Gymnasium Helveticum Nr. 3/12 - Verstärkte Zusammenarbeit von Bund und Kantonen - Akteure werden angehört - vsg-sspes

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Gymnasium Helveticum Nr. 3/12 - Verstärkte Zusammenarbeit von Bund und Kantonen - Akteure werden angehört - vsg-sspes
Gymnasium
    Helveticum
                                          Nr. 3/12

    Verstärkte Zusammenarbeit von Bund und Kantonen –
    Akteure werden angehört
    Die zweisprachige Maturität – la maturité bilingue
    Les étudiant-e-s prennent la parole
Gymnasium Helveticum Nr. 3/12 - Verstärkte Zusammenarbeit von Bund und Kantonen - Akteure werden angehört - vsg-sspes
NEU
Geoaktiv
Grundlagen der Geografie für Schweizer Maturitätsschulen

                                                 Das einbändige Geografielehrwerk für das
                                                 Grundlagenfach im 9. bis 11. Schuljahr:

                                                 o ermöglicht eine aktive Auseinandersetzung
                                                   mit verschiedenen Themen und Regionen

                                                 o fördert unterschiedliche Kompetenzen, wie
                                                   die Handlungs- und Methodenkompetenz

                                                 o spricht die Jugendlichen auf verschiedenen
                                                   Ebenen an

                                                 o enthält differenzierte und zielorientierte
                                                   Arbeitsaufträge

                                                 o unterstützt eigenständiges und kooperatives
                                                   Lernen

                                                 Geoaktiv
                                                 Format 19.5 x 26 cm | 480 Seiten
                                                 978-3-264-83937-1 | Fr. 54.00 $

Der Begleitband mit Hinweisen zur Unterrichtsgestaltung ist als kostenloses PDF auf unserer
Website erhältlich.

Weitere Informationen und Bestellmöglichkeiten finden Sie auf www.geoaktiv.ch.

Klett und Balmer Verlag Zug
Gymnasium Helveticum Nr. 3/12 - Verstärkte Zusammenarbeit von Bund und Kantonen - Akteure werden angehört - vsg-sspes
Gymnasium
    Helveticum

Nr. 2/12                                                                                        www.vsg-sspes.ch
         Schwerpunkt
                               Editorial
         Sujet spécial
                               Fin d’une étape – début de la suivante / Ende einer Etappe – Beginn der folgenden /
                               Fina di uns tappa – inizio della successiva
                               David Wintgens                                                                            4
                               Verstärkte Zusammenarbeit von Bund und Kantonen – Akteure werden angehört                7
                                   Medienmitteilung (EDK & EVD/EDI) und Reaktion des VSG
                               Collaboration renforcée entre la Confédération et les cantons – audition des acteurs     9
                                   Communiqué de presse (CDIP & DFE/DFI) et réaction de la SSPES
                               Die zweisprachige Maturität – Von der Expermientierphase zur Konsolidierung              13
                               La maturité bilingue – De la phase d’expérimentation à la consolidation                  17
                               Anton Näf

         VSG
                               Vernehmlassung zum Weiterbildungsgesetz (WeBiG)                                          21
         SSPES
         SSISS                 Consultation de la loi fédérale sur la formation continue LFCo (WeBiG)                   22
                               Vorstand VSG / Comité SSPES
                               L’Union des conseils d’étudiants (UCE) – première conférence suisse à Brigue
                               Carole Sierro                                                                            23
                               Le SUN, ou les Nations Unies au format lycéen
                               Antoine Willemin                                                                         25

             Verbände          Kurzmitteilungen der Kantonal- und Fachverbände                                          27
             Associations
                               Brèves des Associations cantonales et des Sociétés de branche                            28

             Magazin           Le Travail de maturité : quelle autonomie ?
             Magazine
                               Francine Novel, Gabriella Della Vecchia, Bruno Védrines                                  32
                               Vom sorgsamen Umgang in der Hektik des Alltages
                               Menschenrechte an der Schule
                               Ueli Anken                                                                               34
                               Die Verbotenen
                               Belinda Schantong                                                                        36
                               VSG – Dienstleistungen – Prestations de la SSPES
                               Neu – nouveau: Grabungsreisen mit ARGE Archäologie                                       38
                               Bildungspolitische Kurzinformationen / Petites informations suisses et internationales
                               Walter E. Laetsch                                                                        39
                               WBZ CPS aktuell – actualités WBZ CPS                                                     44

                                                                 Lisez ce code avec votre smartphone pour accéder
                                                                                 directement à notre site Internet !
Titelbild: Quelques
participants à la conférence                                 Lesen Sie bitte diesen 2D-Code mit Ihrem Smartphone
de l’UCE à Brigue.                                                und Sie gelangen direkt auf unsere Internetseite!

   gh 3•12
                               3
Éditorial      Fin d’une étape – début de la suivante

                                          e voyez dans ce titre aucune allusion         Les prochaines étapes démarrent en ce
                                    N     au Tour de France qui s’arrêtera le
                                8 juillet à Porrentruy. Ni à la fin de l’année
                                                                                    moment et la SSPES y jouera un rôle actif.
                                                                                    Institut des sciences de l’éducation de l’Uni-
                                scolaire, pourtant bien méritée. Encore que :       versité de Zurich (sous-projet 1 – compé-
                                à l’heure où « nos » élèves quittent « nos » éta-   tences disciplinaires de base), WBZ CPS
                                blissements, il s’agit d’assurer que le précieux    (sous-projet 2 – épreuves communes), CDIP,
                                certificat de maturité qu’ils emportent dans        Conférence des directrices et directeurs de
                                leur sac à dos est effectivement valide et re-      gymnases suisses CDGS, Conférence des
                                connu pour la suite de leur périple aux pays        recteurs des universités suisses CRUS et As-
                                de la connaissance.                                 sociation suisse des enseignant-e-s d’univer-
David Wintgens
                                                                                    sité AEU (sous-projet 3 – échanges gymnase-
Président VSG – SSPES – SSISS      Dans ce but, la CDIP et la Confédération         université) : nous venons de rencontrer les
                                ont enfin arrêté les mesures destinées à ga-        représentant-e-s de ces différentes institu-
                                rantir à long terme l’accès aux Hautes écoles       tions pour discuter de notre implication dans
                                universitaires pour les titulaires de la maturité   ces différents projets. Cet important travail
                                gymnasiale. La « matu » gymnasiale restera          du comité n’est possible qu’avec des associa-
                                bien LE passeport pour entrer dans les unis         tions cantonales et des sociétés de branche
                                et les EPF, sans contrôle supplémentaire et         fortes. Notre rencontre des Président-e-s à
                                potentiellement discriminant devant le por-         Frauenfeld a permis de discuter de nos nom-
                                tail, et sans agence privée de surveillance.        breux objectifs à court et moyen terme. Les
                                Ouf !                                               prochaines étapes se profilent ! Dans l’inter-
                                                                                    valle… bonne fin d’année scolaire et… regar-
                                    Nous avons abondamment décrit les               dez le Tour de France arriver à Porrentruy !
                                mesures dans les numéros précédents du
                                Gymnasium Helveticum et par courrier élec-                                       David Wintgens,
                                tronique. Et nous l’avions dit : dans sa pre-                     Président VSG – SSPES – SSISS
                                mière version, le sous-projet « définition de
                                compétences disciplinaires de base » ne nous
                                paraissait pas susceptible d’améliorer la qua-
                                lité de la formation gymnasiale. Nous pen-
                                sions au contraire que ces compétences de
                                base donnent un faux signal, à savoir que
                                ces minima seraient suffisants pour pouvoir
                                entreprendre de manière sereine les études
                                universitaires. La CDIP et la Confédération
                                ont pris en compte une partie des remarques
                                que nous avions formulées. La version finale-
                                ment retenue par nos autorités se veut plus
                                mesurée. Elle impliquera tout de même une
                                adaptation des plans d’étude pour la langue 1
                                et les mathématiques ; ce n’est pas rien.

  gh 3•12
                                4
Ende einer Etappe – Beginn der folgenden

                 ehen Sie bitte in diesem Titel keine         Die nächsten Etappen werden jetzt in die
              S  Anspielung auf die Tour de France, die
          am 8. Juli in Pruntrut Halt macht. Und auch
                                                           Wege geleitet und der VSG spielt darin eine
                                                           aktive Rolle. Institut für Erziehungswissen-
          nichts aufs Ende des Schuljahrs, obwohl          schaften der Universität Zürich (Teilprojekt
          dieses mehr als verdient ist. Es geht vielmehr   1 – basale fachliche Studierkompetenzen),
          darum, dass zu dem Zeitpunkt, da «unsere»        WBZ CPS (Teilprojekt 2 – gemeinsames
          Schülerinnen und Schüler «unsere» Schulen        Prüfen), EDK, Konferenz Schweizerischer
          verlassen, auch sichergestellt wird, dass das    Gymnasialrektorinnen und Gymnasialrektoren
          wertvolle Maturitätszeugnis, das sie in ihrem    KSGR, Rektorenkonferenz der Schweizer
          Rucksack tragen, auf ihrer weiteren Reise in     Universitäten CRUS und Vereinigung der
          die Welt des Wissens tatsächlich gültig bleibt   Schweizerischen Hochschuldozierenden VSH
          und anerkannt wird.                              (Teilprojekt 3 – Austausch zwischen Gym-
                                                           nasien und Hochschulen): wir haben die Ver-
             Deshalb haben EDK und Eidgenossen-            antwortlichen dieser verschiedenen Institu-
          schaft endlich die Massnahmen festgehalten,      tionen getroffen, um über unsere Anliegen in
          welche den prüfungsfreien Zugang zu uni-         diesen unterschiedlichen Projekten zu disku-
          versitären Hochschulen für Maturandinnen         tieren. Diese wichtige Arbeit des Zentralvor-
          und Maturanden langfristig sicherstellen.        stands ist nur möglich mit starken Kantonal-
          Die gymnasiale «Matur» bleibt also DER           und Fachverbänden. Unser Treffen mit den
          Pass, um in die Unis und ETHs einzutreten,       Präsidentinnen und Präsidenten in Frauen-
          ohne zusätzliche, potentiell diskriminierende    feld hat es uns ermöglicht, über unsere kurz-
          Kontrollen vor dem Eingangstor, und ohne         und mittelfristigen Ziele zu diskutieren. Die
          private Aufsichtsorgane. Uff!                    nächsten Etappen zeichnen sich ab! In der
                                                           Zwischenzeit… einen guten Schulschluss…
             Wir haben die Massnahmen in früheren          und schauen Sie sich die Tour de France an,
          Ausgaben des Gymnasium Helveticum und            wenn sie in Pruntrut eintrifft.
          in einem Newsletter genügend beschrieben.
          Und wir haben klar gesagt: in seiner ersten                                   David Wintgens,
          Version schien uns das Projekt der «Defini-                    Präsident VSG – SSPES – SSISS
          tion basaler fachlicher Studierkompetenzen»                          (Übersetzung von Denise Martin)
          nicht hilfreich, um die Qualität der gymna-
          sialen Bildung zu erhöhen. Wir waren im
          Gegensatz dazu der Meinung, dass die basa-
          len Kompetenzen ein falsches Signal setzen,
          nämlich dass auf einmal diese Minimalanfor-
          derungen genügen könnten, um umsichtig
          ein Studium an einer Uni aufzunehmen. Die
          EDK und die Eidgenossenschaft haben einen
          Teil unserer Bemerkungen berücksichtigt.
          Die von unseren Autoritäten kommunizierte
          Schlussversion ist eher vorsichtig. Sie impli-
          ziert trotz allem eine Anpassung des Lehr-
          plans für Erstsprache und Mathematik; und
          das ist nicht nichts.

gh 3•12
          5
Fine di una tappa – inizio della successiva

                    on voglia vedere in questo titolo né        Le nuove tappe iniziano in questo mo-
              N     un’allusione al Tour de France che
          l’8 luglio farà tappa a Porrentruy, né alla ben
                                                            mento e la SSISS vi giocherà un ruolo attivo.
                                                            Istituto delle scienze dell’educazione del-
          meritata fine dell’anno scolastico. Si tratta     l’Università di Zurigo (sottoprogetto 1 –
          piuttosto della validità del prezioso diploma     competenze disciplinari di base), WBZ CPS
          di maturità che i « nostri » allievi mettono      (sottoprogetto 2 – prove comuni), CDPE,
          nella loro cartella al momento di lasciare i      Conferenza delle direttrici e dei direttori dei
          « nostri » edifici scolastici, validità ricono-   licei svizzeri CDLS, Conferenza dei rettori
          sciuta per il prosieguo dei loro studi.           delle università svizzere CRUS e Associa-
                                                            zione dei docenti svizzeri delle Scuole
             In questo senso, la CDPE e la Confedera-       universitarie VSH-AEU (sottoprogetto 3 –
          zione hanno finalmente steso le misure desti-     scambi liceo-università): abbiamo da poco
          nate a garantire a lungo termine l’accesso alle   incontrato i rappresentanti di queste diverse
          Alte scuole universitarie per i titolari della    istituzioni per discutere del nostro impiego
          maturità ginnasiale. La « maturità » resterà      in questi vari progetti. Questo importante
          IL passaporto per entrare nelle università e      lavoro del comitato è possibile unicamente
          nei politecnici federali, senza un controllo      con delle società cantonali e delle associazioni
          supplementare e potenzialmente discrimi-          affiliate forti. L’incontro dei Presidenti a
          nante all’entrata e senza un’agenzia privata di   Frauenfeld ha permesso di discutere dei
          sorveglianza. Uff!                                nostri numerosi obbiettivi a breve e a lungo
                                                            termine. Le nuove tappe si profilano! Nel
              Nei precedenti numeri del Gymnasium           frattempo… buona fine anno scolastico e…
          Helveticum e per posta elettronica abbiamo        non perdete il Tour de France a Porrentruy !
          descritto abbondantemente queste misure. E
          l’avevamo detto: nella sua prima versione, il
          progetto «definizione delle competenze disci-                                   David Wintgens,
          plinari di base» non ci pareva suscettibile di                  Presidente VSG – SSPES – SSISS
          migliorare la qualità della formazione liceale.                         (traduzione di Donato Sperduto)
          Pensavamo, anzi, che le competenze di base
          dessero – e diano – un segnale sbagliato, cioè
          che questi minima sarebbero sufficienti per
          poter intraprendere in un modo sereno gli
          studi universitari. La CDPE e la Confedera-
          zione hanno tenuto conto di una parte delle
          osservazioni da noi formulate. La versione
          congedata dalle nostre autorità pretende di
          essere misurata. Essa implicherà comunque
          un adattamento dei piani di studi per la lin-
          gua 1 e la matematica; non è poco.

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Hochschulzugang
 Accès aux Hautes
                                  Verstärkte Zusammenarbeit von Bund und
        écoles                    Kantonen – Akteure werden angehört

                                  An ihrer Erklärung vom Mai 2011 legten           tätsschulen mit Bestimmungen zur allgemei-
                                  Bund (EVD/EDI) und Kantone (EDK) erst-           nen Studierfähigkeit ergänzen. Als Grundlage
                                  mals bildungspolitische Ziele für den Bil-       für diese Revision lassen sie einen Katalog
                                  dungsraum Schweiz fest. Den Gymnasial-           derjenigen Kompetenzen in Erstsprache und
                                  bereich betrifft folgendes Ziel: den prüfungs-   Mathematik ermitteln, die für die Aufnahme
                                  freien Zugang zur Universität mit gymnasialer    eines Universitätsstudiums in praktisch allen
                                  Maturität langfristig sicherzustellen. Bundes-   Studienfächern besonders wichtig sind.
                                  rat Johann N. Schneider-Ammann, Vorsteher
                                  des EVD, und Staatsrätin Isabelle Chassot,       Damit ziehen EDI und EDK die Konse-
                                  Präsidentin der EDK, würdigten die «Erklä-       quenzen aus einer Evaluation der gymnasia-
                                  rung 2011» als Erfolg und Ausdruck der           len Ausbildung (EVAMAR II), die unter
                                  neuen verstärkten Zusammenarbeit von Bund        anderem den Ausbildungsstand der Schüle-
                                  und Kantonen auf der Basis der Bundesver-        rinnen und Schüler am Ende ihrer Ausbil-
                                  fassung.                                         dung überprüfte. EVAMAR II zeigte neben
                                     Im Laufe der Beratungen hat der EDK-          einer grundsätzlich positiven Beurteilung
                                  Vorstand auch die Akteure mit einbezogen         auch Schwächen der Maturität. Der über-
                                  und am 8. September 2011 ein Hearing zu          wiegende Teil der Schweizer Maturandinnen
                                  den herauskristallisierten fünf Teilprojekten    und Maturanden ist gut gerüstet für ein uni-
                                  veranstaltet, zu welchem u.a. auch der VSG       versitäres Studium. Es gibt aber auch eine
                                  eingeladen war. Der Vorstand des VSG hat         Gruppe von Maturandinnen und Maturanden,
                                  im GH05/2011, S. 9–12 ausführlich darüber        die in bestimmten Bereichen aus Mathema-
                                  berichtet, d.h. die Vorgeschichte dargestellt    tik und Erstsprache, die für viele Studien-
                                  und die Position des VSG erläutert. Im           richtungen von grundlegender Bedeutung sind,
                                  GH02/2012 folgten die Überlegungen des           nur über mangelhaftes oder ungenügendes
                                  VSG zu «Kompetenzen am Übergang Gym-             Wissen und Können verfügt.
                                  nasium – Hochschule», wie sie von der Präsi-        Vor diesem Hintergrund geben EDI und
                                  dentenkonferenz (Kantonalverbände und Fach-      EDK grünes Licht für die Durchführung von
                                  vereine) am 14. März 2012 einstimmig ver-        fünf Teilprojekten. Die EDK hat der Durch-
                                  abschiedet wurden.                               führung der Projekte an ihrer Plenarversamm-
                                     An ihrer Plenarversammlung vom 22. März       lung vom 22. März 2012 zugestimmt.
                                  2012 hat die EDK der Durchführung von               Gemeinsames Ziel von EDK und EDI ist
                                  5 Teilprojekten zugestimmt. Im Folgenden         es, den prüfungsfreien Zugang zur Univer-
                                  die Medienmitteilung der EDK und die             sität mit gymnasialer Maturität langfristig
                                  Pressereaktion des VSG.                          sicherzustellen. Dieses Ziel hat Eingang ge-
                                                                                   funden in die Erklärung von EVD/EDI und
                                                                                   EDK zu den gemeinsamen bildungspoliti-
                                  Gymnasiale Maturität: allgemeine
                                                                                   schen Zielen für den Bildungsraum Schweiz
                                  Studierfähigkeit genauer bestimmen
                                                                                   vom Mai 2011.
Mehr Informationen finden Sie     Medienmitteilung des Generalsekretariats der
in «éducationch», No 1, April
                                  EDK und des Staatssekretariats für Bildung       Teilprojekt 1: Basale fachliche Studier-
2012: Editorial von Staatsrätin
Isabelle Chassot, Präsidentin     und Forschung (SBF)                              kompetenzen
der EDK, und unter «Fokus»                                                         Die gymnasiale Maturität steht für die
mehr zum «Hintergrund», zum
«Vorgehen» und zu den ein-        EDK/EDI, 11. April 2012. Das Eidgenössische      allgemeine Studierfähigkeit. In den Rechts-
zelnen «Teilprojekten».           Departement des Innern EDI und die Schwei-       grundlagen (Maturitätsanerkennungsreglement
                                  zerische Konferenz der kantonalen Erzie-         MAR / Maturitätsverordnung MAV von 1995)
                                  hungsdirektoren EDK wollen ab 2014 den           ist diese nur sehr allgemein definiert. Auch
                                  Rahmenlehrplan für die gymnasialen Maturi-       der schweizerische Rahmenlehrplan für die

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Maturitätsschulen konkretisiert sie nur an-      • Der Austausch zwischen Gymnasien und
                                   satzweise. EDK und EDI wollen diese allge-         Hochschulen soll verbessert werden. Was
                                   meine Studierfähigkeit genauer fassen. Sie         heute bereits verschiedene Kantone ken-
                                   werden dem Institut für Erziehungswissen-          nen, soll auch auf gesamtschweizerischer
                                   schaft (IfE) der Universität Zürich den Auf-       Ebene aufgebaut werden: eine institutio-
                                   trag erteilen, diejenigen Kompetenzen in           nalisierte Form des Austausches zwischen
                                   Erstsprache und Mathematik zu ermitteln,           Gymnasien und Hochschulen. Es ist na-
                                   die für die Aufnahme eines Studiums in             mentlich für die Nicht-Hochschulkantone
                                   praktisch allen Studienfächern besonders           wichtig, dass sie sich an einem solchen
                                   wichtig sind. Alle Gymnasiastinnen und             Kommunikationsprozess auf schweizeri-
                                   Gymnasiasten sollen diese Kompetenzen              scher Ebene beteiligen können.
                                   während ihrer Ausbildung erwerben. Dazu          • Die Studien- und Laufbahnberatung an
                                   werden sicherlich Kompetenzen wie eine             den Gymnasien soll besser positioniert
                                   hohe mündliche und schriftliche Ausdrucks-         werden. Dieses Projekt soll dazu beitra-
                                   fähigkeit in der Erstsprache oder das Verste-      gen, den Drop-out an den Universitäten
                                   hen von anspruchsvollen auch wissenschaft-         von heute 30 Prozent zu vermindern und
                                   lich orientierten Texten gehören usw. Diese        die Zahl der Studienfachwechsel zu redu-
                                   «basalen fachlichen Studierkompetenzen»            zieren.
                                   sind also nicht zu verstehen als umfassende
                                   Ziele für ein Fach, sie decken lediglich einen   Dauer der gymnasialen Ausbildung:
                                   Ausschnitt ab.                                   Fragestellung mit zweiter Priorität
                                      EDK und EDI werden auf Basis der Er-          Die heutige Grundlage (MAR/MAV von
                                   gebnisse, die Ende 2014 vorliegen, über eine     1995) erlaubt eine Varianz bei der Dauer des
                                   Revision des heutigen Rahmenlehrplans für die    gymnasialen Lehrgangs: Die «eigentliche»
                                   Maturitätsschulen befinden. Über den revi-       gymnasiale Ausbildung dauert mindestens
                                   dierten Rahmenlehrplan und die in der Folge      vier Jahre. Ein dreijähriger Lehrgang ist
                                   entsprechend angepassten kantonalen Lehr-        möglich, wenn auf der Sekundarstufe I eine
                                   pläne sollen die Kompetenzen in die Schul-       gymnasiale Vorbildung erfolgt ist. Die Frage,
                                   praxis einfliessen. Es liegt dann bei den ein-   ob im Hinblick auf eine landesweite Har-
                                   zelnen Schulen, deren Erreichung sicherzu-       monisierung der Ausbildungsdauer an dieser
                                   stellen. Eine Veränderung der Bestehensnorm      Regelung etwas geändert werden soll, wird
                                   im MAV/MAR ist dagegen nicht vorgesehen,         von EDI und EDK beurteilt werden, wenn
                                   d.h. der Modus, wie der Notendurchschnitt        die Ergebnisse aus dem Projekt Basale fach-
                                   für das Bestehen der Maturitätsprüfung er-       liche Studierkompetenzen vorliegen, also
                                   mittelt wird, wird nicht geändert.               voraussichtlich ab 2015.
                                      Eine schweizweite Überprüfung der Er-
                                   reichung dieser Studierkompetenzen ist nicht
                                                                                    Reaktion des Vereins Schweizerischer
                                   vorgesehen. Auch die Entwicklung von
                                                                                    Gymnasiallehrerinnen und Gymnasial-
                                   nationalen Bildungsstandards für einzelne
                                                                                    lehrer VSG
                                   Fächer ist nicht Teil der Vorhaben von EDK
Über die Vorgeschichte und die     und EDI.                                         11. April 2012: Medienmitteilung
Position des VSG erfahren Sie
mehr im GH05/2011, S. 9–12,
sowie im GH02/2012, S. 16–18.      Weitere Projekte                                 Massnahmen zur langfristigen Sicherung des
Die Position der KSGR ist darge-   Weiter haben sich EDK und EDI für fol-           prüfungsfreien Hochschulzugangs für Inha-
stellt im GH01/2012, S. 10–11.
                                   gende Vorhaben ausgesprochen:                    ber von gymnasialen Maturitätszeugnissen:
                                   • Die Schulen sollen beim Erarbeiten und         Der Verein Schweizerischer Gymnasiallehre-
                                     Durchführen von gemeinsamen Prüfun-            rinnen und Gymnasiallehrer ist teilweise zu-
                                     gen unterstützt werden. Damit wird das         frieden.
                                     «Gemeinsame Prüfen», das bereits heute
                                     an Schulen stattfindet, als Methode weiter     Der VSG nimmt die Entscheidung des Eid-
                                     gefördert. Nicht gemeint ist damit, dass       genössischen Departements des Innern EDI
                                     von zentraler Stelle einheitliche Prüfun-      und der Konferenz der kantonalen Erzie-
                                     gen zur Verfügung gestellt werden.             hungsdirektoren der EDK mit teilweiser Be-

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friedigung zur Kenntnis. Er ist zufrieden,        dert dennoch, dass diese Projekte unter ei-
          dass einige seiner Kritikpunkte gegenüber         nem klaren Finanzplan abgewickelt werden.
          dem Projekt 1 «Basale fachliche Studierkom-       Insbesondere beim Projekt «Austausch zwi-
          petenzen», das Prof. Eberle, Universität Zü-      schen Gymnasien und Hochschulen» muss
          rich, anvertraut ist, in die Neuformulierung      die Finanzierung gesichert sein, damit die
          des Auftrags aufgenommen worden sind.             wichtige Zusammenarbeit nicht unter dem
             Die Beschreibung von Kompetenzen be-           Vorwand mangelnder Finanzen auf der in-
          schränkt sich auf die Fächer Erstsprache und      terkantonalen Ebene scheitert.
          Mathematik.                                          Schon verschiedentlich haben es die inter-
             Die Zweitsprache, Englisch und Informa-        kantonalen Gremien abgelehnt, sich mit dem
          tik-Anwendung, deren Wichtigkeit zwar von         Projekt 5 «Dauer des Gymnasiums - min-
          niemandem bestritten wird, aber deren             destens 4 Jahre» zu befassen. Der VSG be-
          Kenntnisse von keiner Seite kritisiert werden,    dauert, dass diese wichtigste Voraussetzung
          wurden von der Liste der zu untersuchenden        für eine vergleichbare Ausbildung aller Schü-
          Fächer gestrichen.                                lerinnen und Schüler bis zur Matur ein wei-
             Die Befürchtungen des VSG, dass die            teres Mal aufgeschoben wurde. Der von der
          Matur auf basale Kompetenzen zurückge-            EDK verabschiedete Text postuliert, dass
          stutzt wird, wurde wenigstens teilweise ge-       dieses Projekt bei der Kenntnis der Resulta-
          hört: Die Massnahmen sollen erst nach einer       te von Projekt 1 in Angriff genommen wird.
          ausgiebigen Diskussion mit den betroffenen        Der VSG bestreitet, dass eine Abhängigkeit
          Fachgruppen festgelegt werden. Der VSG            zwischen den beiden Projekten besteht, und
          wird sich vertieft mit dem Thema auseinan-        verlangt, dass auch das Projekt 5 umgehend
          dersetzen und sich konstruktiv an der Ausar-      in Angriff genommen wird.
          beitung beteiligen – wie er es schon bei an-         Schliesslich erinnert der VSG daran, dass
          deren Lehrplänen gemacht hat. Die Frage,          die Unterrichtsbedingungen eine wichtige
          ob solche basalen Kompetenzen, die an allen       Rolle für die Qualität der gymnasialen Aus-
          Fakultäten der Universität und an allen           bildung spielen, das heisst: Die Anzahl Schü-
          Hochschulen nützlich und notwendig sind,          ler pro Klasse und die Anzahl Unterrichts-
          wirklich ausgearbeitet werden können, bleibt      lektionen pro Woche müssen reduziert werden.
          zurzeit noch offen.
             Die Projekte 2 – 4 (Gemeinsam Prüfen,
          Austausch zwischen Gymnasien und Hoch-
          schulen, Unterstützung bei Berufs- und Stu-
          dienwahl) können nun offiziell starten, wo-
          rüber sich der VSG freut. Unser Verein for-

          Collaboration renforcée entre la Confédéra-
          tion et les cantons – audition des acteurs

          Lors de leur déclaration du 30 mai 2011, la       N. Schneider-Ammann, chef du DFE, et
          Confédération (DFE/DFI) et les cantons            la conseillère d’Etat Isabelle Chassot, prési-
          (CDIP) présentaient pour la première fois         dente de la CDIP considèrent la Déclaration
          des objectifs politiques communs pour l’espace    2011 comme une réussite et une concrétisa-
          suisse de la formation. En ce qui concerne le     tion de la collaboration renforcée entre la
          domaine gymnasial, il s’agit de garantir à long   Confédération et les cantons, telle qu’elle est
          terme un accès sans examen aux hautes écoles      définie dans la Constitution fédérale.
          universitaires pour les titulaires d’une matu-       Le Comité de la CDIP a invité les acteurs
          rité gymnasiale. Le conseiller fédéral Johann     concernés à participer au processus de prépa-

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ration et a organisé, le 8 septembre 2011, une     effet bien préparés aux études universitaires.
                                  rencontre-audition consacrée aux cinq sous-        Mais il y a également un groupe de bache-
                                  projets ressortis de ses travaux préparatoires,    lières et bacheliers qui possèdent des connais-
                                  rencontre à laquelle la SSPES a participé. Le      sances et compétences lacunaires ou insuffi-
                                  Comité central de la SSPES a publié un rap-        santes dans certains domaines des mathéma-
                                  port détaillé dans le GH 05/2011, pp. 9–12,        tiques et de la langue première, domaines qui
                                  revenant sur les prémisses et précisant la         sont pourtant d’une importance fondamentale
                                  position de la SSPES. Il a par la suite, dans      pour de nombreuses branches universitaires.
                                  le GH02/2012, présenté ses réflexions au               C’est à la lumière de ce constat que le DFI
                                  sujet des «Compétences requises à la transi-       et la CDIP donnent leur feu vert à la réali-
                                  tion gymnase – enseignement supérieur», des        sation de cinq sous-projets. La CDIP les a
                                  principes adoptés à l’unanimité par la Confé-      approuvés à l’occasion de son assemblée plé-
                                  rence des président-e-s (associations canto-       nière du 22 mars 2012.
                                  nales et sociétés de branche) le 14 mars 2012.         L’objectif commun de la CDIP et du DFI
                                      Réunie en Assemblée plénière le 22 mars        est de garantir à long terme que la maturité
                                  2012, la CDIP a donné son feu vert à la réa-       gymnasiale donne accès à l’université sans
                                  lisation de cinq sous-projets. Vous trouverez      examen. C’est l’un des objectifs de la déclara-
                                  ci-dessous le communiqué de presse de la           tion que le DFE/DFI et la CDIP ont publiée
                                  CDIP ainsi que celui de la SSPES.                  en mai 2011 sur leurs objectifs politiques
                                                                                     communs concernant l’espace suisse de la
                                                                                     formation.
                                  Maturité gymnasiale: mieux définir
                                  l’aptitude aux études supérieures                  Sous-projet 1: Compétences disciplinaires
                                                                                     de base requises pour les études
Pour de plus amples informa-      Communiqué de presse du Secrétariat géné-          La maturité gymnasiale est synonyme d’apti-
tions, voir «éducationch»,
                                  ral de la CDIP et du Secrétariat d’Etat à          tude générale aux études supérieures. Dans
no 1, avril 2012: éditorial de
la Conseillère d’Etat Isabelle    l’éducation et à la recherche (SER)                les bases légales (ordonnance/règlement sur la
Chassot, Présidente de la CDIP,                                                      reconnaissance des certificats de maturité
et à la rubrique «Zoom» les
paragraphes consacrés au          CDIP/DFI, 11 avril 2012. Le Département fédé-      ORM/RRM 1995), cependant, l’aptitude aux
contexte, au processus et aux     ral de l’intérieur (DFI) et la Conférence suisse   études n’est définie que de façon très géné-
différents sous-projets.
                                  des directeurs cantonaux de l’instruction pu-      rale. Le plan d’études cadre suisse pour les
                                  blique (CDIP) veulent compléter dès 2014 le        écoles de maturité ne la concrétise lui aussi
                                  plan d’études cadre des écoles de maturité         que partiellement. La CDIP et le DFI veu-
                                  en y ajoutant des dispositions plus précises       lent mieux cerner cette aptitude générale aux
                                  sur l’aptitude générale aux études supé-           études supérieures. Ils vont donc donner
                                  rieures. Afin de pouvoir faire cette révision,     mandat à l’Institut des sciences de l’éducation
                                  ils font établir une liste des compétences en      de l’Université de Zurich de déterminer
                                  langue première et en mathématiques qu’il          quelles compétences en langue première et en
                                  est particulièrement important de posséder         mathématiques il est particulièrement impor-
                                  pour pouvoir entreprendre des études dans          tant de posséder pour pouvoir entreprendre
                                  pratiquement toutes les branches universi-         des études dans pratiquement toutes les
                                  taires.                                            branches universitaires. Tous les gymna-
                                                                                     siennes et gymnasiens devront acquérir ces
                                  Le DFI et la CDIP tirent ainsi les consé-          compétences durant leur formation gymna-
                                  quences d’une évaluation de la formation           siale. Parmi les compétences qui en feront
                                  gymnasiale (EVAMAR II), qui mesurait               partie, il y aura certainement: savoir bien s’ex-
                                  notamment le niveau de connaissances des           primer oralement et par écrit dans la langue
                                  gymnasiennes et gymnasiens au terme de leur        première, comprendre des textes difficiles,
                                  formation. EVAMAR II a abouti à des résul-         notamment scientifiques, etc. Ces compé-
                                  tats globalement positifs, mais a également        tences de base ne correspondront donc pas
                                  mis en évidence certains points faibles de la      à l’ensemble des objectifs d’apprentissage de
                                  maturité gymnasiale. La majeure partie des         ladite discipline; elles en couvriront juste un
                                  bachelières et bacheliers de Suisse sont en        segment.

  gh 3•12
                                  10
Sur la base des résultats obtenus, qui        degré secondaire I comporte un enseignement
                                seront disponibles fin 2014, la CDIP et le       de caractère prégymnasial. Faut-il changer
                                DFI se prononceront sur une révision du plan     cette réglementation et harmoniser à l’échelle
                                d’études cadre actuel des écoles de maturité.    suisse la durée de ce niveau d’enseignement?
                                C’est une fois intégrées dans le plan cadre      La question sera examinée par le DFI et la
                                révisé, puis dans les plans d’études cantonaux   CDIP lorsque les résultats du projet Compé-
                                dûment adaptés, que ces compétences seront       tences disciplinaires de base seront connus,
                                reprises en classe. Il incombera alors aux       soit probablement à partir de 2015.
                                établissements gymnasiaux de s’assurer que
                                leurs élèves acquièrent ces compétences. En
                                revanche, il n’est pas prévu de modifier les     Réaction de la Société Suisse
                                critères de réussite inscrits dans l’ORM/        des Professeurs de l’Enseignement
                                RRM: la manière de calculer la moyenne pour      Secondaire SSPES
                                l’obtention de la maturité ne changera pas.
Au sujet des prémisses et          Il n’est pas prévu de mesurer l’acquisition   11 avril 2012 : Communiqué de presse
pour connaître la position de
                                de ces compétences à l’échelle nationale. La
la SSPES, voir GH05/2011,
pp. 9–12 et GH02/2012,          CDIP et le DFI n’envisagent pas non plus         Mesures à prendre pour garantir à long
pp. 16–18. La position de       d’élaborer des standards nationaux de forma-     terme l’admission sans examen aux Hautes
la CDGS est présentée dans
le GH01/2012, pp. 10–11.        tion pour l’une ou l’autre discipline.           écoles pour les titulaires de la maturité gym-
                                                                                 nasiale : la Société suisse des professeurs de
                                Autres projets                                   l’enseignement secondaire (SSPES) partielle-
                                La CDIP et le DFI se sont également pro-         ment satisfaite
                                noncés en faveur des actions suivantes:
                                • Soutenir les écoles dans l’élaboration et la   La SSPES prend acte avec une satisfaction
                                  réalisation d’examens communs. Il s’agit       mesurée des décisions du Département fédé-
                                  de promouvoir ainsi la méthode des «exa-       ral de l’intérieur (DFI) et de la Conférence
                                  mens communs» déjà appliquée dans cer-         suisse des directeurs cantonaux de l’instruc-
                                  tains établissements. A ne pas confondre       tion publique (CDIP). Elle observe que plu-
                                  avec une centralisation de la production       sieurs de ses critiques concernant le sous-pro-
                                  d’examens standardisés mis ensuite à dis-      jet 1 « Compétences estudiantines de base »
                                  position.                                      confié au Prof. Eberle de l’Université de
                                • Améliorer les échanges entre gymnases          Zurich ont été entendues et ont entraîné sa
                                  et universités. Il est prévu d’établir au      modification.
                                  niveau suisse une forme que divers cantons         Ainsi, l’analyse des compétences à maîtri-
                                  connaissent déjà: l’institutionnalisation de   ser impérativement pour se voir reconnaître
                                  ces échanges. Les cantons non universi-        une aptitude générale aux études universi-
                                  taires doivent pouvoir, et c’est important,    taires se limitera à la langue 1 et aux mathé-
                                  participer eux aussi à un tel processus de     matiques.
                                  communication à l’échelon national.                La langue 2, l’anglais et l’informatique uti-
                                • Mieux positionner l’orientation univer-        lisateur, dont l’importance n’est pas contestée
                                  sitaire et de carrière dans les gymnases.      mais dont personne ne critique le niveau
                                  Ce projet entend contribuer à réduire le       d’enseignement, sont sortis de la liste des dis-
                                  nombre d’abandons des études (aujour-          ciplines à analyser.
                                  d’hui 30%) et de changements de branche            La crainte de la SSPES de voir le niveau
                                  au niveau universitaire.                       de la maturité ramené à celui de ces compé-
                                                                                 tences de base a été partiellement entendue :
                                Durée de la formation gymnasiale:                les mesures à prendre ne seront entérinées
                                question à traiter en seconde priorité           qu’après une discussion approfondie avec les
                                La base légale actuelle (RRM/ORM 1995)           sociétés de branche concernées. La SPESS
                                autorise une variation dans la durée du gym-     s’engage à participer activement et de manière
                                nase: la formation gymnasiale proprement         constructive à ce processus – comme elle le
                                dite doit durer au minimum quatre ans, mais      fait déjà pour l’élaboration d’autres plans
                                un cursus de trois ans est possible lorsque le   d’étude. La question de la possibilité d’établir

  gh 3•12
                                11
des compétences de base réellement utiles à        comparabilité des certificats de maturité et à
                              l’ensemble des facultés universitaires et des      même d’assurer un bon niveau de formation
                              hautes écoles demeure toutefois ouverte.           des élèves soit repoussée. Le texte voté par
                                 Les sous-projets 2–4 (épreuves com-             la CDIP mentionne que l’opportunité de ce
                              munes, échanges entre gymnases et universi-        sous-projet sera reconsidérée à l’aune des ré-
                              tés, conseils à l’orientation des élèves) peu-     sultats du sous-projet 1. La SSPES conteste
                              vent officiellement démarrer, ce dont la           le lien entre ces deux sous-projets et exige que
                              SSPES se félicite. Notre société exige cepen-      le sous-projet 5 soit démarré immédiatement.
                              dant que ces sous-projets bénéficient d’un             Enfin, la SSPES rappelle que les condi-
                              plan de financement clairement établi. Pour        tions d’enseignement sont également déter-
                              le sous-projet « Echanges gymnases – uni-          minantes pour la qualité de la formation
                              versités » en particulier, il s’agit de garantir   gymnasiale. Les effectifs de classe et le
                              que les idées pertinentes de collaboration         nombre de périodes à enseigner doivent être
                              ne se heurtent pas aux excuses récurrentes         réduits.
                              d’absence de budget intercantonal.
                                 Comme signalé à maintes reprises, les
                              autorités intercantonales et fédérales per-
                              sistent à ne pas considérer le sous-projet 5
                              « durée du gymnase – 4 ans au moins » comme
                              prioritaire. La SSPES déplore une fois de
                              plus que la principale mesure permettant la

Bundeshaus / Palais fédéral                                  Haus der Kantone / Maison des cantons
Maturité bilingue             Die zweisprachige Maturität – Von der
                                  Experimentierphase zur Konsolidierung
                                  (Neues Reglement ab 1. Januar 2013)

                                  1 Zur Ausgangslage                              len, sondern auch aus staatspolitischen Grün-
                                                                                  den im Interesse unseres Landes wünschens-
                                  Die zweisprachige Maturität ist zweifellos      wert ist, künftig auch etwas flexiblere Zwi-
                                  eine der interessantesten pädagogischen         schenlösungen zuzulassen, die – anders als
                                  Innovationen, welche am Schweizer Gym-          bei der Englisch-Immersion – infolge der
                                  nasium in den letzten Jahrzehnten eingeführt    räumlichen und kulturellen Nähe der beiden
                                  wurden. Gemäss Art. 18 des MAR 1995             grossen Schweizer Sprachregionen erfolgver-
                                  kann der Bund die von den Kantonen vorge-       sprechend und mit vertretbarem Aufwand
                                  schlagenen zweisprachigen Lehrgänge aner-       realisierbar sind.
                                  kennen, wenn sie bestimmte Minimalanfor-
Dr. Anton Näf ist Professor für   derungen erfüllen.
deutsche Sprachwissenschaft          Gegenwärtig (Mai 2012) bieten weit mehr      3 Eine evolutive Fortschreibung
an der Universität Neuchâtel
und Vorstandsmitglied der         als die Hälfte, nämlich 99 aller Schweizer
Schweizerischen Maturitäts-       Gymnasien in 19 Kantonen zweisprachige          Das neue Reglement vom 16. März 2012
kommission SMK. Er hat die
Arbeitsgruppe zur Revision des
                                  Ausbildungsgänge an, in der Deutschschweiz      bedeutet keinen Bruch mit der Tradition,
Reglements für die Anerken-       überwiegend mit Englisch und in der West-       sondern ist vielmehr eine evolutive Fort-
nung kantonaler zweisprachi-
                                  schweiz mit Deutsch oder Englisch als Im-       schreibung der bisherigen Praxis. Wie bis an-
ger Maturitäten präsidiert.
                                  mersionssprache.                                hin soll die Gestaltungsfreiheit der Kantone
                                                                                  mit ihren unterschiedlichen Bedürfnissen
                                                                                  (z.B. Stadtkantone, zweisprachige Kantone)
                                  2 Warum eine Reform?                            nicht allzu stark beschnitten werden. Es sol-
                                                                                  len lediglich gewisse Minimalauflagen für eine
                                  Reformen werden heute an allen Ecken und        eidgenössische Anerkennung festgeschrieben
                                  Enden durchgeführt, aber gleichzeitig wird      werden, insbesondere bezüglich der Immer-
                                  auch zunehmend über die grassierende            sionssprachen, der zugelassenen Modelle, der
                                  «Reformitis» geklagt. Warum hier also etwas     Anzahl Fächer, der Gesamtstundenzahl und
                                  reformieren, das sich doch im Grossen und       der Anforderungen in den Sachfächern.
                                  Ganzen bewährt hat? Der Hauptgrund ist
                                  der folgende: Seit einigen Jahren wurden bei
                                  der Schweizerischen Maturitätskommission        4 Die zugelassenen Immersions-
                                  SMK immer häufiger Anerkennungsgesuche            sprachen
                                  eingereicht (etwa von den Gymnasien Woh-
                                  len, Münchenstein, Luzern), die eine Misch-     Von einzelnen Kantonen wurde der Wunsch
                                  form der beiden vom Reglement vorgesehe-        vorgebracht, in Zukunft auch andere Spra-
                                  nen Modelle «Teilweise Immersion an der         chen wie etwa Spanisch als Immersionsspra-
                                  Heimschule» und «Vollständige Immersion         chen zuzulassen. Die SMK hält aber weiter-
                                  an einer Gastschule» darstellten. Da diese      hin an der bisherigen Formel «eine Landes-
                                  Projekte, die allesamt die Landessprachen       sprache oder Englisch» fest – und zwar in
                                  betrafen, die Teilimmersion vor Ort mit         dieser Reihenfolge. Es sei hier daran erinnert,
                                  einem relativ hohen Anteil an Aufenthalten      dass seinerzeit bei der Einführung dieser
                                  im Zielsprachgebiet kombinierten, waren sie     Neuerung für die SMK die Absicht im Vor-
                                  mit der Kriterienliste von 1998 nicht verein-   dergrund stand, zur Förderung der Erlernung
                                  bar. Nach einer eingehenden Prüfung dieser      der Landessprachen durch die Eliten des
                                  Gesuche gelangte die SMK zur Ansicht, dass      Landes (etwa die zukünftigen Parlamenta-
                                  es nicht bloss für die antragstellenden Schu-   rier) beizutragen. Diese Hoffnung hat sich

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                                  13
nun aber für die Deutschschweiz nicht er-       heute gängiger Praxis. Durch die neu etwas
          füllt, da dort fast durchs Band die Fremd-      erhöhte Minimalstundenzahl dürfte auch die
          sprache Englisch der Landessprache Franzö-      – schliesslich aber trotzdem beibehaltene –
          sisch vorgezogen wurde. Das ist eine Ent-       Bestimmung, dass mindestens ein Fach den
          wicklung, welche die inner-schweizerische       Geistes- und Sozialwissenschaften angehö-
          Kommunikation nach dem sog. Schweizer           ren muss, mehr oder weniger redundant sein.
          Modell («Jeder spricht seine eigene Sprache
          und erwartet, dass seine anderssprachigen       5.3 Mindestens 800 statt 600 immersive
          Partner ihn verstehen») längerfristig gefähr-      Unterrichtsstunden
          den könnte.                                     Während einige wenige Schulen die bis-
                                                          herige Minimalzahl von 600 Lektionen
                                                          (ohne Einrechnung des Sprachunterrichts)
          5 Die vier wichtigsten Neuerungen               nur knapp erreichen, überschreiten andere
                                                          dieses Soll um das Doppelte, ja sogar um das
          Im Folgenden sollen nun zunächst in der         Dreifache. Der Durchschnitt bewegt sich
          gebotenen Kürze die vier wichtigsten Neue-      gegenwärtig um die 1000 Lektionen. Im
          rungen genannt und kommentiert werden,          Bestreben, die grosse Spannweite für ein und
          und anschliessend wird begründet, warum bei     denselben Vermerk auf dem Maturitätszeug-
          andern Punkten auf eine landesweite Verein-     nis etwas zu verkleinern, hat die SMK die
          heitlichung verzichtet wurde.                   minimale Gesamtstundenzahl auf 800 Lek-
                                                          tionen erhöht.
          5.1 Zwei statt drei Immersionsmodelle              800 Lektionen – ist das viel, ist das gar zu
          Von den bisherigen drei Modellen wurden         viel? Bei insgesamt ca. 4800 Lektionen wäh-
          nur das erste (Immersionsunterricht an der      rend des vierjährigen Gymnasiums entspre-
          Heimschule) und das zweite (ein Schuljahr       chen die in der Immersionssprache erteilten
          an einer anderssprachigen Gastschule) wirk-     Unterrichtsstunden einem Anteil von 17%.
          lich genutzt, wobei der Löwenanteil mit über    Um hier einmal mehr die bekannte, aber
          95% der betroffenen SchülerInnen (unter-        schon ziemlich abgedroschene Wassermeta-
          dessen insgesamt über 10 000) auf die erste     pher zu bemühen: Statt von einem totalen
          Formel entfällt. Dadurch, dass nun auch         Eintauchen (wie bei einem Gastjahr im Ziel-
          beim erstgenannten Modell Sprachaufent-         sprachgebiet) wäre es hier wohl angemesse-
          halte an einer Gastschule von mindestens        ner, von einem immersiven «Fussbad» zu
          drei Wochen und maximal einem Semester          sprechen. Jedenfalls sind wir damit noch weit
          (20 Wochen) Dauer beim Stundenkalkül            entfernt von dem weltweit verbreiteten
          angerechnet werden, können neu auch die         Modell, bei dem die Hälfte des gesamten
          eingangs erwähnten, oft ebenso innovativen      Unterrichts immersiv erteilt wird.
          wie wohl austarierten «Zwischenmodelle»            Da der Ausdruck «zweisprachige Matu-
          mit den Landessprachen Deutsch bzw. Fran-       rität» insbesondere bei Fernerstehenden oft
          zösisch bewilligt werden.                       falsche Erwartungen weckt, soll hier einfach
                                                          daran erinnert werden, dass auch ein paar
          5.2 Mindestens drei statt zwei immersiv         zusätzliche in der Fremdsprache erteilte Stun-
               unterrichtete Sachfächer                   den für sich allein noch keine Wunder be-
          Die bisherige Bestimmung, die mindestens        wirken können. Eine Sprache lernen ist kein
          zwei mit Maturanoten versehene Fächer           Kinderspiel, sondern harte Knochenarbeit.
          vorschrieb, machte insofern keinen grossen      Was die in der Schweiz praktizierte zwei-
          Sinn, als es kaum möglich sein dürfte, mit      sprachige Maturität bezüglich des Zuwachses
          einem einzigen Fach auf die geforderte Stun-    in der Sprachkompetenz zu leisten imstande
          denzahl zu kommen, auch nicht mit dem –         ist (und was nicht), haben wir im Rahmen
          nach der Geschichte am häufigsten gewähl-       einer Fallstudie exemplarisch untersucht
          ten und stundenmässig gut dotierten – Fach      (Elmiger et al., 2010). Aber auch wenn hier
          Mathematik. Die nun festgeschriebene For-       wie anderswo ein lineares Prinzip «je mehr
          derung von mindestens drei Sachfächern ent-     desto besser» nicht schon an sich richtig ist,
          spricht an den meisten Gymnasien bereits        so gilt es doch zu berücksichtigen, dass die am

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          14
Schluss erreichte Sprachkompetenz mit dem         förderung sei, sondern grundsätzlich allen
          Total der Expositionszeit hoch korreliert.        offen stehen soll, erschien es geboten, diese
                                                            Frage wie bisher in der Kompetenz der Kan-
          5.4 Anrechnung von Maturaarbeiten                 tone zu belassen.
               in der Immersionssprache
          Die von der SMK in einem ersten Regle-            6.2 Internationale Sprachenzertifikate
          mentsentwurf vorgesehene neue Norm, dass          Auch hier hat die SMK keinerlei Vorschrif-
          die Maturaarbeit in der Immersionssprache         ten erlassen, sondern diesen Punkt wie bisher
          abzufassen sei, stiess in der Vernehmlassung      in der Kompetenz der einzelnen Gymnasien
          bei den Kantonen auf weitgehende Ableh-           belassen. Allerdings hält sie den Erwerb eines
          nung und wurde daher fallen gelassen. Damit       internationalen Sprachenzertifikats (Cam-
          wird den von mehreren Gymnasien vor-              bridge, Goethe-Institut, DELF/DALF) für
          gebrachten Bedenken organisatorischer und         die Teilnehmer an einem zweisprachigen
          pädagogischer Natur Rechnung getragen.            Ausbildungsgang für sehr wünschenswert,
          Die SMK ist jedoch der Meinung, dass die-         ja eigentlich für eine Selbstverständlichkeit,
          jenigen Gymnasien (ein gutes Drittel), die        und zwar auf dem Niveau B2 (bzw. für die
          dies bereits praktizieren, ein zwar anspruchs-    stärkeren Schüler C1) des Gemeinsamen
          volles und betreuungsintensives, aber unmit-      Europäischen Referenzrahmens. Mittelfris-
          telbar studienrelevantes Ausbildungselement       tig sollte eine internationale Anerkennung
          in ihrem Angebot führen. Um diese grosse          des Labels «zweisprachige Maturität» ange-
          Zusatzanstrengung zu honorieren, kann die –       strebt werden, damit dieses – eventuell ge-
          neu ja benotete – Maturaarbeit als Fach ge-       koppelt mit einem internationalen Zertifikat
          zählt und mit maximal 100 Lektionen beim          wie TOEFL, TestDaF oder DALF – den
          Stundenkalkül angerechnet werden.                 prüfungsfreien Zugang zu den Universitäten
              Nach den bisherigen wissenschaftlichen        im Zielsprachgebiet ermöglicht.
          Untersuchungen fördert der Immersionsun-
          terricht in erster Linie die rezeptiven Fertig-   6.3 Qualifikation der Lehrpersonen
          keiten Hörverstehen und Lesen, jedoch nur         Obwohl dies von mehreren Kantonen ge-
          wenig das Schreiben. Mit der beschlossenen        wünscht wurde, verzichtet die SMK darauf,
          Neuregelung hat die SMK einen Anreiz ge-          präzise Kriterien für die sprachliche und im-
          schaffen, von dem sie sich erhofft, dass sich     mersionsdidaktische Qualifikation der Lehr-
          künftig mehr Gymnasien dazu entschliessen,        personen vorzugeben, dies auch im Bewusst-
          die Maturaarbeit in der Immersionssprache         sein, dass sie kaum über Ressourcen für deren
          abfassen zu lassen.                               periodische Überprüfung verfügt. Der betref-
                                                            fende Paragraph im neuen Reglement dele-
                                                            giert deshalb die Gewährleistung der immer-
          6 Verzicht auf gesamtschweizerische               sionssprachlichen Kompetenz der Lehrkräfte
            Regelung                                        in die Verantwortung der antragstellenden
                                                            Kantone, die ja die Schulhoheit innehaben.
          Nun noch kurz einige Bemerkungen zu drei          Die SMK ist sich natürlich bewusst, dass es
          Punkten, bei denen die SMK nach Abwä-             sich hier letztlich um einen für das Gelingen
          gung aller Argumente dafür und dagegen von        oder Scheitern von Immersionsunterricht
          einer schweizweiten Vereinheitlichung und         entscheidenden Punkt handelt. Den Idealfall
          Reglementierung abgesehen hat.                    stellen dabei solche Lehrkräfte für Fächer wie
                                                            Mathematik, Geschichte, Biologie, Geogra-
          6.1 Aufnahme- und Selektionskriterien             phie und Bildnerisches Gestalten dar, deren
          An knapp der Hälfte der Gymnasien beste-          Unterricht durch sprachliche Idiomatizität
          hen Zulassungsbeschränkungen, wobei als           und kulturelle Authentizität geprägt ist. Was
          häufigstes Selektionskriterium der Noten-         die Sprachkompetenz betrifft, scheinen Kennt-
          durchschnitt (generell oder in bestimmten         nisse auf dem Niveau C2 unerlässlich zu sein,
          Fächern) fungiert. Da einzelne Kantone die        dies unabhängig davon, ob die Lehrpersonen
          Meinung vertreten, dass der Immersionsun-         nun ein entsprechendes Zertifikat erworben
          terricht nicht ein Instrument der Begabten-       haben oder nicht.

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7 Schluss                                        Schweizer Gymnasium ist wieder zu einem
                                                           lebendigen Laboratorium geworden. Das
          Bei der Neufassung des Reglements wurde          unhelvetische Tempo, mit dem sich diese
          versucht, einen Mittelkurs zwischen einer        ehrgeizige bildungspolitische Innovation
          sehr restriktiven Reglementierung und einer      schweizweit durchsetzen konnte, hängt wohl
          weitgehenden Liberalisierung zu fahren. Die      auch damit zusammen, dass diese weitgehend
          SMK hofft, mit der nun verabschiedeten           kostenneutral realisiert werden konnte.
          Lösung für die kommenden Jahre die opti-             Das Projekt «zweisprachige Maturität»
          male Regelungsdichte gefunden zu haben.          gemäss der Formel der späten Teilimmersion
          Das neue Reglement soll einerseits dank der      ist nun in eine Konsolidierungsphase einge-
          Minimalstandards das Label «zweisprachige        treten. Das neue Reglement, das am 1. Janu-
          Maturität» für die Abnehmerseite besser «les-    ar 2013 in Kraft tritt, räumt den Kantonen
          bar» und vergleichbar machen, anderseits         für allenfalls notwendige Anpassungen eine
          aber den einzelnen Gymnasien genügend            Übergangsfrist von vier Jahren ein. Es ist mit
          Gestaltungsraum einräumen, um ihr Ange-          Absicht so offen und flexibel formuliert, dass
          bot auf die vor Ort gegebenen Ausgangsbe-        es auch neue zukunftsträchtige Formen des
          dingungen abzustimmen.                           bilingualen Unterrichts zulässt. Die SMK ist
             Nachdem die mehrsprachige Schweiz im          zuversichtlich, mit der Neufassung des Re-
          Vergleich zu andern europäischen Ländern         glements zu einer besseren Verankerung und
          bezüglich der Immersion lange Zeit einen         einer verstärkten Glaubwürdigkeit dieser un-
          deutlichen Rückstand aufwies (vgl. etwa das      terdessen alltäglich und schon fast banal ge-
          deutsch-französische Projekt Abibac), hat        wordenen pädagogischen Neuerung beizu-
          sich das nun zumindest im postobligatori-        tragen.
          schen Bereich gründlich geändert, und das

           Bibliographische Hinweise

           – Reglement der Schweizerischen Maturi-         – Elmiger, Daniel / Näf, Anton / Reynaud
             tätskommission (SMK) für die Anerken-           Oudot, Natacha / Steffen, Gabriela
             nung kantonaler zweisprachiger Maturi-          (2010): Immersionsunterricht am Gym-
             täten vom 16. März 2012                         nasium. Eine Fallstudie zur zweisprachi-
             (in den drei Landessprachen verfügbar           gen Maturität in der Schweiz. Bern: hep-
             auf der Homepage des Staatssekretariats         Verlag
             für Bildung und Forschung SBF)                – Anton Näf: Die zweisprachige Maturi-
             (http://www.sbf.admin.ch/htm/themen/            tät – Eine Zwischenbilanz, in: Gymnasi-
             bildung/matur/richtlinien/zweisprachige         um Helveticum 3, 2009, 6–9 (auf
             _Matur/Reglement_der_Schweizerischen            Französisch: La maturité bilingue – bilan
             _Maturitaetskommission_fuer_die_Aner            intermédiaire, in: Gymnasium Helveti-
             kennung_kantonaler_zweisprachiger_              cum 3, 2009, 12–15)
             Maturitaeten.pdf )                            – Peter, Jacqueline / Leimer, Renata (2009)
           – Elmiger, Daniel (2008): Die zweispra-           (Hg.): Immersives Unterrichten. 10 Jahre
             chige Maturität in der Schweiz. Die varian-     zweisprachige Matura: Hintergründe –
             tenreiche Umsetzung einer pädagogischen         Erfahrungen – Herausforderungen. Bern:
             Innovation. Mit einer Einführung von            hep-Verlag.
             Anton Näf (Schriftenreihe SBF)
             (http://www.sbf.admin.ch/htm/dokumen
             tation/publikationen/bildung/bilingue_
             matur_de.pdf )

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Zweisprachige
         Maturität
                                La maturité bilingue – De la phase
                                d’expérimentation à la consolidation
                                (Nouveau règlement à partir du 1er janvier 2013)

                                1 Prémisses                                       mixtes plus flexibles, ceci non seulement dans
                                                                                  l’intérêt des gymnases qui en font la demande
                                La maturité bilingue est sans doute l’une des     mais également pour des raisons d’intérêt
                                innovations pédagogiques les plus intéres-        national. De telles formes sont en effet pro-
                                santes introduites dans les gymnases suisses      metteuses de succès et réalisables avec un
                                ces dernières décennies. Selon l’art. 18 de       investissement et un coût raisonnables compte
                                l’ORM 1995, la Confédération reconnaît les        tenu – contrairement à l’immersion en anglais
                                filières bilingues proposées par les cantons      – de la proximité géographique et culturelle
                                lorsque celles-ci remplissent certaines exi-      des deux grandes régions linguistiques suisses.
                                gences minimales.
Anton Näf est professeur            De nos jours (mai 2012), bien plus de la
de linguistique allemande à     moitié des gymnases suisses, soit 99 établis-     3 Une mise à jour évolutive
l’Université de Neuchâtel et
membre de la Commission         sements répartis dans 19 cantons, offrent des
suisse de maturité CSM. Il a    filières de formation bilingues, la langue        Le nouveau règlement du 16 mars 2012 ne
présidé le groupe de travail
chargé de la révision du
                                d’immersion étant le plus souvent l’anglais en    constitue pas une rupture dans la tradition
Règlement pour la reconnais-    Suisse alémanique et l’allemand ou l’anglais      mais consiste plutôt en une mise à jour évo-
sance de maturités cantonales
                                en Suisse romande.                                lutive de la pratique connue. Comme par le
bilingues.
                                                                                  passé, la liberté des cantons quant à la
                                                                                  conception de modèles adaptés à leurs diffé-
                                2 Pourquoi une réforme?                           rentes conditions (p. ex. cantons villes, can-
                                                                                  tons bilingues) ne sera que légèrement entra-
                                Alors que des réformes sont aujourd’hui           vée. Seules certaines normes minimales doi-
                                menées dans tous les coins et recoins, de         vent être respectées pour l’obtention de la
                                nombreuses voix s’élèvent pour déplorer cette     reconnaissance fédérale, notamment en ce qui
                                «réformite aiguë». Pourquoi en effet réformer     concerne les langues d’immersion, les mo-
                                quelque chose qui, dans l’ensemble, semble        dèles autorisés, le nombre de disciplines, la
                                bien fonctionner? La raison principale est        dotation horaire totale et les exigences dans
                                la suivante: depuis quelques années, de plus      les disciplines non linguistiques.
                                en plus de demandes de reconnaissance (à
                                l’instar de celles émanant des gymnases de
                                Wohlen, Münchenstein ou Lucerne) dépo-            4 Les langues d’immersion autorisées
                                sées auprès de la Commission suisse de ma-
                                turité CSM concernent des formes mixtes           Quelques cantons ont exprimé le vœu qu’à
                                des deux modèles prévus par le Règlement, à       l’avenir d’autres langues, comme par exemple
                                savoir l’«immersion partielle dans l’école        l’espagnol, soient autorisées comme langues
                                d’origine» et l’«immersion totale dans une        d’immersion. La CSM s’en tient cependant
                                école d’accueil». Etant donné que ces projets,    à la formule en vigueur jusqu’ici, soit «une
                                qui concernent toutes les langues nationales,     langue nationale ou l’anglais» – qui plus
                                combinent l’immersion partielle dans l’école      est dans cet ordre. On rappellera ici qu’à
                                d’origine à un ou des séjours relativement        l’époque de l’introduction de la nouvelle
                                longs dans la région linguistique cible, ils ne   maturité bilingue, l’intention première de la
                                sont pas compatibles avec la liste des critères   CSM était de contribuer à l’encouragement
                                établie en 1998. Un examen approfondi de          de l’apprentissage des langues nationales par
                                ces demandes a porté la CSM à penser qu’il        les élites du pays (tels les futurs parlemen-
                                serait souhaitable d’autoriser des solutions      taires). En Suisse alémanique, cette intention

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