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AMTLICHES BULLETIN – BULLETIN OFFICIEL
                Nationalrat • Sondersession Mai 2004 • Sechste Sitzung • 06.05.04 • 08h00 • 02.024
             Conseil national • Session spéciale mai 2004 • Sixième séance • 06.05.04 • 08h00 • 02.024

 02.024

Ausländergesetz

Loi sur les étrangers
Fortsetzung – Suite

CHRONOLOGIE

NATIONALRAT/CONSEIL NATIONAL 05.05.04 (ERSTRAT - PREMIER CONSEIL)
NATIONALRAT/CONSEIL NATIONAL 05.05.04 (FORTSETZUNG - SUITE)
NATIONALRAT/CONSEIL NATIONAL 06.05.04 (FORTSETZUNG - SUITE)
NATIONALRAT/CONSEIL NATIONAL 06.05.04 (FORTSETZUNG - SUITE)
NATIONALRAT/CONSEIL NATIONAL 07.05.04 (FORTSETZUNG - SUITE)
NATIONALRAT/CONSEIL NATIONAL 15.06.04 (FORTSETZUNG - SUITE)
NATIONALRAT/CONSEIL NATIONAL 16.06.04 (FORTSETZUNG - SUITE)
NATIONALRAT/CONSEIL NATIONAL 16.06.04 (FORTSETZUNG - SUITE)
STÄNDERAT/CONSEIL DES ETATS 16.03.05 (ZWEITRAT - DEUXIÈME CONSEIL)
STÄNDERAT/CONSEIL DES ETATS 16.03.05 (FORTSETZUNG - SUITE)
STÄNDERAT/CONSEIL DES ETATS 17.03.05 (FORTSETZUNG - SUITE)
NATIONALRAT/CONSEIL NATIONAL 27.09.05 (DIFFERENZEN - DIVERGENCES)
NATIONALRAT/CONSEIL NATIONAL 28.09.05 (FORTSETZUNG - SUITE)
STÄNDERAT/CONSEIL DES ETATS 01.12.05 (DIFFERENZEN - DIVERGENCES)
NATIONALRAT/CONSEIL NATIONAL 07.12.05 (DIFFERENZEN - DIVERGENCES)
STÄNDERAT/CONSEIL DES ETATS 12.12.05 (DIFFERENZEN - DIVERGENCES)
STÄNDERAT/CONSEIL DES ETATS 16.12.05 (SCHLUSSABSTIMMUNG - VOTE FINAL)
NATIONALRAT/CONSEIL NATIONAL 16.12.05 (SCHLUSSABSTIMMUNG - VOTE FINAL)

Bundesgesetz über die Ausländerinnen und Ausländer
Loi fédérale sur les étrangers

Art. 7
Antrag der Kommission
Zustimmung zum Entwurf des Bundesrates
                                        AB 2004 N 674 / BO 2004 N 674
Proposition de la commission
Adhérer au projet du Conseil fédéral

Angenommen – Adopté

Art. 8
Antrag der Kommission
Zustimmung zum Entwurf des Bundesrates

Antrag Müller Philipp
Abs. 2
.... erforderlich. Diese ist vor der Einreise in die Schweiz bei der am vorgesehenen Wohnort zuständigen
Behörde zu beantragen.
Schriftliche Begründung
Bei längeren Aufenthalten ohne Erwerbstätigkeit sollte künftig das Gesuch um Erteilung einer Aufenthaltsbe-
willigung bereits vor Einreise in die Schweiz bei der zuständigen Behörde eingereicht werden müssen. In der
Praxis kommt es nämlich immer wieder vor, dass ein Ausländer im Rentenalter als Tourist einreist, sich bei Ver-
wandten aufhält, sich Reiseunfähigkeit attestieren lässt und dann ein Übersiedlungsgesuch gemäss Artikel 34

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oder 36 BVO stellt. Artikel 11 Absatz 3 der Verordnung über Einreise und Anmeldung von Ausländerinnen und
Ausländern vom 14. Januar 1998 (VEA; SR 142.211), der besagt, dass die Ausländerin oder der Ausländer an
den im Visum festgelegten Reise- und Aufenthaltszweck gebunden ist, wird in solchen Fällen umgangen.
In diesem Zusammenhang ist auch auf Artikel 15 Absatz 1 AuG hinzuweisen, wo der Bundesrat die Problematik
erkannt hat ("Ausländerinnen und Ausländer, die für einen vorübergehenden Aufenthalt rechtmässig eingereist
sind und die nachträglich eine Bewilligung für einen dauerhaften Aufenthalt beantragen, haben den Entscheid
im Ausland abzuwarten.").
Im Rahmen der Vernehmlassung haben zudem elf Kantone darauf aufmerksam gemacht, dass die Bewilligung
vor der Einreise eingeholt werden sollte.

Art. 8
Proposition de la commission
Adhérer au projet du Conseil fédéral

Proposition Müller Philipp
Al. 2
.... autorisation. Il doit la solliciter, avant son entrée en Suisse, auprès de l'autorité compétente du lieu de
résidence envisagé.
Développement par écrit
L'étranger qui entend prolonger son séjour sans exercer d'activité lucrative devrait, à l'avenir, solliciter une
autorisation de séjour auprès de l'autorité compétente avant son entrée en Suisse. En effet, il est fréquent
qu'un étranger ayant l'âge de la retraite entre en tant que touriste dans notre pays, qu'il y séjourne chez des
parents, qu'il se fasse établir un certificat attestant son incapacité de voyager et qu'il dépose, ensuite, une
demande de domiciliation conformément à l'article 34 ou 36 de l'ordonnance limitant le nombre des étrangers
(OLE). En procédant de la sorte, il contourne l'article 11 alinéa 3 de l'ordonnance du 14 janvier 1998 concernant
l'entrée et la déclaration d'arrivée des étrangers (OEArr; RS 142.211) qui stipule que l'étranger est lié par les
indications qui figurent dans son visa concernant le but de son voyage et de son séjour.
Dans ce contexte, il convient de mentionner l'article 15 alinéa 1 LEtr dans lequel la Confédération recon-
naît cette problématique ("L'étranger entré légalement en Suisse pour un séjour temporaire, mais qui dépose
ultérieurement une demande d'autorisation de séjour durable, doit attendre la décision à l'étranger.").
Dans le cadre de la consultation, onze cantons ont, en outre, attiré l'attention sur le fait que l'autorisation doit
être demandée avant l'entrée en Suisse.

Beck Serge (RL, VD), pour la commission: Au nom de la commission, je vous invite à rejeter la proposition
Müller Philipp. Comme dans un article précédent que nous avons débattu hier, cette disposition s'appliquerait
aussi au séjour sans activité lucrative. Je crois qu'il ne serait pas logique d'appliquer dans ce cas les exigences
que nous propose Monsieur Müller.
Voilà la raison pour laquelle, au nom de la commission, je vous invite à rejeter cette proposition.

Abstimmung – Vote
Für den Antrag Müller Philipp .... 70 Stimmen
Für den Antrag der Kommission .... 28 Stimmen

Übrige Bestimmungen angenommen
Les autres dispositions sont adoptées

Art. 9
Antrag der Kommission
Abs. 1, 2
Zustimmung zum Entwurf des Bundesrates
Abs. 3
Bei unselbstständiger Erwerbstätigkeit ist die Bewilligung von der Arbeitgeberin oder vom Arbeitgeber zu be-
antragen.

Art. 9
Proposition de la commission

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Al. 1, 2
Adhérer au projet du Conseil fédéral
Al. 3
En cas d'activité salariée, c'est l'employeur qui fait la demande d'autorisation.

Angenommen – Adopté

Art. 10
Antrag der Kommission
Zustimmung zum Entwurf des Bundesrates
Proposition de la commission
Adhérer au projet du Conseil fédéral

Angenommen – Adopté

Art. 11
Antrag der Kommission
Abs. 1
.... vorlegen. Der Bundesrat bestimmt die Ausnahmen und die anerkannten Ausweispapiere.
Abs. 2
Zustimmung zum Entwurf des Bundesrates

Antrag Müller Philipp
Abs. 3
Die Anmeldung darf erst erfolgen, wenn alle von der zuständigen Behörde bezeichneten, für die Bewilligungs-
erteilung notwendigen Dokumente vorliegen.
Schriftliche Begründung
Der sich anmeldende Ausländer ist verpflichtet, verschiedene Dokumente vorzulegen. Behördliche Handlun-
gen mit weit reichenden Rechtswirkungen, wie die Anmeldung bei der Einwohnerkontrolle, sollten aber erst
vorgenommen werden dürfen, wenn – eigentlich eine rechtliche Selbstverständlichkeit – sämtliche dafür benö-
tigten Dokumente effektiv vorliegen.
Sachdienlich ist hier der Hinweis auf die Artikel 4 und 20ff. des Bundesgesetzes über die Zuständigkeit für
die Unterstützung Bedürftiger vom 24. Juni 1977 (Zuständigkeitsgesetz; ZUG) betreffend Begründung des
Unterstützungswohnsitzes.
Damit die zuständige Behörde nicht im Nachhinein den fehlenden Dokumenten "nachrennen" muss, ist die mit
Absatz 3 vorgeschlagene Regelung in das AuG aufzunehmen.

                                         AB 2004 N 675 / BO 2004 N 675
Art. 11
Proposition de la commission
Al. 1
.... Le Conseil fédéral désigne les exceptions et les pièces de légitimation reconnues.
Al. 2
Adhérer au projet du Conseil fédéral

Proposition Müller Philipp
Al. 3
L'étranger n'est autorisé à déclarer son arrivée qu'une fois en possession de tous les documents désignés par
l'autorité compétente comme étant nécessaires à l'octroi de l'autorisation de séjour.
Développement par écrit
L'étranger qui déclare son arrivée est tenu de produire différents documents. Toutefois, il ne devrait être au-
torisé à accomplir des actes officiels de portée juridique étendue, tels que la déclaration auprès du contrôle
de l'habitant, qu'une fois tous les documents nécessaires réunis, ce qui est une évidence d'un point de vue
juridique.

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A cet égard, il est pertinent de mentionner les articles 4 et 20ss. de la loi du 24 juin 1977 sur la compétence
en matière d'assistance des personnes dans le besoin (loi fédérale en matière d'assistance, LAS) relatifs à la
constitution du domicile d'assistance.
La disposition proposée à l'alinéa 3 doit être intégrée à la LEtr afin que l'autorité compétente ne soit pas
contrainte de réclamer, après coup, les documents manquants.

Leuthard Doris (C, AG), für die Kommission: Bei Artikel 11 haben wir gegenüber heute eine Änderung, indem
zum Beispiel neu auf das Vorlegen eines Strafregisterauszuges verzichtet wird. Es liegt neu im Ermessen
der Behörde, im Einzelfall dieses oder andere Dokumente zu verlangen. Wichtig ist hier zudem der Hinweis
auf Artikel 85, wo die Mitwirkungspflicht der Betroffenen festgehalten wird; bei Verletzung derselben bestehen
auch Sanktionsmöglichkeiten.
Selbstverständlich sind die Betroffenen verpflichtet, die Dokumente zu beschaffen und vorzulegen. Die Kom-
mission hat gegenüber der Version Bundesrat den letzten Satz deshalb präzisiert. Der Bundesrat hat die Kom-
petenz, Ausnahmen zu erlassen, und er soll auf Verordnungsstufe auch definieren, welches die anerkannten
Ausweispapiere sind.
Herr Müller Philipp verlangt mit seinem Antrag einen neuen Absatz 3. Dieser lag der Kommission nicht vor.
Meines Erachtens ist es auch eher eine Formalie. Eine Anmeldung ist natürlich in jedem Verfahren vorerst nö-
tig, damit man überhaupt feststellen kann, welche Dokumente fehlen respektive ob die Anmeldung vollständig
oder unvollständig ist, und damit man bei unvollständig vorhandenen Dokumenten eventuell eben Nichteintre-
ten beschliessen oder eine Nachbesserung verlangen kann.
Ich bitte Sie daher, den Antrag Müller Philipp abzulehnen.

Abstimmung – Vote
Für den Antrag Müller Philipp .... 63 Stimmen
Dagegen .... 55 Stimmen

Übrige Bestimmungen angenommen
Les autres dispositions sont adoptées

Art. 12–14
Antrag der Kommission
Zustimmung zum Entwurf des Bundesrates
Proposition de la commission
Adhérer au projet du Conseil fédéral

Angenommen – Adopté

Art. 15
Antrag der Mehrheit
Zustimmung zum Entwurf des Bundesrates

Antrag der Minderheit
(Bühlmann, Gross Andreas, Hubmann, Janiak, Marty Kälin, Tillmanns, Vermot)
Abs. 1
.... dauerhaften Aufenthalt beantragen, können den Entscheid in der Schweiz abwarten.
Abs. 2
Streichen

Antrag Müller Philipp
Abs. 2
Streichen
Schriftliche Begründung
Absatz 2 ist rein spekulativ ("voraussichtlich") abgefasst: Wie kann die zuständige Behörde erkennen, dass die
Voraussetzungen für einen dauerhaften Aufenthalt zu einem späteren Zeitpunkt vielleicht einmal erfüllt sein
dürften?

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Spekulative Elemente haben in einem Gesetz nichts zu suchen. Diese Bestimmung ist deswegen ersatzlos zu
streichen. Die bundesrätliche Lösung ist im Übrigen völlig untauglich, wenn gefälschte Dokumente eingereicht
werden. Zudem wird mit Absatz 2 die in Absatz 1 aufgegriffene Problematik wieder unterhöhlt ("Ausländerinnen
und Ausländer, die für einen vorübergehenden Aufenthalt rechtmässig eingereist sind und die nachträglich eine
Bewilligung für einen dauerhaften Aufenthalt beantragen, haben den Entscheid im Ausland abzuwarten.").
Im Rahmen der Vernehmlassung haben sich zudem 15 Kantone für schärfere Einreisevoraussetzungen aus-
gesprochen und verlangt, dass der Ausländer den Entscheid grundsätzlich im Ausland abzuwarten hat.

Eventualantrag Vermot
(falls Art. 15 gemäss Mehrheit/Bundesrat angenommen wird und nachdem Art. 30 Abs. 1bis ebenfalls ange-
nommen wurde)
Abs. 2
Werden die Zulassungsvoraussetzungen voraussichtlich erfüllt oder ist ein Gesuch gestützt auf Artikel 30
Absatz 1bis zu prüfen, ist der Aufenthalt während des Verfahrens gestattet.
Schriftliche Begründung
Anstelle der bundesrätlichen Kann-Formulierung ist ein Verbleiberecht verbindlich zu gewähren, sofern die Zu-
lassungsvoraussetzungen voraussichtlich erfüllt sind. Die kantonale Behörde entscheidet bereits nach Ermes-
sen, ob Letzteres der Fall ist. Wird dies aber bejaht, d. h., sind die Zulassungsvoraussetzungen voraussichtlich
erfüllt, ist nicht einzusehen, weshalb die Behörde frei sein sollte, einem Gesuchsteller nach Gutdünken den
Aufenthalt während des pendenten Gesuches zu verweigern. Ein solcher zusätzlicher Ermessensspielraum
führte unweigerlich zu kantonal unterschiedlichen Praktiken, was rechtsstaatlich unbedingt zu vermeiden ist.
Ausserdem ist ergänzend festzuhalten, dass "sans-papiers", die die zeitlichen Voraussetzungen für eine Re-
gularisierung gestützt auf Artikel 30 Absatz 1bis erfüllen, bis zum rechtskräftigen Entscheid über ihr Gesuch
auch dableiben dürfen. Dies soll dabei schon dann gelten, wenn ein Regularisierungsgesuch gestützt auf Ar-
tikel 30 Absatz 1bis gestellt wurde, und nicht erst, wenn das Gesuch "voraussichtlich gutgeheissen" wird. Ein
solcher Vorausentscheid ist nämlich nicht leicht zu fällen, lässt sich doch auch gemäss der Auffassung des
Gesetzgebers erst nach vertiefter Prüfung feststellen, ob ein Härtefall vorliegt oder nicht. Soll die Verwaltung
das Ergebnis der vertieften Prüfung gleichsam vorwegnehmen, wird sie offensichtlich überfordert.
Die beantragte Ergänzung von Artikel 15 Absatz 2 AuG ist auch deshalb unerlässlich, weil andernfalls regula-
risierungswillige "sans-papiers" davon abgeschreckt würden, sich einer behördlichen Prüfung zu unterziehen.
Haben sie nämlich eine Wegweisung während des pendenten Verfahrens zu gewärtigen, werden sie sich hü-
ten, ein Gesuch zu stellen. Damit würde der Status als "sans-papiers" gleichsam festgeschrieben und damit
ein Zustand fortgesetzt, den wir mit
                                        AB 2004 N 676 / BO 2004 N 676
Zustimmung zu Artikel 30 Absatz 1bis soeben als unerwünscht sanktioniert haben.

Art. 15
Proposition de la majorité
Adhérer au projet du Conseil fédéral

Proposition de la minorité
(Bühlmann, Gross Andreas, Hubmann, Janiak, Marty Kälin, Tillmanns, Vermot)
Al. 1
.... demande d'autorisation de séjour durable, peut attendre la décision en Suisse.
Al. 2
Biffer

Proposition Müller Philipp
Al. 2
Biffer
Développement par écrit
L'alinéa 2 repose sur des éléments purement spéculatifs ("il semble avéré"). En effet, comment l'autorité
compétente pourrait-elle savoir que les conditions pour un séjour durable seraient susceptibles d'être rem-
plies ultérieurement?

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Les éléments spéculatifs n'ont pas leur place dans une loi. C'est pourquoi il convient de biffer cette disposition
sans la remplacer par une autre. S'agissant de la solution proposée par le Conseil fédéral, elle est inappropriée
lorsque l'étranger dépose des documents falsifiés. L'alinéa 2 relègue au second plan la problématique soulevée
à l'alinéa 1 ("L'étranger entré légalement en Suisse pour un séjour temporaire, mais qui dépose ultérieurement
une demande d'autorisation de séjour durable, doit attendre la décision à l'étranger.").
En outre, dans le cadre de la consultation, 15 cantons se sont prononcés en faveur d'un durcissement des
conditions d'entrée et ont demandé que l'étranger attende la décision à l'étranger.

Proposition subsidiaire Vermot
(au cas ou l'art. 15 selon majorité/Conseil fédéral serait adopté et au cas où, par la suite, l'art. 30 al. 1bis le
serait également)
Al. 2
L'étranger est autorisé à séjourner en Suisse durant la procédure, lorsqu'il semble avéré que les conditions
d'admission seront remplies ou lorsqu'il y a lieu d'examiner une demande déposée en vertu de l'article 30
alinéa 1bis.
Développement par écrit
La formulation potestative prévue dans le projet du Conseil fédéral doit être supprimée au profit d'une formu-
lation prévoyant que l'étranger bénéficie systématiquement d'un droit de séjour dans la mesure où il remplit
a priori les conditions d'admission. Ce dernier point, c'est-à-dire la question de savoir si ces conditions sont
effectivement remplies, est du ressort de l'autorité cantonale qui dispose en la matière d'une marge d'appré-
ciation. En outre, il serait incompréhensible que l'autorité cantonale, après avoir estimé que ces conditions
sont remplies, puisse à sa guise refuser au requérant le droit de séjourner en Suisse tant que sa demande
est pendante. Le fait d'introduire une marge d'appréciation supplémentaire se traduirait inévitablement par des
différences de pratiques en fonction des cantons, ce qui irait à l'encontre des principes qui régissent un Etat
de droit.
Par ailleurs, il convient de garantir que les sans-papiers remplissant les conditions de durée permettant de
procéder à une régularisation conformément à l'article 30 alinéa 1bis soient autorisés à rester en Suisse tant
que leur demande n'a pas fait l'objet d'une décision définitive. Cette garantie doit être effective à partir du
moment où la demande de régularisation conformément à l'article 30 alinéa 1bis est déposée et non unique-
ment à partir du moment où la demande est "provisoirement acceptée". De fait, d'une part, une telle décision
provisoire est difficile à prendre puisque le législateur lui-même considère que seul un examen approfondi
permet de savoir si le cas concerné constitue ou non un cas de rigueur, et d'autre part, il est difficile d'exiger
de l'administration qu'elle anticipe le résultat de cet examen approfondi, dans la mesure où cela excéderait
manifestement ses compétences.
Par ailleurs, la présente modification vise à compléter l'article 15 alinéa 2 pour éviter que les sans-papiers
désireux de régulariser leur situation soient dissuadés de se soumettre à une procédure administrative. En
effet, s'ils craignent de faire l'objet d'un renvoi pendant la procédure, ils se garderont de déposer une demande
de régularisation. En l'absence d'une modification de cet alinéa, le statut de sans-papiers serait donc maintenu,
ce qui aurait pour effet de pérenniser une situation à laquelle nous avons souhaité remédier en adoptant l'article
30 alinéa 1bis.

Bühlmann Cécile (G, LU): In Artikel 15 geht es um die Regelung des Aufenthaltes, wenn man regulär in die
Schweiz einreist und einen Antrag auf Aufenthalt stellt: Es geht um die Frage, wo man den Entscheid, ob man
bleiben kann oder nicht, abwarten kann – oder muss.
Der Bundesrat schlägt vor, dass man den Entscheid über die Aufenthaltsbewilligung im Ausland abwarten
muss, macht dann allerdings in Absatz 2 eine Einschränkung, dass man eventuell, unter bestimmten Bedin-
gungen, das Verfahren in der Schweiz abwarten kann.
Ich schlage Ihnen einen anderen Modus vor, bei dem man den Entscheid, ob man bleiben kann oder nicht,
in der Schweiz abwarten kann. Ich gebe Ihnen ein Beispiel: Ein Vater mit einer regulären Aufenthaltsbewil-
ligung arbeitet in der Schweiz, wird von seiner Familie besucht. Er stellt Antrag auf Familiennachzug. Hier
finde ich es eine Schikane, wenn die Leute ausreisen müssen, bis dieser Familiennachzug bewilligt ist. Ich
denke, es ist sinnvoller, wenn sie den Entscheid in der Schweiz abwarten können. Das ist der Sinn meines
Minderheitsantrages.
Ich bitte Sie, diesem Antrag zuzustimmen.

Präsident (Binder Max, Präsident): Die CVP-Fraktion unterstützt den Antrag der Mehrheit.

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Fluri Kurt (RL, SO): Die FDP-Fraktion beantragt Ihnen, den Minderheitsantrag Bühlmann zu den Absätzen 1
und 2 abzulehnen.
Bei Absatz 1 sind wir der Meinung, dass die Formulierung gemäss Minderheit Bühlmann geradezu zu Missbrauch
einlädt. Es liegt auf der Hand, dass ein Abwarten des Entscheides in der Schweiz dazu führen wird, dass alle
möglichen Rechtsmittel ergriffen werden, um den Verbleib in der Schweiz zu verlängern.
Was Absatz 2 betrifft, sind auch wir der Auffassung, er könne gestrichen werden. Wir sind allerdings aus ande-
ren Überlegungen dieser Ansicht: Mit dem Begriff "voraussichtlich" ist Absatz 2 rein spekulativ. Wie kann die
zuständige Behörde erkennen, dass die Voraussetzungen für einen dauerhaften Aufenthalt zu einem späteren
Zeitpunkt vielleicht einmal erfüllt sein werden? Spekulative Elemente haben in einem Gesetz nichts zu suchen;
deswegen ist diese Bestimmung zu streichen. In diesem Sinn möchten wir den Minderheitsantrag Bühlmann
zu Absatz 2 also unterstützen – ich habe mich einleitend falsch ausgedrückt. Entschuldigung!
Die bundesrätliche Lösung ist aus unserer Sicht untauglich, wenn gefälschte Dokumente eingereicht werden.
Zudem wird mit Absatz 2 die in Absatz 1 vorgesehene Lösung der Problematik wieder unterhöhlt.
Streichen Sie also bitte Absatz 2 gemäss Einzelantrag Nr. 6, wo Sie die Begründung finden.

Präsident (Binder Max, Präsident): Die EVP/EDU-Fraktion unterstützt den Antrag der Mehrheit.

Hubmann Vreni (S, ZH): Bis jetzt durfte eine ausländische Person, die rechtmässig eingereist war und in der
Schweiz
                                        AB 2004 N 677 / BO 2004 N 677
ein Gesuch für einen Daueraufenthalt stellte, bis zum rechtskräftigen Entscheid über die Erteilung der Bewil-
ligung in der Schweiz bleiben. Dies ist in Artikel 1 der Vollzugsverordnung zum Anag festgelegt, und das gilt
seit siebzig Jahren. Diese Regel soll nun zur Ausnahme werden. Weshalb das so ist, wird in der Botschaft
des Bundesrates nicht erklärt. Begründen lässt sich dies auch kaum anders als mit einem grundsätzlichen
Abwehrreflex. Während EU-Bürgerinnen und -Bürger jederzeit ohne Bewilligung in die Schweiz einreisen und
hier bis zu einem Jahr zur Stellensuche bleiben können, soll es so genannten Drittstaatenangehörigen ver-
wehrt sein, den Entscheid über ein Gesuch hier abzuwarten. Dies ist auch dann der Fall, wenn für die Schweiz
damit keinerlei Kosten verbunden sind.
Das ist eine diskriminierende Behandlung, die absolut unnötig ist. Gesuchsteller aus möglicherweise weit
entfernten Drittstaaten werden auf eigene Kosten in ihr Herkunftsland zurückgeschickt. Nach einigen Monaten
wird ihnen dann doch eine Aufenthaltsbewilligung erteilt. Viel sinnvoller wäre es, wenn die Betroffenen wie
bisher den Entscheid in der Schweiz abwarten könnten. Diese neu vorgeschlagene Regel könnte nämlich die
Leute auch dazu veranlassen, vorübergehend unterzutauchen, und das liegt nicht in unserem Interesse. Wenn
Sie der Fassung des Bundesrates zustimmen, wird dies jedoch sicher der Fall sein.
Ich bitte Sie deshalb, den Minderheitsantrag Bühlmann zu unterstützen und andernfalls die Mehrheitsfassung
durch den Eventualantrag Vermot Nr. 48 zu ergänzen.

Vischer Daniel (G, ZH): Ich beantrage Ihnen dringend, dem Antrag der Minderheit Bühlmann zuzustimmen.
Die vorgeschlagene Regelung, auch der Status quo, ist nicht nur schikanös, sondern sie ist auch lebensfremd.
Das ist eine Regelung, die geradezu an Absurdität grenzt, und sie führt auch dazu, dass etwas formell durch-
gezogen wird, was in der Realität meistens gar nicht aufrechterhalten werden kann. Dies führt dann zu einem
"Schwebezustand", indem gewisse Verfahren durchgeführt werden, bei denen man gar nicht weiss, wo sich
die betreffende Person effektiv aufhält – und dies nur, damit dem Prinzip nachgelebt werden kann.
Ich plädiere für klare rechtliche Situationen. Alles andere als der Antrag der Minderheit Bühlmann bedeutet die
Aufrechterhaltung einer schikanösen Schimäre.

Blocher Christoph, Bundesrat: Bei diesem Artikel bitte ich Sie, bei Absatz 1 den Minderheitsantrag abzuleh-
nen.
Sie müssen sich im Klaren sein, dass Sie natürlich Tür und Tor öffnen, wenn Sie dieses Erfordernis streichen.
Es geht ja darum, dass jemand z. B. mit einem Besuchervisum einreist und dann sagt: "So, jetzt bin ich
in der Schweiz, und ich bin rechtmässig eingereist" – was auch stimmt. Aber dass er ein Anrecht bekommt,
sämtliche Verfahren von der Schweiz aus durchzuführen, ist für ihn dann einfach eine Möglichkeit, um während
der manchmal sehr langen Verfahrenszeit in der Schweiz zu bleiben.
Damit aber keine Härtefälle passieren, ist Absatz 2 hier eingefügt worden: "Werden die Zulassungsvorausset-
zungen voraussichtlich erfüllt ...." Jetzt ist hier gesagt worden, das könne man gar nicht sagen. Es gibt aber
Fälle, in denen relativ rasch zu sehen ist: Da werden die Voraussetzungen erfüllt. Ich erinnere daran, dass

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              Conseil national • Session spéciale mai 2004 • Sixième séance • 06.05.04 • 08h00 • 02.024

diese Ausnahme z. B. dort, wo ein Recht auf den Nachzug des Ehegatten, der Familie usw. besteht, gemäss
Absatz 2 zugelassen wird. Das scheint mir sinnvoll zu sein. Es wäre dann in diesen offensichtlichen Fällen auch
stossend, wenn Sie sagten: Er ist rechtmässig eingereist, er wird rechtmässig hier bleiben, und die Verfahren
z. B. für den Ehegatten muss diese Person dann vom Ausland aus einreichen. Das macht keinen Sinn.
Natürlich muss es sich – diese Befürchtung ist ja von der FDP-Fraktion vorgetragen worden – um offensicht-
liche Fälle handeln. Der Ermessensspielraum für die Behörden ist also nicht allzu gross. Das Votum hat mich
aber bewogen zu überlegen, dass man das "offensichtlich" vielleicht dann in der ständerätlichen Beratung
noch einbauen muss. Aber es ist auch nichts anderes gemeint und wird auch so gehandhabt.
Ich bitte Sie also, stimmen Sie dem Entwurf des Bundesrates und dem Antrag der Mehrheit zu, sowohl bei
Absatz 1 als auch bei Absatz 2.

Beck Serge (RL, VD), pour la commission: En tant que rapporteur, je vous invite à soutenir la majorité de la
commission dans son choix, qui est équilibré.
Je crois qu'il y a d'abord lieu, à l'alinéa 1, de maintenir le principe de la sortie après un séjour qui est déterminé
dès le début comme un séjour temporaire. Je le dis particulièrement à l'attention de Monsieur Vischer: la trans-
parence est de dire qu'un séjour temporaire a une durée limitée dans le temps. C'est un contrat, finalement,
entre les deux parties: celui qui bénéficie de cette autorisation limitée dans le temps et l'Etat qui l'accueille, en
l'occurrence la Suisse. Donc, il faut maintenir ce principe de sortie: c'est la concrétisation de la durée de séjour
limitée.
Ensuite, naturellement, il s'agit de ne pas soutenir la proposition Müller Philipp et de permettre aux autorités
cantonales d'apprécier la situation dans un certain nombre de cas particuliers. Je ne vous citerai que le cas
d'un doctorant, le cas échéant venant d'un autre continent, un Australien – pourquoi pas? – qui a séjourné
dans notre pays pour une durée limitée et qui voit, par exemple, l'université dans laquelle il poursuit son travail
lui proposer un semestre supplémentaire: vous n'allez pas demander à cette personne de retourner dans son
pays dans l'attente d'une décision de prolongation de son séjour!
C'est la raison pour laquelle je vous invite donc à soutenir la proposition de la majorité, qui offre une solution
équilibrée: d'une part, elle pose le principe qu'à l'issue d'un séjour qui a été déterminé au départ comme tem-
poraire, on doit sortir, d'autre part, dans un certain nombre de cas, les cantons ont une marge d'appréciation.
Je crois que c'est là aussi faire preuve de fédéralisme et je tiens à rappeler, à Monsieur Müller en particulier,
que les cantons sont parfaitement équipés et qu'ils sont les premiers compétents dans tout ce qui concerne les
mesures d'exécution. Laissons donc aux autorités de proximité, qui sont au front, une marge d'appréciation.
On ne peut pas faire de législation trop rigide, sans quoi celle-là devient très rapidement inapplicable.
Je vous invite donc à soutenir la majorité.
Je tiens encore à rappeler que neuf cantons, dont tous les plus peuplés, ainsi que tous les grands partis sauf
l'UDC et le Parti radical-démocratique, qui avait mis un léger bémol, ont accepté l'article tel que proposé lors
de la procédure de consultation.

Erste Abstimmung – Premier vote
Für den Antrag der Mehrheit .... 100 Stimmen
Für den Antrag der Minderheit .... 56 Stimmen

Zweite Abstimmung – Deuxième vote
Für den Antrag der Mehrheit .... 100 Stimmen
Für den Antrag Müller Philipp .... 62 Stimmen

Präsident (Binder Max, Präsident): Über den Eventualantrag Vermot zu Absatz 2 werden wir erst abstimmen,
wenn Artikel 30 Absatz 1bis entschieden ist.

Art. 16
Antrag der Mehrheit
Den ganzen Artikel streichen (vgl. Art. 2a)

Antrag der Minderheit I
(Fehr Hans, Glur, Joder, Lustenberger, Scherer Marcel, Schibli, Tschuppert, Weyeneth)
Abs. 1
.... erfolgt im Interesse der Gesamtwirtschaft. (Rest des Absatzes streichen)

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                                          AB 2004 N 678 / BO 2004 N 678
Antrag der Minderheit II
(Weyeneth, Beck, Fehr Hans, Glur, Joder, Lustenberger, Scherer Marcel, Schibli, Tschuppert)
Abs. 1
Zustimmung zum Entwurf des Bundesrates

Antrag der Minderheit
(Fehr Hans, Glur, Joder, Scherer Marcel, Schibli, Weyeneth)
Abs. 2
.... können ebenfalls zugelassen werden, wenn völkerrechtliche Verpflichtungen dies erfordern.

Antrag der Minderheit
(Fehr Hans, Glur, Joder, Scherer Marcel, Schibli)
Abs. 3
.... wird dem Stabilisierungsziel bezüglich Ausländeranteil Rechnung getragen.

Antrag Hess Bernhard
Abs. 1
Die Zulassung von erwerbstätigen Ausländerinnen und Ausländern erfolgt im Interesse des Gesamtwohls der
Schweiz und der gesamten Wirtschaft ....
Abs. 2
Streichen
Schriftliche Begründung
Eine einseitige Betrachtungsweise, nur auf die wirtschaftlichen Bedürfnisse ausgerichtet, ist stossend.

Antrag Vanek
Abs. 1, 3
Streichen

Art. 16
Proposition de la majorité
Biffer tout l'article (voir art. 2a)

Proposition de la minorité I
(Fehr Hans, Glur, Joder, Lustenberger, Scherer Marcel, Schibli, Tschuppert, Weyeneth)
Al. 1
.... de l'économie suisse. (Biffer le reste de l'alinéa)

Proposition de la minorité II
(Weyeneth, Beck, Fehr Hans, Glur, Joder, Lustenberger, Scherer Marcel, Schibli, Tschuppert)
Al. 1
Adhérer au projet du Conseil fédéral

Proposition de la minorité
(Fehr Hans, Glur, Joder, Scherer Marcel, Schibli, Weyeneth)
Al. 2
Les étrangers peuvent également être admis lorsque des engagements relevant du droit international l'exigent.

Proposition de la minorité
(Fehr Hans, Glur, Joder, Scherer Marcel, Schibli)
Al. 3
Lors de l'admission des étrangers, l'objectif de stabilisation du pourcentage des étrangers est pris en consi-
dération.

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Proposition Hess Bernhard
Al. 1
L'admission des étrangers en vue de l'exercice d'une activité lucrative doit servir le bien général et les intérêts
de l'économie de la Suisse ....
Al. 2
Biffer
Développement par écrit
Une vision unilatérale – focalisée sur les besoins économiques – ne peut être acceptée.

Proposition Vanek
Al. 1, 3
Biffer

Art. 2a
Antrag der Mehrheit
Titel
Zulassung
(Wortlaut von Art. 16 gemäss SPK-NR, wird dort gestrichen)
Abs. 1
Die Zulassung von erwerbstätigen Ausländerinnen und Ausländern erfolgt im Interesse der Gesamtwirtschaft;
ausschlaggebend sind die Chancen für eine nachhaltige Integration in den schweizerischen Arbeitsmarkt und
das soziale und gesellschaftliche Umfeld. Die kulturellen und wissenschaftlichen Bedürfnisse der Schweiz
werden angemessen berücksichtigt.
Abs. 2
Ausländerinnen und Ausländer werden ebenfalls zugelassen, wenn völkerrechtliche Verpflichtungen, humani-
täre Gründe oder die Vereinigung der Familie es erfordern.
Abs. 3
Bei der Zulassung von Ausländerinnen und Ausländern wird der demographischen, sozialen und gesellschaft-
lichen Entwicklung der Schweiz Rechnung getragen.

Antrag Hess Bernhard
Abs. 1
Die Zulassung von erwerbstätigen Ausländerinnen und Ausländern erfolgt im Interesse des Gesamtwohles der
Schweiz und der gesamten Wirtschaft ....
Schriftliche Begründung
Die vorgeschlagene Formulierung ist zu stark auf die rein wirtschaftlichen Bedürfnisse in der Ausländerpolitik
fokussiert. Das Gesamtwohl der Gemeinschaft Schweiz muss jedoch vor materiellen Interessen stehen.

Antrag Stamm
Abs. 2
Ausländerinnen und Ausländer können ebenfalls zugelassen werden, wenn völkerrechtliche Verpflichtungen
....
Schriftliche Begründung
Die Schweiz kann sich auf Gesetzesstufe nicht verpflichten, unter den genannten Voraussetzungen immer und
in jedem Fall Personen zuzulassen. Mit einer Kann-Formulierung wird der notwendige Spielraum geschaffen,
um nötigenfalls von der Grundregel abzuweichen, wenn staatspolitische Überlegungen dies erfordern.

Antrag Freysinger
Abs. 4
Die Zulassung von Ausländerinnen und Ausländern erfolgt unter der Voraussetzung, dass diese die Grundsät-
ze der schweizerischen Rechtsordnung anerkennen und akzeptieren.
Schriftliche Begründung
Das Gesetz dient als rechtliche Grundlage zur Zulassung von Ausländerinnen und Ausländern aus Nicht-EU-
Staaten. Dabei kann die Anerkennung der schweizerischen Rechtsordnung nicht a priori vorausgesetzt wer-
den, zumal die Schweiz bisher keinen eigentlichen Migrationsvertrag kennt. Der Passus bringt die notwendige

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Präzisierung auf Gesetzesstufe, unter welchen Voraussetzungen die Schweiz Ausländerinnen und Ausländer
zulässt.

Art. 2a
Proposition de la majorité
Titre
Admission
(le libellé de l'art. 16 selon CIP-CN est biffé à l'art. 16)
Al. 1
L'admission des étrangers en vue de l'exercice d'une activité lucrative doit servir les intérêts de l'économie
suisse; les chances d'une intégration durable sur le marché du travail suisse et dans l'environnement social et
sociétal sont déterminantes. Les besoins culturels et scientifiques de la Suisse sont pris en considération de
manière appropriée.
                                         AB 2004 N 679 / BO 2004 N 679
Al. 2
Les étrangers sont également admis lorsque des motifs humanitaires ou des engagements relevant du droit
international l'exigent ou que l'unité de la famille en dépend.
Al. 3
Lors de l'admission des étrangers, l'évolution sociodémographique de la Suisse est prise en considération.

Proposition Hess Bernhard
Al. 1
L'admission des étrangers en vue de l'exercice d'une activité lucrative doit servir le bien général et les intérêts
de l'économie de la Suisse ....
Développement par écrit
La formulation proposée focalise trop sur les besoins économiques purs; or, dans la politique en matière
d'étrangers, le bien général de la Suisse doit primer sur des intérêts matériels.

Proposition Stamm
Al. 2
Les étrangers peuvent également être admis lorsque des motifs humanitaires ....
Développement par écrit
La Suisse ne peut pas s'engager dans le cadre d'une loi à admettre automatiquement des personnes dès
lors que les conditions prévues sont remplies. Une formulation potestative permet de dégager la marge de
manoeuvre nécessaire afin de pouvoir s'écarter de la règle générale si des considérations d'ordre politique
l'exigent.

Proposition Freysinger
Al. 4
Les étrangers sont admis à condition qu'ils reconnaissent et acceptent les principes de l'ordre juridique suisse.
Développement par écrit
La loi sert de base légale à l'admission des étrangers qui ne sont pas ressortissants d'un Etat de l'UE. Or,
il n'est pas possible de postuler a priori la reconnaissance de l'ordre juridique suisse, d'autant que la Suisse
ne dispose pas encore véritablement d'une "convention sur les migrations". La phrase proposée apporte les
précisions qui s'imposent à l'échelon de la loi, en indiquant à quelles conditions la Suisse admet des étrangers.

Fehr Hans (V, ZH): Das Kapitel über die Zulassungsvoraussetzungen ist eines der entscheidendsten Kapitel
und eine der entscheidendsten Weichenstellungen in diesem Ausländergesetz. Hier können und müssen Sie
Zeichen setzen und Klarheit schaffen; hier geht es um die Marschrichtung.
Die Minderheit I beantragt, lediglich den ersten Satz von Artikel 16 Absatz 1 stehen zu lassen. Dieser sagt
klar, worum es geht. Es geht darum, dass die Zulassung von erwerbstätigen Ausländern im Interesse der
Gesamtwirtschaft erfolgen soll. Es ist gefährlich, wenn Sie die zusätzlichen Sätze stehen lassen: Erstens wird
dort gesagt, ausschlaggebend seien die beruflichen und gesellschaftlichen Integrationschancen. Es geht doch
nicht um Integrationschancen, sondern um die berufliche Qualifikation. Zweitens wird dort gesagt, es gehe
auch darum, kulturelle und wissenschaftliche Bedürfnisse zu berücksichtigen. Diese Formulierung muss weg.

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"Wissenschaftliche Bedürfnisse" könnten wir stehen lassen. Aber von "kulturellen Bedürfnissen" hat in diesem
Saal doch jeder eine andere Vorstellung. Diese zusätzlichen Sätze sind nicht zweckdienlich. Wir bitten Sie,
mit diesem Minderheitsantrag Klarheit zu schaffen. Es geht bei den Zulassungsvoraussetzungen um nichts
anderes als um die Interessen der Gesamtwirtschaft.
Ich bitte Sie, diesem Antrag zuzustimmen. Sonst ist auch die Gefahr gross, dass Sie eine Vermischung von
Ausländer- und Asylpolitik vornehmen. In der Ausländerpolitik – da sind wir uns wohl einig – geht es nicht
um Leute, die Flüchtlingseigenschaften haben. Es geht ausschliesslich um die Frage: Wer soll in die Schweiz
kommen und hier arbeiten, zu welchen Bedingungen und für welche Bedürfnisse? Das ist hier zu regeln; das
ist nichts Unmoralisches, sondern das ist die Logik. Ich bitte Sie, keine Vermischung vorzunehmen. Wir haben
in den letzten Jahren – statistisch eindeutig feststellbar – eine vermehrte Zuwanderung zum Sozialsystem. Wir
wollen aber eine Zuwanderung zum Arbeitsmarkt. Das berücksichtigt der Antrag der Minderheit I. Ich bitte Sie
deshalb um Zustimmung.

Weyeneth Hermann (V, BE): Ich habe es gestern schon kurz erwähnt: Wir lehnen die Ausweitung, welche
die Kommissionsmehrheit in Artikel 2a vorgenommen hat, ab. Ich habe Ihnen gestern gesagt, dass wir uns
in erster Linie nach den Bedürfnissen der Wirtschaft zu richten haben. Wir gehen darin einig, dass es auch
gesellschaftliche und bildungspolitische Bedürfnisse gibt, die bezüglich der Ausländerfrage geregelt werden
müssen. Diese Ausweitung, wie sie die Kommissionsmehrheit in Artikel 2a vorgeschlagen hat, lehnen wir
aber ab. Deshalb beantragen wir Ihnen, an der Fassung festzuhalten, wie sie der Bundesrat dem Parlament
beantragt, ob dies jetzt in Artikel 2a oder in Artikel 16 aufgeführt wird: Wir haben nichts dagegen, wenn diese
Grundsätze bereits in Artikel 2a erscheinen.
Die Minderheit II beantragt Ihnen also, an der Umschreibung gemäss Entwurf des Bundesrates, wie sie in
Artikel 16 Absatz 1 festgeschrieben ist, festzuhalten.

Leuenberger Ueli (G, GE): Je me permets de rappeler quelques éléments concernant l'incohérence de la
politique en matière de migration en Suisse. En 1991, juste avant l'éclatement de la guerre dans les Balkans,
le Conseil fédéral a justifié son autorisation de faire appel à la main-d'oeuvre yougoslave, en soulignant que
ce pays faisait partie de "ceux où les valeurs culturelles, religieuses et sociales correspondent aux nôtres".
Quatre mois plus tard, la Yougoslavie était recalée dans le troisième cercle. En 1992, le Conseil fédéral, pour
justifier la politique des trois cercles, avançait l'argument selon lequel les populations qui ne sont pas d'origine
européenne sont inassimilables et rejetées dans le troisième cercle, car "elles sont originaires de pays où les
conditions sociales, culturelles, religieuses, politiques ou économiques sont fondamentalement différentes. La
politique suisse en matière d'admission à l'égard des personnes exerçant une activité lucrative est donc fondée
sur le principe selon lequel les particularités ethniques et nationales des personnes venant de certains pays
rendent en général plus difficile leur intégration dans notre société." J'ai cité en substance le message du 2
mars 1992 relatif à l'adhésion de la Suisse à la Convention internationale de 1965 sur l'élimination de toutes
les formes de discrimination raciale (92.029).
Ces deux citations montrent bien que la capacité supposée des étrangers et étrangères à s'intégrer ne repose
sur aucun critère objectif, mais bien uniquement sur les besoins supposés de notre économie, et je rappelle ce
que j'ai dit hier concernant l'immigration portugaise au début des années 1960, à savoir qu'on estimait qu'elle
ne pourrait pas s'intégrer ici en Suisse.
Le système des trois cercles a fait l'objet de vives critiques pour discrimination. Il n'est plus question dans
la LEtr de surpopulation étrangère. Le Conseil fédéral se garde bien de mentionner des concepts comme
"l'enchevêtrement culturel". Avec le système binaire proposé, nous ne sommes pas très loin des trois cercles.
En effet, relevaient du deuxième cercle essentiellement les cadres qualifiés ou les spécialistes, lesquels sont
toujours autorisés à se rendre en Suisse.
Et il est assez étonnant de lire le communiqué de la Commission des institutions politiques, après la clôture
des travaux, concernant cette loi. Il exprime le point de vue de la majorité de droite, qui était très clair. "La
Commission des institutions politiques constate l'utilité de légiférer dans ce domaine qui englobe la probléma-
tique des besoins de la Suisse en immigrants, de la pression exercée par ces
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mouvements de migration et des appréhensions suscitées par une surpopulation étrangère .... Elle salue aussi
la mise au point de règles efficaces pour endiguer les flux migratoires et pour parvenir à atténuer les craintes
d'une trop forte poussée de l'emprise étrangère."
Or, entre 1965 et 1995, les six initiatives populaires qui s'opposaient à la surpopulation étrangère ont toutes

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été rejetées. Il est choquant de voir les partis de droite passer comme chat sur braise sur la volonté de plus
de la moitié des électeurs et électrices et d'utiliser constamment les peurs de la population pour justifier leurs
propositions discriminatoires.
Ce que propose la minorité Fehr Hans, en demandant que soit fait mention dans la loi de l'objectif de stabili-
sation du pourcentage des étrangers à l'alinéa 3, est une mesure discriminatoire et nous appelons à la rejeter.
Nous demandons en revanche que les critères des motifs humanitaires et du regroupement familial à l'alinéa
2 soient maintenus.

Christen Yves (RL, VD): Il s'agit ici du principe des conditions d'admission. Elles figurent dans le dépliant à
l'article 16. La majorité de la commission prévoit de les reporter à l'article 2a.
Pour ces conditions d'admission, le projet du Conseil fédéral prévoit trois alinéas: à l'alinéa 1 – première condi-
tion –, il faut servir d'abord l'intérêt de l'économie, il faut que les chances d'intégration professionnelle soient
les meilleures, et puis les besoins culturels et scientifiques sont pris en considération de manière appropriée.
A l'alinéa 2, le Conseil fédéral propose aussi que des étrangers puissent être admis pour des motifs humani-
taires ou relevant du droit international, ou pour assurer l'unité de la famille. A l'alinéa 3, enfin, il tient compte
de l'évolution sociodémographique.
Chacun de ces trois alinéas s'accompagne d'une proposition de minorité. A l'alinéa 1, il s'agit de savoir quelle
est la condition la plus importante, l'économie, le social ou le culturel. Le Conseil fédéral et la majorité de la
commission penchent pour l'économie avec, accessoirement, des intérêts pour la culture et la science. Dans sa
proposition de minorité I, Monsieur Fehr propose de n'en rester qu'à l'économie et de biffer le reste. Monsieur
Weyeneth, dans sa proposition de minorité II, propose d'en rester à la version du Conseil fédéral, avec laquelle
on pourrait vivre; mais la majorité de la commission ajoute un élément d'intégration durable. Je crois qu'elle a
raison, parce qu'elle souhaite ainsi démontrer que ceux qui sont admis doivent dès lors durablement s'intégrer
dans notre pays. C'est une notion qui sous-tend toute cette loi.
Dès lors, le groupe radical-libéral vous propose de suivre la majorité de la commission à l'alinéa 1.
En ce qui concerne l'alinéa 2, il y a une proposition de minorité Fehr Hans. Il s'agit du problème des motifs
humanitaires ou des engagements relevant du droit international. Cette minorité propose la formule potestative.
Ici, nous sommes d'accord, nous voulons des conditions claires. L'UDC elle-même a toujours dit, à propos de
ces formules potestatives – quand Monsieur Lustenberger est venu en commission défendre sa proposition,
elle a été rejetée – qu'elle voulait qu'on puisse appliquer clairement les conditions de cette loi. Nous rejetons
cette formule potestative. Il s'agit d'éléments relevant du droit international et c'est tout. Il est vrai que le droit
international peut comprendre aussi des motifs humanitaires et il peut comprendre aussi le regroupement
familial, puisque c'est la Convention européenne des droits de l'homme qui prévoit dans son article 8 que la
famille peut être regroupée ou doit être regroupée, même. Mais pour cet alinéa 2, le groupe radical-libéral vous
propose d'en rester à la formule de la commission et du Conseil fédéral.
A l'alinéa 3, le Conseil fédéral et la commission proposent de tenir compte du développement sociodémogra-
phique. La minorité Fehr Hans propose la formule "l'objectif de stabilisation du pourcentage des étrangers".
C'est en quelque sorte un retour à l'initiative des quotas. Le principe de la loi est de dire que, dans le deuxième
cercle, nous admettons un certain nombre de travailleurs – pour l'économie, pour la recherche scientifique,
éventuellement pour des intérêts culturels. Nous voulons bien les intégrer, mais l'objectif n'est pas de maîtriser
l'évolution démographique. S'il devait y avoir une vague d'immigrants du deuxième cercle, il est évident que le
Conseil fédéral prendrait des dispositions. Mais ce n'est pas le but de la loi.
C'est la raison pour laquelle le groupe radical-libéral vous propose de refuser cette minorité et d'en rester à la
version du Conseil fédéral et de la commission.

Vermot-Mangold Ruth-Gaby (S, BE): Ich spreche zuerst zu Artikel 16 Absatz 1, gegen die Minderheit I (Fehr
Hans). Herr Fehr will ja in bekannter Manier herausstreichen, was bei Artikel 16 Absatz 1 das Leben irgendwie
auch noch liebens- oder lebenswert macht. Er will Ausländerinnen und Ausländer nur dann zulassen, wenn
dies im Interesse der Gesamtwirtschaft notwendig ist – Punkt! Die Mehrheit verweist jedoch darauf, dass zwar
die Interessen der Gesamtwirtschaft eine Rolle spielen – das ist richtig, wir behandeln das Ausländergesetz
–, dass jedoch auch die sozialen, kulturellen und wissenschaftlichen Bedürfnisse und Aspekte beigezogen
werden müssen, wenn es darum geht, Ausländerinnen und Ausländer aufzunehmen. Es geht doch nicht an,
dass wir Menschen zu blossen wirtschaftlichen Subjekten reduzieren. Menschen haben Bedürfnisse, Träume,
Wünsche; sie wollen Perspektiven haben und nicht einfach nur geduldet werden.
Wir bekämpfen auch die Minderheit II (Weyeneth), die einfach wie der Bundesrat die kulturellen und wirtschaft-
lichen Bedürfnisse der Schweiz angemessen berücksichtigen will. Wir schliessen uns beim ganzen Artikel der

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