Dance goes Politics Wir machen uns stark für die Zukunft! Renforçons-nous pour l'avenir ! 8.11. 2017, 09:30 - 18:00 PROGR Bern organisiert von / ...
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Dance goes Politics Wir machen uns stark für die Zukunft! Renforçons-nous pour l’avenir ! 8.11. 2017, 09:30 – 18:00 PROGR Bern organisiert von / organisé par
Tagungsprogramm / Programme de la journée ab 09:00 Check-In und Kaffee / Accueil et café de bienvenue 10:00 Begrüssung der Organisatoren / Mot de bienvenue des organisateurs Boris Brüderlin, Reso – Tanznetzwerk Schweiz / Reso – Réseau Danse Suisse Liliana Heldner, Danse Suisse / Danse Suisse Impulsreferate / Exposés 1. (Durch-)Atmen statt ausser Atem sein / Respirer au lieu d’être à bout de souffle Philippe Bischof, Direktor der Schweizer Kulturstiftung Pro Helvetia / Directeur de la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia 2. Tanzschaffende als Führungskräfte des Wandels / Les professionnels de la danse, leaders du changement Sue Hoyle, Beraterin, Forscherin und Publizistin, London / Conseillère, chercheuse et essayiste, Londres 3. Tanz als Spiegel gesellschaftlicher Transformationen / La danse comme miroir des transformations sociétales Annie Bozzini, Direktorin Charleroi Danse, Brüssel / Directrice Charleroi Danse, Bruxelles 12:10 Informationen zu den Schweizer Tanzpreisen ab 2021 / Informations par rapport aux Prix suisses de danse dès 2021 Sandrine Kuster, Präsidentin Reso – Tanznetzwerk Schweiz / Présidente de Reso – Réseau Danse Suisse Marc Meyer, Präsident Danse Suisse / Président Danse Suisse 12:15 Mittagspause / Déjeuner 13:15 Information, Workshop-Pitch und Einteilung / Information, Workshop-Pitch et répartition des groupes 13.45 Arbeitsgruppen 1 / Groupes de travail 1 14:55 Kaffee-Pause / Pause café 15:25 Neue Einteilung der Arbeitsgruppen / Nouvelle répartition des groupes 15:30 Arbeitsgruppen 2 / Groupes de travail 2 16:40 Pause / Pause 17:00 Resultate im Plenum / Résultats en plénum ab 17:30 Apéro / Apéritif Kontakt / Contact : Reso – Tanznetzwerk Schweiz Reso – Réseau Danse Suisse Fotografien / Photographies : Kasernenstrasse 23 Philippe Bischof: © Anita Affentranger 8004 Zürich Sue Hoyle: © Hugh Hull info@reso.ch Annie Bozzini: © Johanna de Tessières reso.ch 2
Dance goes Politics – wir machen uns stark für die Zukunft! In der aktuellen politischen und gesellschaftlichen Situation kommt die Kulturförderung zunehmend unter Druck. Statt der notwendigen Weiterentwicklung drohen insbesondere dem Tanz empfindliche Rückschritte. Reso – Tanznetzwerk Schweiz, der Berufsverband Danse Suisse und die Schweizer Kulturstiftung Pro Helvetia laden deshalb die Schweizer Tanzszene bereits dieses Jahr wieder zu einem Forum Tanz ein. Gesucht werden Argumente und Methoden, die uns alle – Künstlerinnen, Vermittler, Veranstalterinnen und Kulturförderer – dazu befähigen, unsere Anliegen angemessen zu vertreten und den Tanz gemeinsam vorwärts zu bringen. Vor rund 15 Jahren startete die Schweizer Tanzszene in einen beispielhaften Prozess um Anerkennung der Sparte und eine grundsätzliche Verbesserung der Rahmenbedingungen. In den folgenden Jahren wurde Einiges erreicht: die Ausbildungssituation konnte entscheidend verbessert werden; einige Städte, Kantone und der Bund haben ihre Fördermittel erhöht; zahlreiche neue Veranstalter programmieren heute Tanz; spezifische Förderprogramme haben der Szene vielseitige Impulse verliehen. Und nicht zuletzt ehren alle zwei Jahre die Schweizer Tanzpreise herausragende Projekte und Persönlichkeiten. Die Schweizer Tanzszene konnte anlässlich des Forums 2015 unter dem Strich eine positive Bilanz ziehen und hat optimistisch neue Ziele und Visionen formuliert. Denn es bleibt viel zu tun, um den Tanz mit den Instrumenten, Mitteln und Arbeitsbedingungen auszustatten, damit er seine Dynamik und sein gesellschaftliches Potenzial weiter entfalten kann. Heute sieht die Situation jedoch anders aus: In der aktuell angespannten finanzpolitischen Lage drohen empfindliche Rückschritte für die Kultur. Als eigenständige Sparte könnte der Tanz gar komplett von der Förderlandkarte verschwinden, wodurch er erneut marginalisiert würde. Vor diesem Hintergrund ist es zunehmend wichtig, den Dialog mit den Entscheidungsträgerinnen der Kulturpolitik zu führen. Wie kann die Tanzszene dazu beitragen, dass die Kulturförderung weiterhin als wichtige Staatsaufgabe betrachtet und mit den notwendigen Mitteln ausgestattet wird? Wie argumentieren wir, dass der Tanz – im Gegensatz zur angesagten Kreativwirtschaft – nicht einfach einer Anschubfinanzierung, sondern einer kontinuierlichen Förderung bedarf? Wie machen wir sichtbar, dass der Tanz eine zukunftsweisende Kunstform ist, die unserer Gesellschaft wichtige Impulse verleiht? Beim Forum Tanz 2018 geht es weniger darum, was wir wollen. Vielmehr soll diskutiert werden, wie wir unsere Ziele erreichen. Gesucht werden Argumente und Methoden, die uns dazu befähigen, die Kunst und unser Schaffen gegenüber Politik und Gesellschaft ins richtige Licht zu rücken und unsere Forderungen angemessen zu formulieren. Am Vormittag des Forums erwarten uns Impulsreferate von Philippe Bischof, Direktor der Schweizer Kulturstiftung Pro Helvetia, Annie Bozzini, Direktorin von Charleroi Danse (Brüssel), und Sue Hoyle, Tanzlobbyistin und ehemalige Geschäftsführerin von The Place (London). Sie werden auf der Basis ihrer Erfahrungen und Erkenntnisse im Hinblick auf die aktuelle politische und gesellschaftliche Situation Stellung beziehen. In zehn Arbeitsgruppen werden am Nachmittag relevante kulturpolitische Forderungen aufgegriffen und Strategien zu deren Realisierung entwickelt. Reso – Tanznetzwerk Schweiz, der Berufsverband Danse Suisse und die Schweizer Kulturstiftung Pro Helvetia laden Sie ein, Ihr Wissen und Ihre Erfahrung einzubringen. «Dance goes Politics» versteht sich als Aufruf an alle Künstlerinnen, Vermittler, Veranstalterinnen und Kulturförderer, mitzumachen bei dem Bestreben, den Tanz neu zu stärken. 3
Dance goes Politics – renforçons-nous pour l’avenir ! La situation politique et sociale actuelle exerce une pression croissante sur l’encouragement de la culture. Alors qu’il serait nécessaire de développer encore cet encouragement, la menace d’un retour en arrière plane, notamment sur la danse. C’est pourquoi Reso – Réseau Danse Suisse, l’association professionnelle Danse Suisse et la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia invitent la scène suisse de la danse à un nouveau Forum Danse. L’objectif de cette année est de trouver les arguments et les méthodes qui nous permettent, à nous artistes, médiateurs, programmateurs et subventionneurs de défendre nos intérêts de façon adéquate et ainsi de faire progresser ensemble la danse. Il y a une quinzaine d’années, la scène de la danse suisse a entamé un processus exemplaire visant la reconnaissance de cette discipline artistique et une amélioration notoire des conditions générales de sa pratique. Les années qui suivirent le Projet Danse furent marquées par de nombreux succès : la situation de la formation a connu une nette amélioration ; certains cantons, des villes et la Confédération ont augmenté les moyens consacrés à la danse ; de nombreux programmateurs intègrent désormais la danse dans leur saison ; des programmes spécifiques d’encouragement ont donné des impulsions variées ; sans oublier les Prix suisses de danse qui récompensent, tous les deux ans, des projets ou artistes d’exception. Lors du Forum 2015, les professionnels de la danse ont tiré un bilan positif. Avec optimisme, ils ont énoncé des visions et des nouveaux objectifs. Car il reste beaucoup à faire pour doter la scène de la danse des outils, moyens et conditions de travail lui permettant de soutenir son dynamisme et son développement. Mais aujourd’hui, en 2018, la situation n’est plus la même : dans un contexte politico- économique tendu, la culture est en droit de craindre un retour en arrière. Si la danse a lutté pendant des années pour être considérée comme une discipline à part entière, voilà qu’elle pourrait de nouveau disparaître de la carte de l’encouragement culturel, marginalisée ou fusionnée avec d’autres disciplines. Dès lors, le dialogue avec les décideurs de la politique culturelle redevient essentiel. Comment la scène de la danse peut-elle contribuer à ce que l’encouragement de la culture soit encore considéré à l’avenir comme un important devoir de l’Etat et soit doté des moyens financiers nécessaires ? Quels arguments avancer pour faire comprendre que la danse - contrairement à l’économie culturelle, très tendance actuellement - n’a pas seulement besoin d’un coup de pouce financier de lancement, mais d’un soutien continu ? Comment montrer que la danse est un art, qui donne des impulsions essentielles à notre société ? Le Forum Danse 2018 se concentrera moins sur ce que nous voulons et davantage sur comment nous atteindrons nos objectifs. Nous chercherons des méthodes et des arguments qui nous permettront de donner de la visibilité à l’art et à notre travail auprès du monde politique et de la société, et de formuler nos exigences de façon percutante. Au cours de la matinée, le Forum propose trois exposés : Philippe Bischof, directeur de la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia, Annie Bozzini, directrice de Charleroi Danse (Bruxelles) et Sue Hoyle, lobbyiste en danse et ancienne directrice de The Place (London). Les intervenant/es prendront position par rapport à la situation politique et sociale actuelle à la lumière de leurs connaissances et expériences. L’après-midi, dix groupes de travail se consacreront aux exigences touchant à la politique culturelle et développeront des stratégies menant à leur réalisation. Reso – Réseau Danse Suisse, l’association professionnelle Danse Suisse et la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia vous invitent à partager vos connaissances et votre expérience. « Dance goes Politics » se voit comme un appel à tous les artistes, médiateurs, programmateurs et subventionneurs à participer à un effort, dont le but est le renforcement de la danse. 4
Vormittag: 1. Philippe Bischof Drei Impulsreferate / Respirer au lieu d’être Matinée : à bout de souffle trois exposés Cette année, le Forum Danse désire donner aux acteurs de la scène de la danse les moyens de défendre activement leurs intérêts dans un contexte social et politique et veut les encourager à entreprendre cette démarche. Or pour se faire entendre, il faut savoir à qui l’on s’adresse. Il vaut donc la peine de considérer le paysage du soutien culturel dans son ensemble ainsi que le contexte politique dans lequel sont prises les décisions. Il vaut également la peine de jeter un coup d’œil sur le 1. Philippe Bischof chemin parcouru et de se demander comment nous sommes arrivés à la situation que nous connaissons (Durch-)Atmen statt aujourd’hui. ausser Atem sein L’exposé se propose de donner un aperçu de l’évolution de l’encouragement public de la culture en Das diesjährige Forum Tanz will die Akteure der Suisse. Dans quel cadre politique et social la Suisse Tanzszene ermutigen und ermächtigen, im a-t-elle encouragé la création culturelle au cours des gesellschaftlichen und politischen Kontext aktiv für dernières décennies ? Qu’a-t-on encouragé, dans quel ihre Anliegen einzustehen. Wer gehört werden will, but et sous quelle forme ? Quelles transformations ont muss jedoch seine Zielgruppen kennen. Dafür lohnt marqué la création artistique et la scène culturelle et sich ein Überblick über die gesamte Förderlandschaft comment l’encouragement de la culture y a-t-il réagi ? und den politischen Kontext, in dem kulturpolitische Quelles furent les étapes clés dans le domaine de Entscheidungen getroffen werden. Und es lohnt sich l’encouragement culturel et quels furent les principaux ein Blick zurück: Wie sind wir dahin gekommen, wo wir arguments qui y ont mené ? heute stehen? Notre époque se caractérise par la permanence du Das Referat versucht einen Überblick zu geben über changement et par la rapidité de l’évolution, non Entwicklungen der öffentlichen Kulturförderung in der seulement dans le domaine artistique, mais aussi au Schweiz. Unter welchen politischen und niveau politique et sociétal. Où se trouve gesellschaftlichen Vorzeichen hat die Schweiz in den l’encouragement de la danse aujourd’hui ? Pouvons- letzten Jahrzehnten das Kulturschaffen gefördert? Was nous tirer des leçons des évènements des dernières wurde gefördert, mit welchen Zielen und in welcher années ? Quelles pistes s’agit-il désormais d’explorer ? Form? Wie haben sich das Kunstschaffen und die Kulturszene verändert und wie hat die Förderung darauf reagiert? Welche wichtigen Meilensteine gab es in der Kulturförderung? Und was waren entsprechend jeweils die wichtigen Argumente? Wir erleben heute eine Zeit des ständigen Wandels und der schnellen Entwicklungen, nicht nur in der Kunst, sondern auch im politischen und gesellschaftlichen Umfeld. Wo stehen wir in der Tanzförderung heute? Gibt es Lektionen, die wir aus den letzten Jahren lernen können? Welche neuen Pisten gilt es zu erproben? 5
2. Sue Hoyle Tanzschaffende als Führungskräfte des Wandels Sue Hoyle ermöglicht mit ihrem Vortrag einen Einblick in das, was der Begriff «Leadership» im Kontext des Tanzes heutzutage bedeutet. Unter anderem zeigt sie auf, dass viele der Qualitäten und Fähigkeiten, die nicht nur für Leitungs- und Führungsfunktionen im Tanz benötigt werden, sondern auch für solche in ganz Biografie anderen Bereichen, selbstverständlicher Bestandteil Philippe Bischof ist seit dem 1. November 2017 Direktor der Tanzpraxis sind und dort regelmässig trainiert der Schweizer Kulturstiftung Pro Helvetia. Nach werden. Dazu gehören unter anderem Eigenschaften Studien in Basel begann er seine Laufbahn als wie Belastbarkeit, körperliche und geistige Regieassistent am Theater Basel. Anschliessend Beweglichkeit, Disziplin kombiniert mit Flexibilität arbeitete er als Regisseur und Dramaturg im In- und sowie eine gewisse Risikobereitschaft. Ausland sowohl an Stadttheatern wie auch in der In einer unsicheren Welt sind die Künste wichtiger freien Szene. Parallel dazu war er als Jurymitglied in denn je. Sue Hoyle erläutert, wie der Tanz Menschen den Bereichen Tanz und Theater für die Senatskanzlei inspirieren und begeistern kann und wie Berlin tätig. Zudem absolvierte er einen Master of Führungskräfte des Tanzes für Veränderung sorgen Advanced Studies in Kulturmanagement an der können, indem sie zu Wortführerinnen und -führer des Universität Basel. Von 2008 bis 2011 baute er als Wandels werden. Geschäftsführer und künstlerischer Leiter erfolgreich das Kulturzentrum Südpol in Luzern auf. Von 2011 bis 2017 war Philippe Bischof Leiter der Abteilung Kultur des Kantons Basel-Stadt und von 2016-17 Präsident 2. Sue Hoyle der Konferenz der kantonalen Kulturbeauftragten (KBK). Regelmässig ist er als Dozent für Kulturpolitik Les professionnels und Kulturförderung tätig. de la danse, leaders Biographie du changement Philippe Bischof est le directeur de la Fondation Sue Hoyle propose de se pencher sur ce que signifie suisse pour la culture Pro Helvetia depuis le 1er aujourd’hui le terme de « leadership » dans le contexte novembre 2017. Après des études à Bâle, il débute sa de la danse. Elle démontre notamment que de carrière comme assistant de mise en scène au Théâtre nombreuses qualités et compétences, qui ne sont pas de Bâle. Il travaille par la suite comme metteur en l’apanage des responsables et dirigeants dans le scène et dramaturge en Suisse et à l’étranger, aussi domaine de la danse mais qui sont requises dans de bien dans des théâtres municipaux que pour la scène nombreux secteurs, font partie intégrante de la indépendante. En parallèle, il siège au jury pour la pratique de la danse et y sont régulièrement danse et l’art dramatique à la Chancellerie du sénat à entraînées : entre autres la résistance, la souplesse Berlin. Il obtient par ailleurs un Master of advanced (tant intellectuelle que physique) ou encore la studies en management culturel à l’Université de Bâle. discipline, le tout combiné à de la flexibilité et à un De 2008 à 2011, il dirige et développe avec succès le certain goût du risque. centre culturel Südpol à Lucerne. De 2011 à 2017, Philippe Bischof est à la tête du Département des Dans un monde incertain, les artistes sont plus affaires culturelles du canton de Bâle-Ville et il importants que jamais. Sue Hoyle explique comment préside, de 2016 à 2017, la Conférence des délégués la danse peut être source d’inspiration, cantonaux aux affaires culturelles (CDAC). Il est en d’enthousiasme, et comment les leaders du monde de outre actif régulièrement en tant que maître de la danse peuvent initier le changement en se faisant conférence en politique et promotion culturelles. les porte-paroles de ce dernier. 6
3. Annie Bozzini Tanz als Spiegel gesellschaftlicher Transformationen Die Frage nach dem Verhältnis des Publikums zum zeitgenössischen Tanz wird seit Beginn seiner Geschichte gestellt. Für uns als Verantwortliche – Künstler und Veranstalterinnen – wurde es im Laufe der Zeit notwendig, passende Werkzeuge zur Vermittlung des Tanzes zu entwickeln, die es dem Biografie Publikum ermöglichen, sich mit einer Kunst vertraut zu Sue Hoyle ist Beraterin, Forscherin und Publizistin mit machen, die ihm erst einmal fremd erschien. Während Arbeitsschwerpunkt im Kulturbereich, insbesondere zu es vielfältige Ansätze gibt, Kunst und Politik im Leadership in den Künsten und interdisziplinärem weitesten Sinne miteinander in ein Verhältnis zu Arbeiten. Sie leitete zuletzt das Clore Leadership setzen, so erscheint uns die Verortung von Tänzen in Programme, welches sich der Förderung von künftigen ihren verschiedenen kulturellen und geopolitischen Leitungspersönlichkeiten im Kulturbereich sowohl in Kontexten als eine der Möglichkeiten, die Verbindung Grossbritannien als auch international widmet. zwischen Tanz und Publikum herzustellen. Ausserdem fungierte sie als Beraterin für das Das Ballett wurde zum Beispiel schon früh für die Advanced Cultural Leadership Programme an der Zwecke der Diplomatie instrumentalisiert und Universität in Hong Kong. Davor war sie durchquerte im Dienste der regierenden Macht Geschäftsführerin von The Place in London. Zuvor während Jahrhunderten verschiedene Kontinente. Die wirkte sie bereits als Leiterin Künste für den British Zirkulation der Tänze hängt unmittelbar mit den Council in Frankreich sowie als Leiterin der grossen Migrationsbewegungen der Menschen auf der Tanzabteilung und stellvertretenden Geschäftsführerin ganzen Welt zusammen. Die Tänze werden zu Zeugen für den Arts Council England. Früher in ihrer Karriere der geopolitischen Kontexte, denen sie entstammen managte sie eine tourende Tanzcompagnie und leitete oder ausgesetzt sind. Der Tanz ist definitiv mit der das Vermittlungsprogramm des English National Ballet. Geschichte von Menschen und Völkern verbunden. Er bleibt ein unauslöschliches Zeichen im Exil. Biographie Sue Hoyle est active en tant que conseillère, Dies würde ausreichen, um gegen so manches chercheuse, et essayiste spécialisée dans le domaine Klischee anzukämpfen, das den Tanz als eine Kunst culturel et tout particulièrement dans le leadership ausserhalb der Gesellschaft verortet, während er doch dans les arts et le travail interdisciplinaire. Elle a fast immer Spiegel von gesellschaftlichen débuté sa carrière comme manager d’une compagnie Transformationen ist. Wie wir sehen werden, bleibt das de danse effectuant d’importantes tournées et a dirigé Nachdenken über die Vermittlung des Tanzes ein le programme de médiation de l’English National ständiges Unterfangen, seine Geschichte am Leben zu Ballet. D’autres étapes importantes furent notamment halten, damit das Publikum sie sich immer wieder von son poste de responsable du département Danse et Neuem aneignen kann. de directrice adjointe de l’Arts Council en Angleterre ainsi que de directrice des Arts pour le British Council en France. Elle a ensuite pris la direction de The Place, à Londres, elle a été conseillère auprès de l’Advanced 3. Annie Bozzini Cultural Leadership Programme à l’Université de Hong La danse comme miroir Kong et a finalement dirigé le Clore Leadership Programme, consacré aux futurs cadres du monde de des transformations la culture en Grande-Bretagne et à travers le monde. sociétales La question de la relation avec le public pour la danse contemporaine se pose depuis les débuts de son histoire. Pour les responsables – artistes et directeurs/-trices – que nous sommes, il a fallu au fil du temps inventer des outils adaptés à la médiation qui permettent au public de se familiariser avec un art qui lui semble encore très étranger. S’il existe une 7
grande diversité d’approches des relations entre l’art l’ouverture et aux premières années de la scène et le politique au sens large du terme, replacer les Nationale La Filature à Mulhouse. Elle a créé puis danses dans la variété de leurs contextes culturels et dirigé le Centre de Développement Chorégraphique de géopolitiques nous est apparu comme l’une des Toulouse Midi-Pyrénées durant 20 ans. Actuellement, manières pour recréer le lien entre la danse et son elle est directrice générale et artistique de Charleroi public. Danse, seul centre chorégraphique de Belgique implanté sur deux sites à Bruxelles et Charleroi. A Le ballet, véritable outil diplomatique, a traversé les l’origine de plusieurs mallettes pédagogiques en siècles et les continents en se mettant au service du direction du grand public, elle a également produit et pouvoir dominant. La circulation des danses évoque réalisé une fresque INA sur la circulation des danses plus largement les grandes migrations des hommes à dans le monde. travers le monde et les situe dans leurs contextes géopolitiques. La danse est définitivement liée à l’histoire des hommes et des peuples, à travers le temps, elle demeure comme un marqueur indélébile dans l’exil. Ceci suffirait à combattre quelques clichés qui tendent à faire de la danse un art à l’écart des transformations sociétales alors qu’elle en est souvent le miroir. Ainsi on le voit, penser la médiation reste pour nous une entreprise permanente d’activation d’une histoire ample pour une réappropriation par et pour le public. Biografie Annie Bozzini hat an der SciencesPo in Paris studiert, war Journalistin, Leiterin der Monatsschrift «pour la danse», und Weggefährtin des Choreographen Daniel Larrieu, bevor sie die Gründung und die Anfangsjahre der Nationalbühne La Filature in Mulhouse (F) mitgestaltet hat. Sie gründete und leitete 20 Jahre lang das Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse Midi-Pyrénées. Derzeit ist sie Direktorin und künstlerische Leiterin von Charleroi Danses, dem einzigen Choreografie-Zentrum Belgiens, das sich an zwei Standorten befindet, nämlich in Brüssel und Charleroi. Für das Institut National de l’Audiovisuel (INA) hat sie einen Beitrag über die Verbreitung von Tänzen in der ganzen Welt produziert. Biographie Diplômée de Sciences Po, ancienne journaliste, directrice de la revue mensuelle « pour la danse », Annie Bozzini a accompagné un temps le parcours du chorégraphe Daniel Larrieu avant de participer à 8
Nachmittag: filtrée entre autres par la nécessité de « faire trace ». Il devrait en être de même pour les politiques de soutien 10 Arbeitsgruppen / à la danse. Car si la danse a connu un fort développe- ment ces 15 dernières années, le souvenir et les Après-midi : connaissances de cet effort collectif disparaissent 10 groupes de travail progressivement avec l’arrivée des nouvelles généra- tions d’artistes, d’acteurs culturels et de décideurs politiques. Il y a donc un travail essentiel à réaliser. Quel est-il ? Il s’agit d’un travail présent d’éducation et de transmission des savoirs, des cultures et des politiques de soutien à la danse. Ce travail doit se mettre activement en place, car il permettra de contrer efficacement l’oubli, de rendre la mémoire féconde et de propulser la danse vers de nouvelles découvertes et perspectives. Dans cet atelier, nous cernerons les formats susceptibles d’atteindre cet objectif. 1. Die Erinnerung Porteuse de thème : nutzen, um den Tanz Anne Davier (directrice de l‘adc, Genève) voranzutreiben Modératrice : Cécile Python (assistante de projets chez Reso) Immer mehr Choreografinnen und Choreografen dokumentieren und archivieren ihre Arbeit. Unter Langue : français anderem aus der Notwendigkeit heraus, eine Spur zu hinterlassen und künftige Generationen nachhaltig zu beeinflussen. Das Gleiche sollte für die Förderpolitik des Tanzes gelten. Der Tanz konnte sich in den letzten 15 Jahren dank dem ausserordentlichen Engagement der Tanzschaffenden, aber auch dank der Bereitschaft der Kulturförderer stark entwickeln. Mit der Ankunft 2. Neue Perspektiven neuer Generationen von Künstlern und politischen Entscheidungsträgerinnen verschwindet jedoch für die Freie Tanzszene allmählich die Erinnerung und das Wissen über die Die meisten Akteure des zeitgenössischen Tanzes gemeinsam vollbrachte Leistung. Es gilt also grundle- arbeiten in der freien Szene, die bis heute fast aus- gende Aufklärungs- und Erinnerungsarbeit im Bezug schliesslich aus Mitteln der Projektförderung finan- auf die jüngere Tanzgeschichte und insbesondere auf ziert wird. Das einzige Fördermodell, das ein kontinu- die Entwicklung der Förderpolitik zu leisten. Diese ierlicheres Arbeiten ermöglicht, sind Arbeit muss aktiv umgesetzt werden, um dem Verges- Mehrjahresverträge. Doch diese stossen mittlerweile sen nachhaltig entgegenzuwirken. Wir wollen die an ihre Grenzen: Es gibt keinen Platz für Nachwuchs- Erinnerungen fruchtbar machen, um dem Tanz neuen compagnien und keine Möglichkeit zur Weiterentwick- Perspektiven zu eröffnen. In diesem Workshop werden lung von etablierten Compagnien. Die Durchlässigkeit wir Ideen skizzieren, wie wir dieses Ziel erreichen zur institutionellen Szene wiederum ist nicht gegeben. können. In dieser Situation braucht es neue Modelle und Ideen für die freie Szene, welche über den beschränkten Themengeberin: Fördertopf und über die punktuelle Projektförderung Anne Davier (Leiterin adc, Genf) hinausgehen und die gesamte Karriere im Auge behal- ten. Welche Modelle könnten das sein? Und mit Moderatorin: welchen Argumenten lassen sich die Förderer überzeu- Cécile Python (Projektassistentin Reso) gen, nun diesen Schritt zu wagen? Sprache: Französisch Themengeberin: Catja Loepfe (Leiterin Tanzhaus Zürich und Zürich tanzt) Moderatorin: 1. Faire trace et Felizitas Ammann (Leiterin Tanz bei Pro Helvetia) propulser la danse Sprache: Deutsch Les chorégraphes constituent toujours plus d’archives sur leur passé professionnel. Ils laissent une mémoire, 9
2. Nouvelles perspectives Moderatorin: Mona De Weerdt (Tanzwissenschaftlerin) pour la scène de la danse Sprache: Deutsch La plupart des acteurs de la danse contemporaine évoluent dans le milieu de la scène indépendante, financée jusqu’ici presque exclusivement par le biais de 3. Renforcer les soutiens aux projets. Le seul modèle d’encouragement permettant un travail inscrit dans la continuité est le processus artistiques système de contrats pluriannuels. Aujourd’hui, celui-ci L’encouragement culturel tend à soutenir, en première touche cependant à ses limites : il n’y a pas de place ligne, des productions. Les artistes demandent cepen- pour de nouvelles compagnies et aucune possibilité de dant davantage de soutien pour leurs recherches et le développement pour les compagnies établies. Quant au processus de travail (p. ex. sous forme de résidence). passage à la scène institutionnelle, il n’est pas donné Ces résidences offrent l’espace et le temps nécessai- non plus. Cette situation exige de trouver, pour la scène res au développement de méthodes de travail, à la indépendante, des idées et des modèles novateurs, qui recherche, à la réalisation de concepts, à la création vont au-delà du tronc de soutien limité et de l’en- de matériel, à l’expérimentation, aux essais qui peu- couragement ponctuel de projets, tout en ne perdant vent être concluants ou que l’on finit par rejeter. Une pas de vue l’ensemble de la carrière. Quels peuvent être évaluation ou visualisation immédiate et publique peut ses modèles ? Et quels arguments peuvent convaincre se réaliser, au mieux, sous forme de présentations ou les organismes de soutien de faire le pas maintenant ? de partages publics. La plupart du temps, ce n’est pourtant qu’un petit cercle de la scène qui profite de Porteuse de thème : ces formats, qui permettent de faire découvrir le Catja Loepfe (directrice Tanzhaus Zürich et Zürich tanzt) processus artistique. Quelles possibilités s’offrent aux Modératrice : artistes et aux programmateurs de les rendre acces- Felizitas Ammann (responsable Danse chez Pro Helvetia) sibles à un public plus large ? Comment peut-on convaincre les organismes d’encouragement publics Langue : allemand de la culture (et au final les contribuables) de la valeur de ces processus artistiques ? Porteuse de thème : Lea Moro (chorégraphe) Modératrice : 3. Stärkung der Mona De Weerdt (chercheuse en danse) künstlerischen Prozesse Langue : allemand In der Kulturförderung besteht die Tendenz in erster Linie Produktionen zu fördern. Seitens der Künstlerinnen und Künstler wird jedoch vermehrt nach Unterstützung von Recherchen und prozesshaftem Arbeiten verlangt (z.B. in Form von Residenzen). Solche Residenzen bieten Raum und Zeit um Arbeitsmethoden zu entwickeln, zu recher- 4. Fusionierungstendenz chieren, Konzepte zu erstellen, szenisches Material zu generieren, zu experimentieren, Dinge auszuprobieren, der Sparten Tanz und etwas zu ent- und wieder zu verwerfen. Eine unmittelbare öffentliche Auswertung und Sichtbarmachung erfolgt Theater allenfalls in Form von öffentlichen Showings oder Die Schaffung von Tanzkommissionen in einigen Sharings. Diese Formate, die Einblicke in den künstleri- Städten und Kantonen sowie einer Abteilung Tanz bei schen Prozess geben, werden jedoch meist nur von der Pro Helvetia wurden vor Jahren als bewusste Mass- einem kleinen Kreis der Szene wahrgenommen. Welche nahme zur Förderung der Sparte Tanz und ihren Möglichkeiten haben Veranstalterinnen und Künstler sie spezifischen Produktionsbedingungen verstanden. In einem breiteren Publikum zugänglich zu machen? Wie Genf und Lausanne wurden die Tanzkommissionen vor können die öffentlichen Kulturförderer (und letztlich die Kurzem wieder mit den Theaterkommissionen zusam- Steuerzahlerinnen und -zahler) vom Wert dieser künstle- men gelegt. Das Schweizer Tanzarchiv / Collection rischen Prozesse überzeugt werden? suisse de la Danse wurde 2017 mit der Schweizeri- schen Theatersammlung zum Schweizer Archiv der Themengeberin: Darstellenden Künste (SAPA) fusioniert. Und nun Lea Moro (Choreografin) sollen auch die Schweizer Tanzpreise, die bisher alle 10
zwei Jahre vom Bundesamts für Kultur (BAK) vergeben einheitliche Definition des Begriffs «Koproduktion» zu wurden, jährlich mit den Theaterpreisen verliehen erarbeiten. Diese Definition wurde inzwischen von der werden. Welche Chancen und Risiken sind mit den Fédération romande des arts de la scène (Pool und Fusionstendenzen der Sparten Tanz und Theater UTR) als Richtlinie akzeptiert. Ziel ist es, den Standard verbunden? Und wie kann der Tanz als eigenständige in der gesamten Schweiz zu etablieren, wobei dies Kunstform in der öffentlichen Wahrnehmung weiter insbesondere in der Deutschschweiz mit einschnei- gestärkt werden? denden Konsequenzen für die Veranstalter und Kul- turförderer verbunden wäre, da sich hier die meisten Themengeberin: Veranstalter echte Koproduktionen nicht mehr leisten Beate Schlichenmaier (Leiterin der Stiftung SAPA) könnten. Für Koproduktions- und Gastspielbedingun- Moderatorin: gen sogar einen internationalen Standard zu etablie- Wanda Puvogel (Dramaturgin und Mitarbeiterin Danse ren, ist die Grundidee des Labels «Fair Practice». Wie Suisse) stehen die Chancen, einen solchen Standard schwei- weit oder international umzusetzen? Mit welchen Sprache: Deutsch Französisch (Simultanübersetzung) Argumenten können Veranstalter und Kulturförderung für das Anliegen sensibilisiert werden? Themengeberin: 4. Danse et théâtre – la Karine Grasset (Generalsekretärin der CORODIS) tendance est à la fusion Moderator: Boris Brüderlin (Leiter von Reso) La création de commissions vouées à la danse dans Sprache: Deutsch Französisch (Simultanübersetzung) certains cantons et villes de Suisse et d’une section danse chez Pro Helvetia constituait, il y a des années, une mesure d’encouragement clairement axée sur la danse et ses conditions de production spécifiques. Or récemment, à Genève et à Lausanne, les commissions 5. Conditions de de danse ont à nouveau été groupées avec les commis- sions de théâtre. La Collection suisse de la Danse a coproduction et fusionné en 2017 avec la Collection suisse du théâtre « Fair Practice » pour créer les nouvelles Archives suisses des arts de la scène (SAPA). Désormais, ce sont aussi les Prix suisses A l’initiative de la Corodis, un groupe de travail natio- de danse, jusqu’ici décernés tous les deux ans par nal s’est réuni à plusieurs reprises l’année dernière l’Office fédéral de la culture (OFC), qui devraient être afin d’élaborer une définition commune du terme de remis chaque année avec les Prix de théâtre. Quelles « coproduction ». Cette définition a entre-temps été chances et quels risques représente cette tendance à la acceptée comme référence par la Fédération romande fusion de la danse et du théâtre ? Et comment continu- des arts de la scène (Pool et UTR). Le but est d’établir er à renforcer la danse en tant que forme artistique le standard dans toute la Suisse, bien que cela ait des autonome dans la perception du public ? conséquences importantes surtout en Suisse aléma- nique pour les programmatrices et subventionneurs Porteuse de thème : puisqu’ici, la plupart des programmateurs ne peuvent Beate Schlichenmaier (directrice de la Fondation SAPA) plus se permettre de véritables coproductions. L’idée générale du label « Fair Practice » est même d’établir Modératrice : un standard international pour les conditions de Wanda Puvogel (dramaturge et collaboratrice Danse tournée et de coproductions. Quelles sont les chances Suisse) de mettre en place un tel standard au niveau national Langue : allemand français (traduction simultanée) ou international ? Avec quels arguments les program- matrices et subventionneurs peuvent-ils être sensibi- lisés à la cause ? Porteuse de thème : Karine Grasset (secrétaire générale de la CORODIS) 5. Koproduktionsbedin- Modérateur : Boris Brüderlin (directeur de Reso) gungen und «Fair Practice» Langue : allemand français (traduction simultanée) Initiiert von der Corodis hat sich letztes Jahr eine nationale Arbeitsgruppe mehrfach getroffen, um eine 11
6. Zusammenarbeit ment et encourager l’exode des compagnies vers les centres urbains qui se plaignent déjà d’engorgement. zwischen urbanen Porteuse de thème : Zentren und Regionen Anne Bisang (directrice du Théâtre Populaire Romand, La Chaux-de-Fonds) mit geringerer Modératrice : Bevölkerungsdichte Raphaëlle Renken (chargée de projets Médiation chez Reso) Auf Bundesebene wird der Austausch zwischen den Sprachregionen gefördert, um den Röstigraben zu Langue: français überwinden. Aber im Tanz ist der Graben zwischen den grösseren Städten deutlich geringer als zwischen den urbanen Ballungsgebieten und den dünner besiedelten Regionen. Um die notwendigen Ressourcen zur Förde- rung des Tanzschaffens zu entwickeln, ist es unerläss- lich, im Sinne der Komplementarität die spezifischen Stärken einer jeden Region zu berücksichtigen. Ver- 7. Professionalisierung sucht man beispielsweise, künstlerische Produktionen der Produktions- und von städtischen Compagnien in die Regionen zu tragen, ohne dabei den Wunsch der dort ansässigen Diffusionsstrukturen Akteure nach einer eigenen Entwicklung zu berück- Stabile und professionelle Produktions- und Diffusi- sichtigen, ist man an drei Fallstricken ausgesetzt: Es onsstrukturen sind ein unverzichtbares Element, damit entsteht ein Gefühl der Ausgrenzung, Ungleichheiten freie Tanzcompagnien eine angemessene Resonanz werden akzentuiert und die Abwanderung von Compa- seitens Veranstalter und Öffentlichkeit erhalten – so- gnien in die urbanen Zentren – die bereits eine Über- wohl auf nationaler als auch auf internationaler Ebene. sättigung beklagen – wird zusätzlich gefördert. Der Aufbau solcher Strukturen ist jedoch fast nur dann Themengeberin: möglich, wenn Compagnien über eine Mehrjahresför- Anne Bisang (Leiterin des Théâtre Populaire Romand, derung verfügen. Städte wie Genf, Basel und Zürich La Chaux-de-Fonds) haben bereits erste Erfahrungen mit Strukturförderun- gen an Produktions- und Diffusionsbüros gesammelt, Moderatorin: die jeweils mehrere Compagnien – vom Nachwuchs bis Raphaëlle Renken (Projektleiterin Vermittlung bei Reso) zur Spitze – vertreten. Doch dieses Engagement bröckelt immer wieder von Neuem. Mit welchen Sprache: Französisch Argumenten und konkreten nächsten Schritten kann die Unterstützung an Produktions- und Diffusionsbü- ros legitimiert und intensiviert werden? Oder gibt es andere Modelle, die ähnlich erfolgsversprechend sind? 6. Collaboration Themengeberin: entre centres urbains Barbara Giongo (Co-Leiterin des Théâtre du Grütli, Genf) et régions à moindre Moderatorin: densité de population Noémie Delfgou (Projektleiterin Diffusion bei Reso) Sprache: Englisch Au niveau fédéral, les échanges entre les régions linguistiques sont soutenus pour surmonter le Rös- tigraben. Mais en danse le fossé s’opère moins entre les grandes villes qu’entre les centres urbains et les régions à moindre densité. Or, pour développer les 7. Professionalisation ressources nécessaires au rayonnement de la création chorégraphique, il est essentiel de penser en termes des structures de d’équité et de complémentarité en considérant les production et de diffusion atouts propres à chaque territoire. Vouloir renforcer la diffusion des créations issues du milieu urbain dans Des structures de production et de diffusion stables et les régions à moindre densité de population sans professionnelles sont un élément indispensable pour considérer le désir de développement des acteurs que les compagnies de danse indépendantes obtien- implantés est voué à trois écueils : créer un sentiment nent un écho approprié de la part des programmateurs de mise à l’écart, engendrer des disparités de traite- et du public – aussi bien au niveau national qu’interna- 12
tional. La mise en place de telles structures est cependant presque seulement possible si les compag- 8. « La culture pour tous ! » nies reçoivent un soutien pluriannuel. Des villes comme Genève, Bâle et Zurich ont déjà acquis des – la politique de prix premières expériences en matière de soutiens structu- actuelle des théâtres rels à des bureaux de production et de diffusion qui représentent chacun plusieurs compagnies – allant de Sous l’aspect de l’inclusion sociale mais aussi en se la relève à la pointe. Mais cet engagement s’effrite basant sur le fait que les recettes de billetterie repré- sans cesse de nouveau. Avec quels arguments et sentent une toute petite part des revenus dans beau- prochaines étapes concrètes le soutien aux bureaux coup d’institutions culturelles du domaine contempo- de production et de diffusion peut-il être légitimé et rain, plusieurs théâtres ont introduit ces dernières intensifié ? Ou alors y a-t-il d’autres modèles tout années un tarif bon marché uniforme. Depuis quel- aussi prometteurs ? ques temps, un désaccord couve à propos de cette politique de prix : les partisans affirment qu’ils influ- Porteuse du thème : encent ainsi de manière positive le nombre de specta- Barbara Giongo (co-directrice du Théâtre du Grütli, teurs et le mélange des publics. Les opposants parlent Genève) de générosité mal ciblée puisque la plupart des spectateurs peuvent couvrir le prix d‘un billet, mais Modératrice : aussi de concurrence déloyale des institutions cultu- Noémie Delfgou (chargée de projets Diffusion chez Reso) relles subventionnées par des fonds publics. Quelle Langue : anglais valeur doit avoir la culture aujourd’hui pour ses consommateurs et consommatrices ? Et que peuvent faire les institutions culturelles pour rendre la culture accessible au plus grand nombre ? Porteur du thème : Thomas Keller (directeur administratif de la Kaserne 8. «Kultur für alle!» Basel) - zur aktuellen Modératrice : Preispolitik der Theater Sandrine Kuster (présidente de Reso et directrice du Théâtre Saint-Gervais, Genève) Unter dem Aspekt der sozialen Inklusion, jedoch auch Langue : allemand français (traduction simultanée) gestützt auf die Tatsache, dass bei vielen zeitgenössi- schen Kultureinrichtungen die Ticketeinnahmen nur einen kleinen Teil der Erträge ausmachen, haben manche Theaterhäuser in den letzten Jahren einen einheitlichen Billig-Tarif eingeführt. Über diese Preis- politik gärt seit einiger Zeit die Uneinigkeit: Die Befür- worter behaupten, dadurch die Zuschauerzahlen und 9. Finanzierung die Durchmischung des Publikums positiv zu beein- flussen. Die Gegner sprechen von sozialer Ungerech- internationaler tigkeit, wenn just diejenigen am meisten profitieren die Koproduktionen es sich eigentlich leisten könnten, oder von Wettbe- werbsverzerrung durch die öffentlich subventionierten Internationale Austauschprogramme, Gastspiele, Kulturinstitutionen. Was soll Kultur ihren Konsumen- Plattformen und Residenzen bringen Kulturschaffende tinnen und Konsumenten heutzutage wert sein? Und aus der Schweiz vermehrt mit solchen aus anderen was können Kulturinstitutionen tun, um die Kultur Ländern zusammen und gelten als Türöffner für die möglichst allen zugänglich zu machen? interkulturelle Verständigung. Nicht selten entstehen aus diesen Begegnungen Ideen für gemeinsame Projek- Themengeber: te und Koproduktionen. Wenn es jedoch darum geht, Thomas Keller (Geschäftsführer der Kaserne Basel) diese Projekte zu finanzieren, stossen die Projektverant- wortlichen rasch an Grenzen: Die Projekte fallen durch Moderatorin: die Förderraster, denn die Schweizer Kulturförderer Sandrine Kuster (Präsidentin von Reso und Leiterin verlangen meist einen klaren lokalen oder nationalen des Théâtre Saint-Gervais, Genf) Bezug und sind nicht bereit die «ausländischen» Sprache: Deutsch Französisch (Simultanübersetzung) Projektanteile mitzufinanzieren. Eine weitere Herausfor- derung bei internationalen Projekten sind die «power relations», welche oft unterschwellig ein Projekt beein- 13
flussen. Von wem könnten internationale Koproduktio- bringt der Tanz der Gesellschaft und dem Staat? nen künftig angemessen finanziert werden? Womit und wozu wollen Tänzerinnen und Tänzer ihr Publikum erreichen? Worauf sind wir als Künstlerinnen Themengeber: und Künstler stolz? Was wäre, wenn es keinen Tanz Mark Streit (Künstlerischer Leiter Zurich moves!) gäbe? Welche Botschaft wollen wir den Politikerinnen Moderatorin: und Politikern vermitteln, um deren Unterstützung zu Selina Beghetto (Tanzdramaturgin am Luzerner Theater) erhalten? Womit erreichen die Tanzschaffenden für den Tanz einen Spitzenplatz auf der politischen Sprache: Englisch Agenda? Themengeber: Christoph Reichenau (Ehrenpräsident Danse Suisse) 9. Financement Moderatorin: de coproductions Liliana Heldner (Geschäftsführerin Danse Suisse) internationales Langue : Deutsch Französisch (Simultanübersetzung) Les programmes d’échanges internationaux, tournées, plateformes et résidences permettent aux acteurs culturels suisses de côtoyer des artistes étrangers et 10. Le dialogue entre ouvrent la porte à la compréhension interculturelle. Il n’est pas rare que ces rencontres fassent germer des danse et politique idées de coproductions et de projets communs. L’agenda politique, quel que soit le parti, n’accorde Lorsqu’il s’agit du financement de ces projets, leurs que peu de place à la culture et encore moins aux initiateurs trouvent souvent les portes closes : ce type sujets liés à la danse. Cela signifie-t-il que l’on n’im- de projets tombe entre les mailles du soutien culturel, pressionne personne avec la culture et la danse ? Ou car les organismes de soutien suisses exigent, la cela signifie-t-il peut-être que les femmes et les plupart du temps, un caractère local ou national et ne hommes politiques en savent trop peu sur ce que la sont pas prêts à cofinancer les parties « étrangères » culture, et en particulier la danse, apportent à la du projet. Un autre défi, auquel sont confrontées les société et aux hommes ? Inversons donc la situation et productions internationales, sont les « relations de demandons-nous ce que les arts, ce que la danse, force » qui influencent souvent inconsciemment un apportent à la société et à l’Etat ? Par quels moyens et projet. Qui pourrait financer les coproductions inter- dans quel but les danseuses et danseurs veulent-ils nationales de demain de façon appropriée ? atteindre leur public ? De quoi, nous autres artistes, Porteur du thème : sommes-nous fiers ? Que se passerait-il s’il n’y avait Mark Streit (Directeur artistique Zurich moves!) pas de danse ? Quel message voulons-nous faire passer aux femmes et hommes politiques pour obtenir Modératrice : leur soutien ? Par quels moyens les professionnels de Selina Beghetto (dramaturge en danse au Luzerner la danse arriveront-ils à décrocher une place de choix Theater) pour leur art dans l’agenda politique ? Langue : anglais Porteur du thème : Christoph Reichenau (président d‘honneur Danse Suisse) Modératrice : Liliana Heldner (directrice de Danse Suisse) 10. Der Tanz im Dialog Langue : allemand français (traduction simultanée) mit der Politik Auf der politischen Agenda stehen – unabhängig von der politischen Partei – selten kultur- und noch seltener tanzpolitische Themen. Bedeutet dies, mit Kultur und mit Tanz lasse sich «kein Staat machen»? Oder heisst es vielleicht, dass Politikerinnen und Politiker zu wenig darüber wissen, was Kultur und insbesondere der Tanz den Menschen und der Gesell- schaft bringen? Drehen wir den Spiess um und fragen für einmal uns selbst: Was bringen die Künste, was 14
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