgeführt, wie solche Fallsensoren im
iHomeLab der Hochschule Smart Homes das Verblei- Smart Home tragen, kann
Luzern an Technologien ben in den eigenen vier bei einem Sturz ein Alarm
für das Haus der Zukunft. Wänden bis ins hohe Alter ausgelöst werden.
unterstützen können.
Dieter von Arx effectue, Lorsque les personnes
Bilder | Figures : Christoph Kaminski
avec 25 collaborateurs, À l’aide d’Anna, une pou- âgées portent de tels cap-
des travaux de recherche pée, il montre comment teurs de chute dans leur
destinés à la maison de les smart homes peuvent smart home, une alarme
l’avenir dans l’iHomeLab aider les personnes âgées peut être déclenchée en
de la Haute école de à vivre dans leur maison cas de chute.
Lucerne. jusqu’à un âge avancé.
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TEXT SAMUEL SCHLAEFLI
«
Bienvenue au iHomeLab », dit James. Nous
ne savons ni de quoi il a l’air, ni où il se trouve.
Nous entendons uniquement sa voix – la voix
«
H erzlich willkommen im iHomeLab», sagt du bâtiment qui s’élève devant nous. Le
James. Wir wissen weder, wie James aussieht, « iHomeLab » est une construction de forme
noch wo er genau sitzt. Wir hören lediglich organique avec une façade en lamelles métal-
seine Stimme – die Stimme des Gebäudes vor liques argentées. Lorsque l’orientation de ces dernières
uns. Das «iHomeLab» ist ein organisch change, c’est un peu comme si une main invisible donnait
geformter Baukörper mit einer Fassade aus sil- vie au bâtiment. « La façade s’adapte automatiquement à
brigen Metalllamellen. Wenn sich diese auf einmal neu aus- la position du soleil et au climat actuel », explique Dieter
richten, ist es ein wenig, als hätte eine unsichtbare Hand das von Arx. « Un bâtiment qui se contrôle lui-même ; pour
Gebäude zum Leben erweckt. «Die Fassade passt sich auto- nous, il s’agit de l’incarnation d’une maison intelligente. »
matisch dem Sonnenstand und aktuellen Klima an», erklärt Dieter von Arx est directeur de recherche dans l’iHome-
Dieter von Arx. «Ein Gebäude, das sich selbst bedient – das Lab de la Haute école de Lucerne (HSLU). Avec 25 collabo-
ist für uns der Inbegriff eines Smart Home.» rateurs, il effectue des recherches sur les technologies des-
Von Arx ist Forschungsleiter am iHomeLab der Hoch- tinées à la maison du futur et coopère avec plus de
schule Luzern (HSLU). Gemeinsam mit 25 Mitarbeitenden 200 partenaires de la recherche, de l’industrie et de la tech-
forscht er an Technologien für das Haus der Zukunft und nique. L’iHomeLab du campus de la Haute école de Horw
kooperiert dafür mit über 200 Partnern aus Forschung, sert à la fois de laboratoire et de showroom. James, le
Industrie und Technik. Das iHomeLab auf dem Hoch- majordome virtuel, ouvre la porte et nous invite à pénétrer
schulcampus in Horw dient dabei als Labor und Showroom dans le hall d’entrée. Après un court film de présentation,
zugleich. James, der virtuelle Butler, öffnet die Tür und for- la paroi s’ouvre devant nous. Derrière elle, apparaît une
dert uns auf, die Eingangslounge zu betreten. Nach einer autre pièce, plongée dans une lumière colorée et remplie de
kurzen Filmpräsentation öffnet sich die Wand vor uns. lampes, d’écrans, de systèmes audio et de caméras vidéo.
Dahinter erscheint ein zusätzlicher Raum, in farbiges Licht Dieter von Arx contrôle les appareils raccordés en réseau
getaucht und vollgepackt mit Leuchten, Bildschirmen, avec son smartphone par le biais d’une application spécia-
Audioanlagen und Videokameras. Von Arx steuert die lement conçue pour le Lab et avec des mouvements de bras
untereinander vernetzten Geräte mit seinem Smartphone enregistrés par les capteurs de mouvement installés dans
über eine speziell fürs Lab entwickelte App und mittels la pièce. Cela requiert une grande capacité de calcul : cinq
Armbewegungen, die von Bewegungssensoren im Raum serveurs de la hauteur d’un homme encastrés dans la paroi
registriert werden. Dafür braucht es jede Menge Rechenka- arrière et deux tableaux électriques tout aussi volumineux
pazität: Fünf mannshohe, in die Rückwand eingelassene constituent le système nerveux central du laboratoire.
Server und zwei ebenso grosse Sicherungskästen sind das
zentrale Nervensystem des Labors. Des millions de smart homes d’ici 2020
Depuis quelques années, les smart homes sont sur toutes
Millionen von Smart Homes bis 2020 les lèvres. En effet, la numérisation révolutionne de plus
Smart Homes sind seit einigen Jahren in aller Munde, denn en plus nos foyers. Technique ménagère, appareils ména-
die Digitalisierung krempelt zunehmend unsere Haushalte gers et électroniques de divertissement sont mis en réseau
um. Haustechnik, Haushaltsgeräte und Unterhaltungselek- et les bâtiments deviennent ainsi « intelligents ». L’insti-
tronik werden vernetzt und die Gebäude dadurch «smart». tut Gottlieb Duttweiler écrit dans une étude effectuée sur
Das Gottlieb-Duttweiler-Institut schreibt in einer Studie ce thème : « L’industrie de construction et du bâtiment
zum Thema: «Der Bau- und Wohnindustrie steht nun also résidentiel se trouve aujourd’hui face à une disruption que
jene Disruption bevor, welche die Musik-, Film- und Ver- les secteurs de la musique, du film et de l’édition ont déjà
lagsbranche bereits erlebt haben.» Die Anzeichen dafür vécue. » Les signes s’accumulent : au cours des dernières
häufen sich: Branchenfremde Anbieter wie Samsung, Google années, des fournisseurs extérieurs à la branche tels que
und Apple sind in den vergangenen Jahren auf den Wohn- Samsung, Google et Apple ont intégré le marché de l’habi-
markt geprescht. Für grosse Aufregung sorgte unter ande- tation. Entre autres, la reprise par Google de « Nest », un
rem Googles Übernahme von Nest, einem Anbieter intelli- fournisseur de thermostats et de détecteurs de fumée
genter Thermostate und Rauchmelder, für 3,2 Mia. US- intelligents, pour 3,2 milliards de dollars a fait forte
Dollars. Eine Studie des Branchenverbands der deutschen impression. Une étude de l’Association fédérale des tech-
Informations- und Telekommunikationsbranche (Bitkom) nologies de l’information, des télécommunications et des
prognostiziert, dass in Deutschland im Jahr 2020 zwischen nouveaux médias (Bitkom) prévoit qu’en 2020, entre 1 et
1 und 1,5 Millionen Haushalte Smart-Home-Anwendungen 1,5 million de foyers allemands utiliseront des applica-
nutzen werden. Und laut der US-amerikanischen Consu- tions smart home. Et selon l’association américaine
mer Technology Association werden die Verkäufe von « Consumer Technology Association », les ventes de tech-
Smart-Home-Technologie in den USA dieses Jahr auf 29 nologies smart home aux États-Unis s’élèveront cette
Millionen Stück (63 % mehr als im Vorjahr) ansteigen, mit année à 29 millions de pièces (63 % de plus que l’année pré-
Gewinnaussichten von 3,5 Milliarden US-Dollars. cédente), avec des profits estimés à 3,5 milliards de dollars.
Auch bei den grossen Automatisierungs-Unternehmen gilt
das Smart Home mittlerweile als Megatrend. So gründeten
ABB, Bosch und Cisco 2015 gemeinsam den Joint Venture
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Le smart home est considéré comme une mégatendance
également chez les grandes entreprises d’automatisation.
Ainsi ABB, Bosch et Cisco 2015 ont fondé ensemble la
«Mozaiq», eine offene Softwareplattform für Smart Homes. joint-venture « Mozaiq », une plate-forme logicielle
«Die Digitalisierung und insbesondere die Themen Smart ouverte pour les smart homes. « La numérisation et en
Home und Smart Living haben innerhalb der ABB einen zen- particulier les thèmes smart home et smart living jouent
tralen Stellenwert», sagt Bernhard Caviezel, Geschäftslei- un rôle déterminant au sein d’ABB », explique Bernhard
tungsmitglied der lokalen Division Elek- Caviezel, membre de la direction de la
trifizierungsprodukte ABB Schweiz. division locale Produits d’électrifica-
«Sicherheitsaspekte, Gewohnheitsverän- «Die Investitionen lassen sich tion ABB Suisse. « Les aspects sécuri-
derungen, der demografische Wandel taires, les changements d’habitudes, la
derzeit nicht amortisieren.»
und die Energiewende verlangen eine transition démographique et le tour-
adäquate Automatisierung und Digitali- nant énergétique exigent une automa-
sierung im Gebäudebereich.» ABB sieht « Les investissements tisation appropriée et la numérisation
die intelligente Gebäudeautomation ne peuvent actuellement dans le domaine du bâtiment. » ABB
denn auch als Beitrag des Unternehmens considère l’automatisation intelligente
zur Energiewende. Gemäss einer Studie pas être amortis. » des bâtiments également comme une
des Fraunhofer-Instituts für Bauphysik contribution de l’entreprise au tour-
lassen sich mit intelligenter Haussteue- nant énergétique. Selon une étude de
rung 17 bis 40 % der Energie im Privathaushalt einsparen. l’Institut Fraunhofer de physique du bâtiment, une com-
Von Arx ist diesbezüglich etwas zurückhaltender. Derzeit sei mande intelligente permettrait d’économiser de 17 à 40 %
das Smart Home noch ein Nullsummenspiel, sagt er. Das de l’énergie dans un foyer privé. Dieter von Arx est un peu
heisst, die zusätzlichen Sensoren, Kameras und Schaltungen plus réservé sur ce point. Actuellement, le smart home est
verbrauchen etwa so viel Strom wie dadurch eingespart wer- encore un jeu à somme nulle, dit-il. Cela signifie que les
den kann. Hinzu kommt der Rebound-Effekt: Je effizienter ein capteurs supplémentaires, les caméras et les interrup-
Haus wird, desto mehr Energie wird in der Regel nachgefragt. teurs consomment environ autant d’électricité qu’ils per-
mettent d’en économiser. À cela s’ajoute l’effet rebond : en
Haus mit direktem Draht zum Notfalldienst règle générale, plus une maison est efficace, plus la
Neben der Energieeffizienz ist der demografische Wandel demande énergétique est élevée.
auch am iHomeLab ein Kernthema. «In diesem Bereich
werden sich Smart-Home-Anwendungen als erstes durch- Une maison directement liée aux services
setzen», ist von Arx überzeugt. «Denn die demografischen d’urgence
Prognosen sind eindeutig: Wir werden in Zukunft zu wenig Outre l’efficacité énergétique, la transition démogra-
pflegebetreute Plätze haben und gleichzeitig mehr Senioren phique est également un thème central à l’iHomeLab.
in Einpersonen-Haushalten.» Sein Team hat deshalb im « Les applications smart home s’établiront en premier lieu
Rahmen eines EU-Forschungsprojekts ein Fallbeispiel für dans ce domaine », Dieter von Arx en est convaincu. « En
ein durch Technologie betreutes Wohnen (Ambient Assis- effet, les pronostics démographiques sont univoques : à
ted Living) entwickelt: Von Arx nimmt eine Puppe namens l’avenir, nous aurons trop peu de places dans les établisse-
Anna zur Hand, die eine Seniorin darstellt. Er läuft mit ihr ments de soin et à la fois de plus en plus de seniors vivant
durch den Raum, plötzlich lässt er sie zu Boden fallen. Da seuls. C’est pourquoi son équipe a conçu un exemple de
Anna einen Sturzsensor trägt, der Luftdruck, Beschleuni- cas pour un logement assisté par la technologie (Ambient
gung und Höhe misst, weiss James, der virtuelle Butler, Assisted Living) dans le cadre d’un projet de recherche
dass Anna am Boden liegt. Aus den Lautsprechern ertönt européen : Dieter von Arx prend une poupée nommée
seine Stimme: «Anna, ist alles in Ordnung?» Sie antwortet Anna qui représente une personne âgée. Il marche avec
nicht, woraufhin James eine SMS an ihre Verwandten elle dans la pièce et la laisse soudain tomber. Comme
schickt. Gleichzeitig werden sie zum Zugriff auf die Web- Anna porte un capteur de chute qui mesure la pression de
cam im Haus berechtigt. Reagieren die Verwandten nicht, l’air, l’accélération et la hauteur, James, le majordome vir-
so benachrichtigt James über 144 den Notfall und vergibt tuel, sait qu’Anna est couchée par terre. Les haut-parleurs
diesem ebenfalls die Rechte für den Zugriff auf die Web- émettent sa voix : « Anna, est-ce que tout va bien ? »
cam. Gleichzeitig wird bei den Notfallmitarbeitenden das Comme elle ne répond pas, James envoie un SMS à sa
digitale Patientendossier von Anna eingeblendet. Muss der famille. En même temps, cette dernière obtient l’accès à la
Notfalldienst schliesslich ausrücken, so wird es auch James webcam de la maison. Si sa famille ne réagit pas, James
sein, der den Rettern die Türe öffnet. prévient les urgences en composant le 144 et leur accorde
«In Zukunft wird über Wearables sogar eine Echtzeit- également les droits d’accès à la webcam. Le dossier médi-
überwachung von Puls, Blutdruck und Körpertemperatur cal numérique d’Anna s’affiche en même temps chez les
aus der Distanz möglich sein», sagt von Arx. Das Gebäude employés des urgences. Si le service d’urgence doit finale-
wird dadurch vermehrt Teil unserer medizinischen Über- ment se déplacer, c’est également James qui ouvrira la
wachung. Zudem wäre es möglich über Bewegungssenso- porte aux secours.
ren Abweichungen der Bewohner von ihren gewöhnlichen
Aktivitätsmustern aufzuzeichnen. So könnte zum Beispiel
frühzeitig eine sich anbahnende Demenz erkannt werden.
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Visueller Alarm
Eine zentrale Komponente des Smart
Home ist die programmierbare
Beleuchtung. Sie lässt sich auch für
Alarmzwecke einsetzen.
Alarme visuelle
L’éclairage programmable constitue
l’un des composants centraux du smart
home. Il peut également faire office de
système d’alarme.
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1 Das iHomeLab ist auch 2 Ein Forschungsbereich 3 Ob Lichtstimmungen
ein Showroom für neuste ist die Energieeffizienz. oder Sicherheitshinweise:
Technologien. Die Lounge Die Steckerleiste analy- Die meisten Funktionen
vermittelt Besuchern siert den Stromverbrauch, des Labors können über
einen Eindruck vom Leben damit Nutzer diesen eine zentrale App gesteu-
in einem Smart Home. optimieren können. ert werden.
L’iHomeLab est égale- L’efficacité énergé- Ambiances lumineuses
ment un showroom des tique constitue l’un des ou consignes de sécurité :
dernières technologies. domaines de recherche. la plupart des fonctions
Le salon donne aux La multiprise analyse la du laboratoire peuvent
visiteurs une impression consommation électrique être gérées au moyen
de la vie dans un smart pour que les utilisateurs d’une application cen-
home. puissent l’optimiser. trale.
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« À l’avenir, des wearables permettront une surveil-
lance en temps réel et à distance du pouls, de la tension
et de la température corporelle », explique Dieter von
Zurückhaltende Architekten und Bauherren Arx. Le bâtiment participera de plus en plus à notre sur-
Architekten und Bauherren stünden Smart-Home-Techno- veillance médicale. En outre, il serait possible d’enre-
logien – abgesehen von einigen Prestigeobjekten – nach wie gistrer des changements du schéma d’activité habituel
vor kritisch gegenüber, sagt Christian Moser, Systeminteg- des habitants grâce aux détecteurs de mouvement. Cela
rator und Gründer der Firma Hubware pourrait permettre une détection
in Ittigen. Der Grund: Smart Homes sind précoce des premiers signes de
noch kein Massenmarkt. «Die Investiti- «Smart Homes sind auch démence.
onen lassen sich derzeit nicht amortisie- ein Lebensgefühl – wie
ren, das schreckt viele ab», sagt Moser. Des architectes et maîtres
Zwar könnten durch zusätzliche Intelli- Smartphones.» d’ouvrage hésitants
genz im Haushalt Kosten bei der Verka- À l’exception de quelques objets pres-
belung eingespart werden, doch würden « Comme les smartphones, les tigieux, les architectes et maîtres
diese durch die Kosten für Sensoren und d’ouvrage se montrent encore scep-
Aktoren noch übertroffen. Trotzdem ist
smart homes représentent un tiques face aux technologies smart
Moser überzeugt, dass in fünf bis zehn art de vivre. » home, affirme Christian Moser, inté-
Jahren nur noch intelligente Häuser grateur système et fondateur de la
gebaut werden: «Smart Homes sind société Hubware à Ittigen. La raison :
auch ein Lebensgefühl. Es wird einmal so sein wie heute bei les smart homes ne représentent pas encore un marché
den Smartphones: Niemand will mehr auf den Komfort de masse. « Les investissements ne sont pas encore
eines iPhones verzichten, auch wenn ein Nokia wesentlich amortissables, ce qui s’avère dissuasif pour de nom-
billiger wäre.» Am meisten schätzten seine Kunden all das, breuses personnes », déclare-t-il. Certes, l’intelligence
woran sie nicht mehr zu denken bräuchten. Moser nennt ein supplémentaire dans le foyer permettrait de réaliser des
Beispiel: Über einen «Kommen/Gehen-Button» lässt sich économies en termes de câblage, mais les frais pour les
ein Gebäude mit einem Wisch übers Smartphone automa- capteurs et les acteurs seraient encore plus élevés. Mal-
tisch herunterfahren. Die Lichter werden gelöscht, die gré tout, il est convaincu que d’ici cinq à dix ans seules
Fenster geschlossen, die Heizungsleistung etwas reduziert, des maisons intelligentes seront encore construites :
Stand-by-Stromfresser vom Netz getrennt. « Les smart homes représentent également un art de
Die Idee zur Gründung von Hubware kam dem Informa- vivre. Elles auront un jour le même succès que les smart-
tiker vor drei Jahren. Zusammen mit seinem Elektriker des phones : personne ne veut plus renoncer au confort d’un
Vertrauens testete Moser verschiedene Smart-Home-Tech- iPhone, même si un Nokia serait nettement moins cher. »
nologien im eigenen Haus. «Ich habe bald gemerkt: Das Ses clients apprécient le plus toutes les choses aux-
perfekte System gibt es nicht.» So verbaute er Komponen- quelles ils ne devraient plus penser. Christian Moser
ten von vier verschiedenen Anbietern und entwickelte donne un exemple : un bouton « Arriver/partir » permet
gleichzeitig eine Logik für die Kommunikation untereinan- d’arrêter un bâtiment automatiquement en touchant
der. Die Erfahrungen waren der Grundstein für sein Unter- simplement le smartphone. Les lumières s’éteignent, les
nehmen und die preisgekrönte App «Sarah». Damit lassen fenêtres se ferment, la puissance du chauffage est
sich über einen kleinen, zentralen Server im Sicherungskas- réduite, les consommateurs d’électricité en veille sont
ten Lampen, Rollläden, Audiosysteme, Photovoltaik und coupés du réseau.
Haushaltsgeräte per Smartphone bedienen. Vorteil des Sys- L’informaticien a eu l’idée de fonder Hubware il y a trois
tems: Es ist nicht an einen bestimmten Standard gebunden. ans. Avec son électricien de confiance, Christian Moser a
Das ist entscheidend, weil sich bis heute kein einheitlicher testé différentes technologies smart home dans sa propre
Smart-Home-Standard durchgesetzt hat. «Und ich maison. « J’ai rapidement remarqué que le système parfait
behaupte, dass das auch noch lange so bleiben wird», prog- n’existe pas. » Il a ainsi intégré des composants de quatre
nostiziert Moser. fournisseurs différents tout en développant une logique
pour leur intercommunication. Les expériences accumu-
Datensicherheit dank «Anti-Internet-of-Things- lées ont formé la base de son entreprise et de l’application
Strategie» primée « Sarah ». Celle-ci permet de contrôler les lampes,
Trotz offensichtlicher Vorteile der intelligenten Vernetzung les stores, les systèmes audio et photovoltaïques ainsi que
von Haustechnik, Haushaltsgeräten und Unterhaltungs- les appareils électroménagers par smartphone grâce à un
elektronik stellt sich unweigerlich die Frage nach dem petit serveur central placé dans le tableau de répartition.
Datenschutz: Smart Homes sammeln nämlich Gigabytes Avantage du système : il n’est pas soumis à une norme pré-
an wertvollen Daten und wissen jede Menge über die cise. Il s’agit d’un point crucial, car jusqu’à présent, aucune
Gewohnheiten ihrer Bewohner. Dass Google, Apple und norme smart home unique ne s’est imposée. « Et j’affirme
Amazon nun in den Wohnbereich vordringen, hat vor allem que cela ne changera pas de sitôt », prévoit ChristianMo-
damit zu tun, dass solche Daten komplett neue Werbemög- ser.
lichkeiten eröffnen. Doch wer will schon, dass Google
weiss, wann ich morgens meinen Kaffee trinke und abends
zu Bett gehe? Zudem können Smart-Home-Systeme gehackt
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Sécurité des données grâce à la « Anti-Internet-
of-Things-Strategy »
Malgré les avantages évidents de la mise en réseau intelli-
werden, wie Beispiele aus den USA zeigen. Hubware fährt gente de la technique du bâtiment, des appareils ména-
deshalb punkto Datenschutz eine «Anti-Inter- gers et de l’électronique de divertissement, la question de
net-of-Things-Strategie», wie Moser erklärt. «Wir bringen la protection des données reste inéluctable. Les smart
die Intelligenz ins Haus und lagern sie nicht in die Cloud homes récoltent en effet des gigabytes de précieuses don-
aus.» Deshalb funktioniert das System «Sarah» über einen nées et une multitude d’informations sur les habitudes de
hauseigenen Server. Über eine firmeninterne Cloud und leurs habitants. Ces données ouvrent des possibilités
End-zu-End-Datenverschlüsselung mit Zertifikaten will publicitaires entièrement nouvelles et c’est avant tout
Hubware gewährleisten, dass weder Aussenstehende noch pour cette raison que Google, Apple et Amazon pénètrent
das Unternehmen selbst Zugriff auf die Wohndaten der le marché de l’habitation. Mais qui souhaite réellement
Kunden haben. Datenschutz ist auch für die Forscher am que Google sache quand je bois mon café le matin ou
iHomeLab ein wichtiges Thema. Von Arx ist überzeugt, quand je me couche le soir ? De plus, comme des exemples
dass sich der Zugriff auf persönliche Daten technisch ver- le montrent aux États-Unis, les systèmes smart home
hindern lässt. Trotzdem begrüsst er Ideen, wonach der peuvent être piratés. C’est pourquoi Hubware mène une
Gesetzgeber den Datenschutz in Smart Homes zumindest stratégie « Anti-Internet-of-Things » relative à la protec-
teilweise reguliert. tion des données, comme l’explique Christian Moser.
Der Rundgang durchs iHomeLab hinterlässt ein ambiva- « Nous apportons l’intelligence dans la maison sans la
lentes Gefühl: Wir sind fasziniert von den schier unendli- stocker dans le cloud. » C’est la raison pour laquelle le sys-
chen Möglichkeiten der digitalen Vernetzung, aber auch tème « Sarah » fonctionne par le biais d’un serveur propre
etwas skeptisch, was die Gewährleistung des Datenschutzes au logement. Avec un cloud interne à l’entreprise et un
und die Akzeptanz von künstlicher Intelligenz in den eige- cryptage de données end-to-end avec certificats, Hubware
nen vier Wänden angeht. Doch selbst wenn Smart-Home- veut garantir que ni des tiers, ni l’entreprise elle-même,
Technologien zunehmend Teil unseres Alltags werden; alles n’ont accès aux informations relatives aux logements des
wird trotzdem nicht neu: Lichtschalter zum Beispiel gibt es clients. La protection des données est également un sujet
zu unserer Verwunderung auch im iHomeLab noch: «Sie important pour les chercheurs de l’iHomeLab. Dieter von
werden auch nicht aussterben», prognostiziert von Arx. Arx est convaincu qu’il est techniquement possible d’em-
«Oder haben Sie schon Mal versucht, mit einer Kiste Bier in pêcher l’accès aux informations personnelles. Malgré
der Hand eine App zu bedienen?» tout, il approuve l’idée que le législateur réglemente la pro-
tection des données au sein des smart homes, au moins en
Autor | Auteur
partie.
Samuel Schlaefli ist freischaffender Journalist und Redaktor. La visite de l’iHomeLab laisse une impression ambiva-
Samuel Schlaefli est journaliste indépendant et rédacteur.
J Werkraum Warteck, 4058 Basel
lente : nous sommes fascinés par les possibilités quasi infi-
J text@samuelschlaefli.ch nies que donne la mise en réseau numérique mais égale-
ment un peu sceptiques quant à la garantie de la protection
des données et à l’acceptation de l’intelligence artificielle
dans notre propre foyer. Mais même si les technologies
feront de plus en plus partie de notre quotidien, tout ne
sera pas nouveau : à notre grande surprise par exemple,
l’iHomeLab est encore équipé d’interrupteurs pour l’éclai-
rage : selon Dieter von Arx, « ils ne disparaîtront pas ».
« Ou bien avez-vous déjà essayé d’utiliser une application
avec une caisse de bière dans les mains ? »
18 bulletin.ch 8 / 2017Sie können auch lesen
