Images du roman photo de toute une vie - Anna et Bernhard Blume

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Images du roman photo de toute une vie - Anna et Bernhard Blume
Anna et Bernhard Blume

Images du roman photo
       de toute une vie
  Bilder aus einem Lebenslangen Fotoroman

                                                                                                              Exposition
                                                                                                              du 7 septembre au 31 octobre

                                                                                                              Vernissage
                                                                                                              samedi 7 septembre à midi
         Anna et Bernhard Blume, Mahlzeit, 1989. Extrait d’une séquence de 9
         photographies argentiques en noir et blanc. 126 x 81 cm.

                                                                               en collaboration avec
                                                                               la Galerie Françoise Paviot,
                                                                               le Goethe-Institut Lyon
                                                                               le Consulat Général de                     LE
                                                                               la République Fédérale
                                                                               d’Allemagne.
                                                                                                                                   CAP
                                                                               en Résonance avec
                                                                               la Biennale de Lyon
Images du roman photo de toute une vie - Anna et Bernhard Blume
Anna et Bernhard Blume ont étudié à l’Académie de Düsseldorf (Allemagne) dans
les années 60, à l’époque de l’enseignement de Joseph Beuys et de Hilla Becher,
et en compagnie d’artistes comme Sigmar Polke, Imi Knoebel et Blinky Palermo,
avant de poursuivre des études de philosophie à l’Université de Cologne où ils
choisirent de résider. Précurseurs d’une certaine photographie mise en scène,
à la frontière de la performance, leurs grands polyptyques ou séries induisent,
avec beaucoup d’humour, plusieurs niveaux de lecture : confrontation d’un couple
d’artistes à la vie quotidienne, réflexion artistique et esthétique sur le modernisme,
et, enfin, méditation plus complexe, philosophique et ontologique, sur l’existence
humaine dans sa relation à son environnement.

Les Blume se mettent eux-mêmes en scènes dans les intérieurs petits bourgeois
des années 50 et 60, étouffants à force de saturation mobilière et décorative. La
prise de vue paraît intempestive, déclenchée par hasard avant ou après la scène
prévue, pendant la préparation ou lors du démontage des décors. Au premier
regard, on assiste tout simplement au combat quotidien mené par un couple
contre le chaos ordinaire, ou engagé par tout artiste, en début de carrière surtout,
pour survivre tout en poursuivant son propre travail artistique. Ce combat devient
également la métaphore d’une lutte entreprise par toute une génération contre
la réification bourgeoise du monde pour s’affranchir des valeurs portées par la
société occidentale d’après-guerre. Mais ici la lutte semble inégale et toujours
perdue d’avance : dans des séries comme Mahlzeit (1989) ou Vasenextase
(1987), les objets ou la nourriture leur échappent, chutent, les meubles et les murs
basculent. Cet environnement matérialiste si patiemment gagné et élaboré - les
Blume construisent eux même leurs décors et leurs accessoires – se rebelle, acquiert
une vie en propre et prend le pouvoir.

Dans les décors instables de ce théâtre du quotidien, les raccourcis de perspective,
les lignes de fuite contradictoires, tout cet univers instable et oppressant, nous
projettent aussi tout droit dans quelque tableau cubo-futuriste ou quelque décor
cinématographique de l’époque expressionniste. L’histoire de la modernité
artistique, sa prégnance, sont aussi au cœur des questionnements du travail des
Blume. Une modernité d’ailleurs bien envahissante ! Dans d’autres séries, comme
Transcendentaler Konstrucktivismus (1992-1994) ou Abstrakte Kunst (2002-2006),
c’est au sujet transcendantal de Kant et à la modernité picturale la plus rigoriste que
se confrontent les artistes, celle de l’abstraction de Mondrian, Malevitch ou Van
Doesburg. Les accessoires qu’ils tentent de manipuler, de s’approprier – accessoires
toujours fabriqués par eux – déclinent des motifs géométriques emblématiques de
l’art concret. Usant d’un comique de situation digne du cinéma muet, les artistes
tentent de faire un sort au modernisme et à ses présomptions démiurgiques, en
ramenant, voire en rabaissant le répertoire vers sa matérialité première, vers son
statut d’objet : les lignes de forces du tableau se métamorphosent en béquille ou
en porte-manteau, en table ou en étagère chancelantes. Mais la modernité n’en
résiste pas moins de toutes ses forces : le motif devient, littéralement, une croix bien
lourde à porter, envahit ou paralyse jusqu’au corps même de l’artiste, sidère son œil
exorbité, prolifère jusqu’à presque crever le tableau (Transzendentale Orthopädie,
2002-2006). Là encore, l’objet est incontrôlable, animé d’une volonté en propre,
la créature se rebelle contre son créateur jusqu’à fusionner avec lui.

                           Transcendentaler Konstrucktivismus, 1992-1994. diptyque,
                           photographie argentique en noir et blanc, 2 x (126 x 81 cm).
Images du roman photo de toute une vie - Anna et Bernhard Blume
Dans les travaux des Blume, le motif de la croix n’est pas seulement l’emblème de
                                                 la peinture abstraite géométrique. C’est aussi celui du catholicisme qui a bercé
                                                 l’enfance de Bernhard Blume. Cette référence métaphysique, et plus précisément
                                                 ici « transcendantale », suggère également un par-delà ou un au-delà de
                                                 l’univers matérialiste. L’utilisation récurrente du flou provoqué par le mouvement
                                                 des personnages ou des objets, cette maladresse honnie des photographes
                                                 professionnels, rapproche leurs images de la pratique amateur, leur permet à
                                                 la fin des années soixante de les rattacher au champ plus mouvant et vivant
                                                 de la performance, d’intégrer une immédiateté quotidienne, et, surtout, des
                                                 apparitions furtives, dans une pratique de production d’image a priori statique.
                                                 Le traitement en noir et blanc, la grisaille qui dominera de plus en plus les séries
1- Ce texte ne prend pas en compte les           photographiques1, vont quant à eux prévenir tout réalisme pour au contraire
séries de polaroïds, absents de l’exposition,    accentuer la teneure fantomatique des images. Car le flou et le noir et blanc sont
et inspirés des écrits de Clément Rosset sur
la cruauté.                                      aussi ceux de la photographie spirite de la fin du XIXe et du début du XXe siècle,
                                                 dont la naïveté fascina nombre d’artistes à la fin des années soixante (dont
                                                 Sigmar Polke et Blinky Palermo dans l’entourage des Blume). Cet intérêt pour une
                                                 photographie de l’invisible témoigne très tôt d’une remise en question de la valeur
                                                 d’indexation de ce « médium » et de la recherche d’une analogie avec l’essence
                                                 de l’abstraction dans sa négation de la mimésis. Combinée à l’entéléchie et
2- Je renvoie à la traduction de la conférence   aux rituels d’un Joseph Beuys, ainsi qu’aux théories sur les membres fantômes
de Bernhard Blume : Photographie                 du psychiatre Max Mickorey2, les œuvres rejouent avec humour et ironie une «
transcendantale, (une) pathologie cellulaire
de l’âme, publiée par Wiens verlag, 1999         hystérie » de l’artiste3 dans son fantasme de régénération imaginaire, mais voilent
(tiré à part).                                   aussi pudiquement des questionnements moins religieux qu’ontologiques sur la
                                                 persistance des êtres et des choses, de leur présence et de leurs actes.
3- L’expression est de B. Blume.
                                                 L’exposition d’Anna et Bernhard Blume au CAP de Saint-Fons proposera un
                                                 véritable tour d’horizon de ce travail profondément inscrit dans l’histoire de l’art
                                                 allemand mais très peu vu en France, en montrant des travaux compris entre les
                                                 années 80 et les années 2000, ainsi qu’une grande série totalement inédite de
                                                 dessins réalisés par Bernhard Blume au début des années 90.

                                                                                                  Anne Giffon-Selle, Directrice CAP.

                                                                                Metphysisches Bedürfnisi, 2002-2013. Triptyque, photographie
                                                                                argentique en noir et blanc, 3 x (126 x 81 cm).
Images du roman photo de toute une vie - Anna et Bernhard Blume
Anna und Bernhard Blume studierten in den 1960er Jahren zusammen mit Künstlern
wie Bernd und Hilla Becher, Gerhard Richter, Sigmar Polke, Imi Knoebel und
Blinky Palermo an der Staatlichen Kunstakademie in Düssel¬dorf. Damals lehrten
dort u.a. Karl Otto-Götz und Joseph Beuys. Im Anschluss studierte Bernhard Blume
Philosophie in Köln, wo sich die beiden auch niederließen. Ihre gro߬formatigen
Polyptychen und Serien, Vorboten der inszenierten Fotographie, die sich an der
Grenze zur Performance befinden, legen auf durchaus humor¬volle Art mehrere
Lesarten nahe: Die Auseinandersetzung eines Künstlerpaares mit dem Alltag, ein
künstlerisch-ästhetisches Nachdenken über die Moderne und schließlich eine
komplexere, philosophische und ontologische Reflexion über die menschliche
Existenz hinsichtlich ihrer Beziehung zu ihrer Umwelt.

Anna und Bernard Blume setzen sich in kleinbürgerlichen, stickigen, an Mobiliar
und Dekoration übersättigten Wohnzimmern der 1950er und 1960er Jahre selbst in
Szene. Es scheint, als seien die Bilder einen Moment zu früh oder zu spät gemacht
worden - so, als seien sie zufällig vor oder nach dem eigentlich abzulichtenden
Moment aufgenommen worden, während die Szenerie gerade vorbereitet oder
abgebaut wurde. Auf den ersten Blick meint man, den ganz alltäglichen Kampf
eines Paares gegen das übliche Chaos mitzuerleben, oder jenen, den ein jeder
Künstler vor allem zu Beginn seiner Karriere austrägt, um sich mit seiner Kunst über
Wasser zu halten. Zugleich steht dieser Kampf metaphorisch für den einer ganzen
Generation gegen die bürgerliche Verdinglichung der Welt und für die Befreiung
von den Werten der westlichen Nachkriegsgesellschaft. Dabei handelt es sich
allerdings um einen ungleichen Kampf, der immer schon von vornherein verloren
ist: In Fotoserien wie Mahlzeit (1989) oder Vasenextase (1987) entgleiten ihnen
Gegenstände oder das Essen und fallen zu Boden, Möbel und Wände kippen um.
Diese so sorgfältig angefertigte materielle Umwelt – die Blumes stellen die Kulissen
und Accessoires eigenhändig her – rebelliert, erhält ein Eigenleben und übernimmt
die Macht.

In den instabilen Kulissen dieses Theaters des Alltags versetzen einen perspektivische
Verkürzungen, in sich widersprüchliche Fluchtlinien, dieses ganze instabile und
beklemmende Universum, geradewegs in ein kubofuturistisches Gemälde oder
in den Szenenaufbau eines expressionistischen Filmes. Die Geschichte der
künstlerischen Moderne und ihre Bedeutung sind ebenfalls zentrale Fragestellungen
des Werkes von Anna und Bernhard Blume – eine im Übrigen allgegenwärtige
Moderne! In weiteren Fotoserien wie in Transzendentaler Konstruktivismus (1992-
1994) oder Abstrakte Kunst (2002-2006) setzen sich die beiden Künstler mit
dem transzendentalen Subjekt Kants und mit der allerstrengsten malerischen
Moderne auseinander, nämlich mit der abstrakten Malerei Mondrians, Malevitchs
und Van Doesburgs. Die Accessoires, die sie zu manipulieren, sich anzueignen
versuchen – und welche sie stets selbst herstellen – wandeln die für die Konkrete
Kunst typischen geometrischen Motive ab. Mit einer Situationskomik, die der des
Stummfilmes würdig wäre, versuchen die beiden Künstler mit der Moderne und ihrer
Anmaßung gottähnlicher Schaffenskraft abzuschließen: Sie führen deren Repertoire
zu seiner ursprünglichen Materialität zurück, sie setzen es auf seinen Objektstatus
herab. Die Bewegungslinien des Bildes verwandeln sich in Krücken oder einen
Garderobenständer, in einen Tisch oder ein wackeliges Regal. Die Moderne
widersetzt sich dem jedoch mit all ihren Kräften: Das Motiv wird, ganz wörtlich,
zu einem schwer zu schulterndem Kreuz; es überwältigt und lähmt gar den Körper
des Künstlers; es verblüfft sein weit aufgerissenes Auge; es wuchert, bis es das
Bild kaputtsticht (Transzendentale Orthopädie, 2002-2006). Und wieder geraten
die Gegenstände außer Kontrolle, folgen ihrem eigenen Willen; das Geschöpf
begehrt gegen seinen Schöpfer auf, um schließlich mit ihm zu verschmelzen.
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In den Arbeiten der Blumes steht das Kreuz nicht nur für die abstrakte, geometrische
                                                  Malerei, sondern auch für den Katholizismus, der Bernhard Blumes Kindheit prägte.
                                                  Diese metaphysische, und um genauer zu sein, „transzendentale“ Anspielung weist
                                                  auf einen Ort jenseits der materialistischen Welt hin. Aufgrund der Bewegung der
                                                  abgelichteten Personen und Objekte sind die Fotographien oft unscharf. Die Blumes
                                                  bedienen sich dieser von Profis verabscheuten Ungeschicklichkeit, um ihre Bilder denen
                                                  von Amateurfotographen anzunähern. So knüpfen sie Ende der 1960er Jahre an den
                                                  lebendigeren und dynamischeren Bereich der Performance¬kunst an. Sie erzeugen den
                                                  Eindruck alltäglicher Unmittelbarkeit und, vor allem, flüchtiger Erscheinung – entgegen
                                                  der eigentlich statischen Bildproduktion. Die Reduzierung auf Schwarz - weißtöne und
1- Dieser Text berücksichtigt nicht die von       die in den Fotoserien zunehmend dominierende Eintönigkeit1 wirken ihrerseits jedem
den Schriften Clément Rossets inspirierten        Anschein von Realismus entgegen – ganz im Gegenteil betonen sie das Gespenstische
Polaroid¬serien. Sie sind in der Ausstellung
nicht zu sehen.
                                                  der Bilder. Denn das Unscharfe und die Schwarzweißtöne erinnern an die spiritistische
                                                  Fotographie an der Wende vom 19. zum 20. Jahrhundert, deren Naivität Ende der
2- Ich verweise auf den Vortrag Bernhard          1960er Jahre zahlreiche Künstler faszinierte (z.B. Sigmar Polke und Blinky Palermo
Blumes     „‘Transzendentale    Fotographie‘.     aus dem Umfeld der Blumes). Dieses Interesse für eine Fotographie des Unsichtbaren
((Eine) Cellularpathologie der Seele)“, 1999
als Sonderdruck im Wiens Verlag erschienen.
                                                  zeugt von einem sehr frühen Infragestellen der Wertigkeit dieses „Mediums“ und von
                                                  der Suche nach einer Analogie zum Kern der Abstraktion in ihrer Verneinung der
3- Der Ausdruck stammt von B. Blume.              Mimesis. In Kombination mit der Entelechie und den Ritualen eines Joseph Beuys sowie
                                                  den Theorien über den Phantomschmerz des Psychiaters Max Mikorey2 spielen die
                                                  Kunstwerke humorvoll und ironisch die „Hysterie“ des Künstlers in seiner Sehnsucht
                                                  nach imaginärer Erneuerung nach, verhüllen jedoch schamvoll Fragen, die weniger
                                                  religiös als ontologisch sind, Fragen über die Fortdauer der Wesen und der Dinge,
                                                  über ihre Gegenwart und ihre Handlungen.

                                                  Die Ausstellung von Anna und Bernhard Blume im Centre d’Arts Plastiques in Saint-
                                                  Fons bietet einen hervorragenden Überblick über ihr in der Geschichte der deutschen
                                                  Kunst fest verankertes, in Frankreich hingegen wenig bekanntes Werk. Es werden
                                                  Arbeiten aus den letzten drei Jahrzehnten gezeigt; darunter auch eine bislang noch
                                                  nicht ausgestellte umfangreiche Serie von Zeichnungen, die Bernhard Blume zu Beginn
                                                  der 1990er Jahre angefertigt hat.

                                                                                                                    Anne Giffon-Selle,
                                                                                                Traduction/Übersetzung : Sophie Friedl

                                    Transcendentaler Konstrucktivismus, 1992-1994. diptyque,
                                 photographie argentique en noir et blanc, 2 x (126 x 81 cm).
biographie         2012
                          Expositions individuelles (depuis 2000)
                          Bernhard Johannes Blume: Die Brett-Bilder, Kunsthalle Bremen (exh.cat.)
                   2011   Aufstand der Dinge, Nachruf auf Bernhard Johannes Blume, Goethe-Institut
                          Moskau
Anna Blume                Aktionsmetaphern, Buchmann Galerie, Berlin
                   2010   Polaroïds, 1975-2000, Maison européenne de la photographie, Paris
Née en 1937        2009   beaumontpublic Luxemburg, Luxemburg
Vit et travaille   2008   Reine Vernunft, Hamburger Bahnhof – Museum für Gegenwart, Berlin (exh.cat.)
à Cologne.                Buchmann Galerie, Berlin
                   2007   de-konstruktiv, Haus Konstruktiv, Zürich
Bernhard Blume            Fotosequenzen und Zeichnungen, Dany Keller Galerie, München
                   2006   de-konstruktiv, Bilder aus dem wirklichen Leben, MO Museum am Ostwall,
1937 - 2011
                          Dortmund
                   2005   Kreuzweg - Sequenz aus der Serie Transzendentaler Konstruktivismus, Museum
                          Ludwig, Köln
                          Im Wald - Eine Romatik-Reflexion III, Leonhardi-Museum Dresden
                          Museum für Photographie, Braunschweig
                   2004   Emanuel Jacob, Anna Blume, Galerie Werner Bommer, Zürich
                          Der Gedanke des Todes ist unannehmbar, Kulturzentrum der Minoriten, Graz
                          Anna Blume, Bernhard Blume - Abstrakte Kunst, Buchmann Galerie, Köln
                   2003   Das Glück ist ohne Pardon, Kunsthalle Göppingen
                          Buchmann Galerie, Köln
                          Wahrheiten müssen robust sein, Deutsche Gesellschaft für Christliche Kunst,
                          München
                   2002   Museum für Gegenwart - Hamburger Bahnhof, Berlin
                          Museum für Bildende Künste, Leipzig
                          Anna und Bernhard Blume, Galerie Bernd Lutze, Friedrichshafen
                   2001   Galerie Heinz Holtmann, Köln
                   2000   Museum of Contemporary Photography, Chicago
                          Anna und Bernhard Blume, Galerie Charim Klocker, Wien
                          Grothe Museum, Duisburg
                          Index, Stockholm

                          Expositions collectives (depuis 2000)
                   2012   c’est la vie, Das ganze Leben - Der Mensch in Malerei und Fotografie, Deutsches
                          Hygiene Museum, Dresden
                          Fotografie Total - Werke aus der Sammlung des MMK, Museum für Moderne
                          Kunst (MMK), Frankfurt/Main
                          Atelier + Küche, MARTa Herford
                          Animismus, Haus der Kulturen der Welt, Berlin
                          A Frac Ouvert 5e édition, Près De Chez Vous, FRAC Basse-Normandie, Caen
                          De La Generosidad. Obras De La Colección Helga De Alvear, CGAC, Centro
                          Galego de Arte Contemporánea, Santiago de Compostela
                          Face to Face - Eine Portraitausstellung, Galerie Ute Parduhn, Düsseldorf
                   2011   Gespenster, Magie und Zauber, Neues Museum, Staatliches Museum für Kunst
                          und Design in Nürnberg
                          Incongruous. When art makes you laugh, Musée cantonal des Beaux-Arts,
                          Lausanne
                          UNSCHARF. Nach Gerhard Richter, Kunsthalle Hamburg
                          Ha Ha Road, Oriel Mostyn Gallery, Llandudno (Wales)
                          Group Show, Galerie Heinz Holtmann, Cologne
                   2010   Auf Leben und Tod Der Mensch in Malerei und Fotografie, Wallraf-Richartz-
                          Museum, Köln
                          Der Westen leuchtet, Kunstmuseum Bonn
                          Noli me tangere!, Kolumba Kunstmuseum, Köln
                          PressArt. Die Sammlung Annette und Peter Nobel, Kunstmuseum St. Gallen
                   2009   60 Jahre - 60 Werke - Kunst aus der Bundesrepublik Deutschland, Martin
                          Gropius Bau, Berlin
                          Kunst      und     Kalter   Krieg     -   Deutsche     Positionen    1945-89,
                          Germanisches Nationalmuseum, Nürnberg
                          Mahlzeit, Essen in der Kunst, Galerie im Traklhaus Salzburg
                          Art of Two Germanys/ Cold War Cultures, Los Angeles County Museum of
                          Art; Deutsches Historisches Museum, Berlin
Vasenextase, 1987. Triptyque extrait d’une séquence de 27
photographies argentiques en noir et blanc. 126 x 83 cm.

                                             2008           Le soigneur de gravité, Le MAC´s Grand-Hornu/Musée des Arts Contemporains,
                                                            Hornu Visite, Von Gerhard Richter bis Rebecca Horn, Werke aus der Sammlung
                                                            zeitgenössischer Kunst der Bundesrepublik Deutschland, KAH - Kunst- und
                                                            Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland
                                                            Pas de deux - Wie sich die Bilder gleichen, Städtische Galerie Villa Zanders,
                                                            Bergisch Gladbach
                                                            Liebe. Love – Paare, Gustav-Lübcke-Museum, Hamm
                                             2007           Weltempfänger, 10 Jahre Galerie der Gegenwart, Kunsthalle Hamburg,
                                                            Hamburger Kunsthalle
                                                            Borderlines, Bergen Kunstmuseum, Bergen/ Norway
                                                            What does the jellyfish want?, Museum König Ludwig, Köln
                                                            Cross-Border – Fotografie und Videokunst aus dem MUMOK Wien,
                                                            Kunstmuseum Stuttgart
                                                            Museum im Kulturspeicher, Würzburg
                                                            Wege zur Selbstverständlichkeit 4, Fotomuseum Winterthur
                                             2009           Sequences, real time festival reykjavík 2006, CIA.IS - Center for Icelandic Art,
                                                            Reykjavík
                                                            Artists for Tichy- Tichy for Artists, MMK Passau - Museum Moderner Kunst
                                                            Stiftung Wörlen, Passau
                                                            EMAF 2006 European Media Art Festival Osnabrück
                                                            FotoKunst, ifa - Institut für Auslandsbeziehungen/ Manzana de la Rivera,
                                                            Asunción, Paraguay, in Kooperation mit dem Goethe-Institut
                                                            Die Liebe zum Licht, Städtische Galerie Delmenhorst
                                             2005           Multiple Raume(2) - Park - Zucht und Wildwuchs in der Kunst, Staatliche
                                                            Kunsthalle Baden-Baden
                                                            Modern Times, Mönchehaus-Museum für Moderne Kunst, Goslar
                                                            Polaroid als Geste, Museum für Photographie, Braunschweig
                                                            Auf beiden Seiten des Rheins - Ambiance, K 21, Kunstsammlung Nordrhein-
                                                            Westfalen, Düsseldorf
                                                            When Humour Becomes Painful, Migros-Museum, Museum für Gegenwartskunst,
2004   10. Art Forum Berlin - Internationale Messe für Gegenwartskunst, Berlin
       blow up - Zeitgenössische Künstler-Fotografie, Ulmer Museum, Ulm
       Porträts - Picasso, Bacon, Warhol..., Museum moderner Kunst Stiftung Ludwig
       Wien, Palais Lichtenstein, Wien
       Aufruhr der Gefühle, Kunsthalle Göppingen
       Kunstaufmischmaschine, Maximilian Krips Galerie, Köln
       Von Bonifatius bis Beuys oder: Vom Umgang mit heiligen Eichen - Künstler des
       19. und 20. Jahrhunderts zur Baum- und Eichensymbolik, Kunsthalle
       Erfurt im Haus zum Roten Ochsen, Erfurt
2003   Art Cologne, Buchmann Galerie, Köln
       Kunst auf Rezept, Kunsthalle Erfurt
       Auktionsausstellung, Haus am Lützowplatz, Berlin
       Öffentlich privat / Publicly Private - Das Bild des Privaten in der deutschen
       Nachkriegsfotografie, GfZK Galerie für Zeitgenössische Kunst Leipzig, Leipzig
       Von Körpern und anderen Dingen - Deutsche Fotografie im 20. Jahrhundert,
       Deutsches Historisches Museum, Berlin; Moscow House of Photography,
       Moskau; Museum Bochum
       solo mortale, Kasseler Kunstverein, Kassel
2002   Spot, Galerie Ute Parduhn, Düsseldorf
       Fluxus, Kunstverein Weiden, Weiden
       my choice, Galerie J. Friedrich, Dortmund
       Klopfzeichen – Kunst und Kultur der 80er Jahre in Deutschland, Museum der
       bildenden Künste, Leipzig; Zeitgeschichtliches Forum Leipzig; Ruhrlandmuseum,
       Essen; Museum Folkwang, Essen
       Photographien, Galerie Springer & Winkler, Berlin
       Das zweite Gesicht - Metamorphosen des fotografischen Porträts, Deutsches
2001   Museum, München
       Moments which I intend to remember, Staatsgalerij Heerlen
2000   The very last, Galerie Gabriele Rivet, Köln
       Foto und Papier, Museum Küppersmühle und Sammlung Grothe, Duisburg
       Kabinett der Zeichnung, Kunstverein für die Rheinlande und Westfalen,
       Düsseldorf, Kunstverein Lingen; Städtische Kunstsammlung Chemnitz, Chemnitz
       Das fünfte Element – Geld oder Kunst, Kunsthalle Düsseldorf

       LE CAP
       Espace Léon Blum rue de la Rochette
       BP 100 69195 Saint-Fons cedex
       tél. 04 72 09 20 27 fax. 04 26 22 49 07
       centre.arts.plastiques@saint-fons.fr
       www.saint-fons.fr / www.adele-lyon.com
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